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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

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    Medjahed Hamid à La Dépêche de Kabylie

    31/05/2009 01:46

    Medjahed Hamid à La Dépêche de Kabylie


    Medjahed Hamid à La Dépêche de Kabylie
    «Je fais l’art pour l’art car la musique est une langue universelle»

    Medjahed Hamid est l’un des maîtres de la musique kabyle dont les belles chansons ont bercé la jeunesse des années d'or ; un parcours jalonné de 40 ans de pratique dans le domaine de la musique, chant et travail radiophonique, surtout dans son émission fétiche "Ighennayen uzekka", chanteurs de demain, diffusée sur les ondes de la radio nationale amazighe  Chaîne 2 depuis 1984.

    Medjahed Hamid, le maestro de la musique kabyle est né le 6 février 1949 à Alger (la Casbah), il a fait ses premiers débuts dans la chanson en 1969. Il capitalise aujourd’hui  un répertoire de 34 chansons à la Radio Chaîne II tel qu’«Ayul Ihazenane Dima»,  «Cheh dhegnagh», «tagujilt» et d’autres chansons qui témoignent de la beauté de la mélodie et la magie de la parole d’orfèvre de Hamid.           

    Riche de valeurs culturelles et ancestrales, l’animateur talentueux, l’homme à la belle voix, le roi de la mélodie , a  fait la gloire de nombreux artistes  dont Nouara, Djida, Mouloud Habib, Aït Meslayen, Karima, Ouardia Aïssaoui, Nada Rihane et d’autres.

    Le seigneur  des paroles et le roi de la mélodie nous confie dans cet entretien, le secret de la gloire, et de  la réussite dans les deux domaines, l’identité et la musique.

     

     

    La Dépêche de Kabylie : Vous avez mené une carrière très riche, vous êtes musicien, compositeur et animateur :  quel est le secret de cette réussite ? 

    Hamid Medjahed : Ma carrière était très difficile, mais mon amour pour la musique, m’a aidé à suivre ce chemin, j’avais la chance de travailler ailleurs et de tenir le coup.

    J’ai fait ma carrière loin du commercial car je fais l’art pour l’art dans le respect de la musique. Je n’ai pas produit plusieurs CD parce que je cherche la qualité et non la quantité.  

     

     

    Parlez-nous de votre première escale dans la chanson et la musique kabyles ?

    J’ai commencé dans le domaine de la chanson très jeune, comme je suis né à Alger, je ne parlais pas kabyle. J’ai prononcé mes premiers mots à l’âge de 20 ans, et ce, grâce à la musique kabyle qui m’a permis d’apprendre la langue maternelle celle que je parle et que je chante aujourd’hui.

     

     

    Quelle est la première chanson que vous avez chantée en langue kabyle ?

    Au début, j’ai chanté les chansons de Cherif Kheddam c’est lui qui m’a révélé la chanson kabyle. C’est grâce à lui que je me suis rendu compte qu’il y avait un grand homme et qu’il faisait de la belle musique kabyle.

     

    Entre la parole et la musique de quel côté se penche Medjahed Hamid ?

    Je suis beaucoup plus attiré par la musique que par la parole, et ce à cause de mon enfance que j’ai vécue à la Casbah, d’ailleurs à l’école je m’intéresse beaucoup plus à la musique. Je suis plus versé dans la composition musicale que dans la poésie ou l’écriture.

     

     

    Vous êtes donc un amoureux de la musique, quelle est celle qui vous  attire le plus ? 

    Moi, je suis universel. J’aime toutes les musiques du monde entier, j’écoute et j’entends tous les grands genres de musique : du chaâbi, l’algérois, le kabyle, l’oranais, et même de la musique  française, anglaise, chinoise, russe.

    Je déguste tout. Je suis un grand amoureux de Jack Brel, Edit Piaf, Fayrouz. J’aime tout ce qui est beau car je le comprends.

    Pour moi la musique n’a pas de frontière, d’ailleurs  la chanson sans les paroles, elle parle, elle est une langue universelle.                 

     

     

    Votre regard sur la chanson actuelle ?

    De nos jours, il n’y a pas de création, malheureusement les jeunes chanteurs choisissent le chemin de la facilité, il font des non-stop et des reprises, ça ne fait rien de reprendre les chansons, mais ça devient trop, l’absence de la création est regrettable. Nous à l’époque, on écoutait les autres chanteurs mais on essayait de créer des nouveautés dans le domaine de la chanson et de la musique. D’ailleurs, cela ne fait qu’enrichir notre culture. 

     

     

    Après 40 ans de parcours pour la musique et la chanson kabyles, Medjahed Hamid, est-ce que vous avez réussi à atteindre votre Objectif ? 

    L’objectif on ne l’atteint jamais. En plus il ne faut pas l’atteindre, sinon on s’arrête et on stagne.

    On cherche toujours plus, et à mieux faire, et moi je suis de l’avis avec le proverbe qui dit «doucement mais sûrement».

    Aujourd’hui, je me rends compte que les gens aiment ce que je fais et ça me donne du courage pour avancer et progresser.     

     

     

    Votre dernier mot pour les lecteurs de la Dépêche de Kabylie et vos fans ?

    Je demande aux lecteurs du journal ainsi qu’aux férus de la musique de ne pas tomber dans la facilité, de savoir écouter une chanson afin d’apprécier la belle parole et la magie de la musique. Je termine, en saluant très amicalement mes fans.    

     

    Entretien réalisé par  Ouerdia Sait

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    HOMMAGE À NOUARA PAR TIMLILIT N IMAZIGHEN

    24/05/2009 14:48

    HOMMAGE À NOUARA PAR TIMLILIT N IMAZIGHEN


    Pour écouter l'émission de l'hommage rendu à Nouara, allez sur le lien :

     ftp://ftp.cfmb.ca/CFMB%20Audio%20Archives/

     et cliquez sur :

    05/23/2009 09:58     14,720,593 2009-05-23_2058.wma

    05/23/2009 10:58 14,719,075 2009-05-23_2158.wma

    05/23/2009 11:58     14,719,075 2009-05-23_2258.wma






    LE POETE À LA VERVE INTARISSABLE

    24/05/2009 03:21

    LE POETE À LA VERVE INTARISSABLE


    L’œuvre d’Aït Menguellet honorée à Tizi Ouzou

    Le poète à la verve intarissable

     

    L’allure athlétique, le verbe haut et beau, à 59 ans, Lounis Aït Menguellet n’a rien perdu de sa verve. Le sage garde tous ses dons. Ni philosophe ni penseur, tout juste poète, se définit modestement ce ciseleur de mots qui compte à son actif plus de 200 chansons.



    En signe de reconnaissance pour son parcours artistique et pour célébrer son anniversaire (Il est né le 17 janvier 1950), la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou organise une semaine d’activités à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Le coup d’envoi a été donné jeudi 15 janvier par le vernissage d’une exposition de peinture de Hallou Fariza. A travers une trentaine d’aquarelles, cette jeune artiste raconte, selon ses visions, les chansons de Lounis. Lmektub (le destin), Tamurt n tirga (le pays des rêves), Tibratin (les missives), Tafat n ddunitiw (la lumière de ma vie), Ssensla (la chaîne), Tameghra ( la fête), les tableaux exécutés d’une main de maître revisitent, via des couleurs chatoyantes, un pan de l’œuvre titanesque d’Aït Menguellet. La tâche étant des plus ardues.

    « Traduire la poésie relève déjà d’une gageure impossible, peindre les chansons d’Aït Menguellet, une à une, est, soit du domaine divin, ce à quoi seul un ange peut s’y frotter, soit de celui humain, auquel cas, il faut être un demi-dieu tel que fut Hercule pour accomplir un de ces travaux. Celle qui s’y est aventurée, Mlle Hallou Fariza, n’est ni déesse ni surhumaine, mais juste une jeune artiste, pétillante, naïve et foncièrement sincère. « Le défi et la gageure ainsi sont-ils admirablement relevés quand les sentiments cités dessus sont rehaussés par la passion, l’estime… J’allais dire l’amour qu’on éprouve en regardant l’œuvre », fait remarquer à ce sujet Hocine Haroun, un artiste peintre qui a contribué à cet hommage. Dans l’après-midi, le public était convié à une rencontre culturelle autour de l’œuvre de Lounis Aït Menguellet animée par Arezki Azzouz (Chaîne II).

    De nombreux artistes étaient présents. On citera Nouara, Slimane Chabi, Hassan Abassi, Ali Méziane, Djamel Kanoun et Bélaïd Abranis. Il y avait aussi des poètes et des hommes de culture et des amis de Lounis. Ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement ont témoigné par le biais de messages sonores ou écrits. Il s’agit notamment de Chérif Kheddam, Idir, Kamel Hamadi et Mohand Saïd Fellag. Le plateau artistique a été inauguré par Bélaïd Abranis qui a repris avec une touche de modernité Arjuyi (attends-moi), un des chefs-d’œuvre d’Aït Menguellet. La diva Nouara a puisé dans son riche répertoire qui l’a propulsée au firmament.

    La voix chaude et intacte malgré le poids des années, elle a épaté son auditoire. Elle avait chanté, en duo, avec Aït Menguellet il y a ... 40 ans. « J’écoute toujours ses chansons », déclare-t-elle en public. Hassan Abassi, lui, se contentera d’un « achaouik ». Toujours égal à lui-même, Slimane Chabi interprétera des chansons comiques. Djaffar Aït Menguellet rendra hommage à son père. Emouvant. Après le fils, place au papa. Avant même de gratter les fils de sa guitare, la salle s’enflamme. Applaudissements, youyous, hourras. Aït Menguellet est toujours prophète dans son pays.



    Par Ahcène TahraouI






    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS

    24/05/2009 03:19

    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS


    Il animera aujourd’hui un concert au Zénith

    Aït Menguellet à la rencontre de ses fans à Paris

     

    Après le récital à guichets fermés, donné à l’Olympia en octobre 2008, où de nombreux spectateurs n’ont pu l’écouter et les récents spectacles réussis à Lyon et à Marseille, Lounis Aït Menguellet retrouve à nouveau, aujourd’hui à 16h, la grande salle du Zénith (19e arrondissement de Paris), pour un concert rare.



    Paris. De notre bureau

    Celui-ci ne manquera pas, sans aucun doute, de faire le bonheur des milliers de fidèles qui le suivent maintenant depuis des années et tous ceux qui aiment la poésie propre et truffée de sens. Un concert unique considéré par l’artiste comme « une sorte de rétrospective qui répondra aux attentes de chacun ». Et Dieu seul sait combien sont distinctes les attentes de tous ceux qui ont pris l’habitude de « boire » ses mots et de « voyager » à travers les images que son cerveau façonne depuis près de quarante ans. Entre chansons d’amour, chansons à connotations sociétale ou politique, tout le monde trouvera, à coup sûr, son compte.

    Aït Menguellet a promis de « régaler » ses admirateurs avec un programme varié comprenant une bonne trentaine de chansons choisies d’une façon objective, mais retraçant, au final, les différentes étapes de sa carrière artistique. « Chaque chanson est un coup de cœur », a avoué l’artiste dans une conférence de presse tenue quelques jours avant le concert. Aït Menguellet sera accompagné sur scène de cinq musiciens dont son fils Djaâfar, qui joue aussi le rôle de chef d’orchestre. Excellent instrumentiste, doué musicalement, ce dernier a enrichi les chansons du père avec de nouvelles sonorités, grâce notamment à l’introduction de nouveaux instruments, comme la flûte, le banjo ou le gumbri, comme ce fut le cas lors de l’avant-dernier album. Lounis se dit fier de travailler avec son fils : « Je suis ravi qu’il ait choisi la chanson. Je lui écris les textes. Je suis content de la voie qu’il s’est tracée et il réussit bien. »

    Symbole de toute la Kabylie, respecté et aimé au-delà, l’artiste refuse toutefois le titre de chanteur engagé. « C’est un titre qui m’a été imposé. Mes chansons parlent des choses de la vie, de l’amour, pas seulement ce sentiment que l’on éprouve pour une femme, mais aussi pour les siens, pour sa culture, pour son pays. Mes textes sont des cris d’amour. » Loin de la politique et de ses tourments, le concert d’Aït Menguellet promet d’être dégoulinant de bonheur et de poésie. Un moment intense et exceptionnel qui maintient toujours tendu ce fil invisible qui lie ce monument de la chanson kabyle à ses millions d’admirateurs.



    Par Yacine FaraH






    HOMMAGE À BENMOHAMED PAR LA CHAINE 2

    24/05/2009 03:16

    HOMMAGE À BENMOHAMED  PAR LA CHAINE 2


    Soirée poétique à l’auditorium Aïssa Messaoudi de la radio nationale

    Le parolier Ben Mohamed à l’honneur


    Par Salah Benreguia

    L’émission live Ighzif à Yidh de la Chaîne II ne cesse de revisiter le patrimoine algérien, pour parler dignement et fièrement de ceux qui ont laissé leur empreinte notamment sur le tableau de la culture kabyle. Après le talentueux cinéaste algérien, Abderrahmane Bouguermouh, réalisateur du film la Colline oubliée, c’est au tour du grand poète Ben Mohamed d’être à l’honneur.  En effet, l’un des meilleurs ciseleurs de mots en langue kabyle a eu droit, durant toute la soirée de mercredi dernier, à un hommage digne d’un grand poète. Un statut que personne ne peut lui contester d’ailleurs puisqu’il a composé des poèmes pour Idir, Matoub, Takfarinas, Nouara, Djamel Allam, Mdjahed Hamid… Bref, les piliers de la chanson kabyle. 20 heures passées, l’auditorium Aïssa Massoudi est déjà plein à craquer. Ils étaient nombreux, hommes de culture, chanteurs et anonymes à
    l’ovationner à tout rompre.


    Commençant par une émouvante prise de parole, Ben, comme on le surnomme dans le monde artistique, a indiqué que la poésie est «sa thérapie, la façon de se soigner quand il se sent mal». Egalement animateur de plusieurs émissions radiophoniques durant les années 1970, Ben Mohamed a fait savoir que le premier poème écrit datait des années 1960, traite «le regard d’un enfant sur un homme en état d’ébriété».  Et son inspiration ne s’arrête pas de sitôt, d’autant que Ben a même propulsé Idir et Nouara au sommet de la musique universelle. En effet, il est l’auteur de Vava Inouva et des chansons mythiques de Idir, et l’immortelle chanson Je vous ai pardonné, interprétée magistralement par Matoub et Nouara. L’hommage rendu à ce grand poète, a été ponctué par des prises des paroles, et d’interprétation des chansons écrites par ce dernier. Mais, incontestablement,  l’intervention d’Aït Menguellet, présent à cette soirée, en a marqué plus d’un. Son hommage à son «ami» Ben a montré à quel point les deux poètes sont profondément liés. A ce propos, il dira qu’ils se rencontrent régulièrement pour débattre de la poésie et de son mode opératoire.
    «C’est un hommage très mérité. Je suis venu directement de France pour assister à cette rencontre. Je suis très content d’être là, car après tout c’est un ami», dira Lounis avec sa timidité légendaire. Et de gratifier plus loin le public par une chanson Ayarach nagh, Dzaïr Tamourthengh, (O les jeunes, l’Algérie est notre patrie).


    Le choix de cette chanson est dicté par le fait que Ben Mohamed, selon Lounis, admire la critique constructive. Hadjira Oubachir ou encore Slimane Chabi, poètes dans l’âme, ont abondé dans ce sens. Pour eux, cet autre monstre de la poésie kabyle est réputé pour sa modestie, sa simplicité, et surtout sa poésie profonde. Ayant côtoyé Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Ben Mohamed  a su marquer son époque par des textes poétiques, et surtout sa traduction, avec une fidélité hors pair, des poèmes et des textes des grands hommes de lettres européens et occidentaux. Un exercice, selon les différents intervenants, des plus difficiles. A l’occasion de cette rencontre, Ben Mohammed a gratifié le public d’un bouquet de poèmes en retour au bouquet de fleurs que les organisateurs lui ont offert. Comme revers de la médaille, le grand Idir a brillé par son absence, même par un appel téléphonique direct, du moins enregistré de l’Hexagone. 

    S. B






    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS

    22/05/2009 03:22

    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS


    Le chanteur Lounis Aït Menguellat était à l’affiche dimanche au Zénith de Paris pour un concert, après ceux qu’il a animés dernièrement à Saint-Etienne et Marseille.

    Le chanteur Lounis Aït Menguellat était à l’affiche  dimanche  au Zénith de Paris pour un concert, après ceux qu’il a animés dernièrement à Saint-Etienne et Marseille.          
    Les représentants de la presse nationale et française qui l’ont rencontré, samedi soir à Paris, ont (re)découvert un homme simple et fortement attaché  aux siens qui croit en toute humilité et modestie à son travail d’artiste.          
    "Je suis un faiseur de chansons. Une sorte de Meddah qui sème la bonne  parole de village en village, de ville en ville, là où ma communauté m’attend  et me réclame", répond-t-il, à une question sur l’un des qualificatifs les plus  utilisés par la critique pour le désigner comme chanteur, poète, sage, philosophe.         
    Ce qui devait être une traditionnelle conférence de presse, avec son  inévitable jeu de questions-réponses, s’est transformée en une discussion à  bâtons rompus conviviale et chaleureuse.         
    L’artiste refuse le titre de chanteur engagé. "C’est un titre qui m’a  été imposé. Mes chansons parlent des choses de la vie, de l’amour, pas seulement  ce sentiment que l’on éprouve pour une femme, mais aussi pour les siens, pour  sa culture, pour son pays. Mes textes sont des cris d’amour", dit-il.               
    Il reconnaît que la question identitaire a bien évolué et que de nombreux  acquis sont à l’actif des artistes de sa génération. "L’engagement du monde  artistique a porté ses fruits. Nos efforts étaient ceux de la reconnaissance  et non du rejet", précise-t-il.            Avec un certain recul, Aït Menguellat regrette un changement de pratiques  et "les calculs égoïstes de certains qui ne cherchent qu’à défendre leurs  intérêts (à)".       
    Le concert du Zénith est le second à être organisé à Paris, après celui  de l’Olympia, qui a eu lieu il y a quelques mois. Pour cette fois-ci, Aït Menguellat  compte "régaler" ses admirateurs avec une bonne trentaine de chansons figurant  au programme.
    "C’est une sorte de rétrospective qui répondra aux attentes de  tout un chacun. Des textes puisés de mon répertoire pour retracer les différentes  étapes de ma carrière artistique. Le choix a été fait d’une manière subjective.  Chaque chanson est un coup de cœur", dira-t-il.
    L’artiste sera accompagné sur scène, comme à l’accoutumée par  son fils Djaffer, qui s’apprête à éditer son troisième album. Le moment fort  sera ce duo "père-fils" qui interprètera "Ammi" (mon fils), une sorte d’adaptation  de l’œuvre-phare du penseur Machiavel "le Prince".         
     Lounis se dit "fier" de son fils Djaffer. "Je suis ravi qu’il ait choisi  la chanson. Je lui écris les textes. Je suis content de la voie qu’il s’est  tracée et il réussit bien", dit-il avec sourire.         
    En plus de la chanson, l’artiste se consacre à la publication d’une  revue, "Passerelles", au sein de laquelle il assure la fonction de conseiller  culturel.
    "Nous nous efforçons d’assurer sa régularité, en dépit des coûts  exorbitants. Nous la publions à perte, mais elle doit exister car elle comble  un vide", a-t-il estimé.          
    Il est également à l’origine de la publication d’un recueil des textes  de ses chansons. 157 au total. L’ouvrage, publié à compte d’auteur est aujourd’hui  épuisé. "Une réédition est en cours de préparation avec une nouvelle maquette", a-t-il indiqué.          
    Toutefois, le nouvel album d’Aït Menguellat tant attendu par ses fans  tarde à venir. "C’est vrai, cela fait cinq ans que je n’ai pas édité de nouvel  album. Je suis en manque d’inspiration. ça viendra au moment opportun. L’inspiration  ne se commande pas", a-t-il assuré.          
    Sur ses rares apparitions sur les scènes nationales, il a expliqué que  cela s’explique par un problème de rentabilité. "Nous ne disposons pas de  salles suffisamment grandes pour accueillir un grand nombre de spectateurs et  qui permettent de réduire les prix du billet. L’organisateur du spectacle veut  rentrer dans ses frais. Il n’est pas question que le prix de la place soit hors  de portée de mon public", a-t-il expliqué.          
    Une consolation pour ses fans : Aït Menguellat est programmé dans le  cadre du festival culturel panafricain, prévu à Alger. L’occasion sera offerte  au chanteur d’aller à la rencontre de son public.




    ENTREVUE EXCLUSIVE DE MEDJAHED HAMID À MONTRÉAL

    18/05/2009 18:06

    ENTREVUE EXCLUSIVE DE MEDJAHED HAMID À MONTRÉAL


     http://www.kabyle.com/kabylecom-quebec-interview-exclusive-de-medjahed-hamid-2381-180509

    Montréal

    Qui ne connait pas Medjahed Hamid, cet artiste de grand talent, humble et discret ? Ses chansons sont des oeuvres que son public ne cesse d'écouter depuis plus de 20 ans déjà (Taos, en hommage à Taos Amrouche, A Yul, Im debren, ...). Auteur, compositeur, interprète, Medjahed Hamid a donné toute sa vie à l'art, à sa culture qu'il porte dans son coeurMedjahed a fait connaître et aidé plusieurs jeunes artistes avec son émission "Ighennayen u zekka" ou "les artistes de demain". Nous avons saisi l'occasion de sa visite à Montréal pour lui poser quelques questions.

    Medjahed Hamid et Adjour Zaher

    Ould-Hamouda : Azul M. Medjahed et Bienvenue.

    Medjahed Hamid : Azul merra fellawen 
    Vous êtes venu à Montréal dans le cadre d’un spectacle, qui était une réussite, pouvez-vous nous en parler ?
     
    Je dois tout d’abord remercier le public qui est venu, un public qui connaît Medjahed Hamid, qui m’a émerveillé et surpris, qui m’a écouté avec respect. Je tiens à remercier   et féliciter « Azul de Kabylie » particulièrement Tassadit Ould-Hamouda car c’est grâce à elle que j’ai eu la chance de rencontrer les familles de Montréal, d’Ottawa et d’ailleurs.
     
    Je suis très heureux d’être venu et je reviendrai sûrement, ce n’est que partie remise.
     
    Je tiens aussi à remercier Zaher Adjou, Mourad Itim ainsi que  tous les musiciens qui étaient à la hauteur malgré le peu de répétitions. Je me dois aussi de féliciter le personnel Technique de la Salle « le Château », qui a su répondre à ce que je souhaitais en matière de son.
     
    M. Medjahed, vous êtes dans le domaine de la chanson kabyle depuis maintenant 40 ans, pouvez-vous nous dire comment vous en êtes arrivé car ce n’est pas du tout simple ?
     
    À l’âge de 7 ans, en sortant de l’école à 5h de l’après-midi, un jour par pur hasard, j’ai entendu des sonorités musicales venant d’un local appelé « l’étoile du matin ». J’ai été attiré, la porte étant fermée, par curiosité, j’ai regardé par le trou de la serrure et je ne pouvais voir que 2 ou 3 musiciens. Le lendemain, c’est la même chose, et j’ai continué ainsi tous les soirs. Des fois je m’oubliais et je restais jusqu’à 8h et en rentrant à la maison, je recevais la correction de mon père.
     
    Étant né à Alger « La Casbah » je ne connaissais pas le Kabyle en grandissant j’étais plus attiré par la musique universelle, orientale et algéroise.
     
    Ma première guitare, je l’ai achetée lors de ma première paie et je m’entraînais à partir de l’âge de 15/16 ans.
    Un jour, comme par hasard, j’ai écouté une chanson Kabyle qui s’intitule « Ach nezman » dont j’ignorais l’interprète qui, en fait était Chérif Kheddam. J’ai été agréablement surpris car ne comprenant pas le Kabyle, j’avais plutôt compris la composition musicale et je m’étais dit comment un Kabyle puisse faire ce genre de Musique, c’était l’algérois qui parle…, alors j’ai cherché à connaître le compositeur de cette œuvre et on m’a dit que c’était Chérif Kheddam. À partir de là, j’ai commencé à m’intéresser à la chanson kabyle.
     
    Ayant appris que cet artiste présentait une émission « ighenayen uzekka » que j’écoutais à partir de 1967, à l’époque c’était la guitare et Derbouka qui primaient, je me suis abstenu de déposer ma candidature. Par l’intermédiaire d’amis, je me suis inscrit à une autre émission qui s’intitule « Le Music-hall  si-radio», émission de Kamal Hammadi présenté par Achrouf Yidir et M’henni.
     
    Ce jour-là, j’ai rencontré les musiciens que je voyais par le trou de la serrure. J’ai chanté ma première chanson avec eux et je leur ai demandé leur avis. Ils étaient surpris par la composition de ma chanson et par le fait que je leur donne le mode de la musique et la note principale (bayati-sol). Ils sont devenus mes premiers auditeurs et c’est grâce à la chanson kabyle que je me suis mis à apprendre le kabyle à l’âge de 20 ans (en 1969).
     
    Vous venez d’enregistrer 3 albums 2007-2008 alors que vos chansons étaient très connues et appréciées du public, pourquoi avoir attendu tout ce temps avant de les éditer ?
     
    Medjahed Hamid: J’avais la chance de travailler ailleurs, la musique pour moi était une passion et je faisais ça par plaisir. Je me devais donc de respecter ce que je faisais. Ayant des principes, j’ai mis de côté mes chansons, je n’acceptais pas de me mettre à genoux devant les éditeurs.
     
    Après beaucoup d’insistance de mon public, j’ai connu M. Chafaa de Mâatkas-Music grâce à un jeune manager, Boudjemaa, qui a été l’intermédiaire. Cet éditeur étant sérieux, on a discuté 5 minutes et on réglé le problème « qualité, conception, maquette, etc. ».
     
    Certains disent que la chanson kabyle a regressé ces dernières années, qu’en pensez-vous ?
     
    La chanson kabyle n’a pas regressé et ne regressera jamais, par contre, ce sont les chanteurs qui regressent. Il faut que le public sache que la chanson kabyle manque de créateurs qui font de la recherche musicale, chose très regrettable, heureusement il existe certains jeunes chanteurs qui apportent un nouveau souffle, même s’ils ne sont pas nombreux, la qualité aussi petite qu’elle soit, l’emporte sur la médiocrité aussi nombreuse qu’elle soit.
    La qualité reste, et la médiocrité ne peut pas perdurer.
     
    J’ai entendu dire que vous êtes en train de préparer un nouvel album avec Nouara, est-ce vrai ?
     
    Effectivement, Abdelmadjid Bali, Nouara et moi-même sommes en atelier depuis déjà 2 ans,. Nous avons préparé 8 nouvelles chansons, la prochaine étape, sera le studio.
    Que tous ceux qui attendent cet album patientent un peu. Un travail de qualité demande beaucoup de temps.
    Le retour de Nouara sera un événement exceptionnel car cette grande dame a beaucoup donné à la chanson Kabyle et que celle-ci ne lui a rien donné en retour.
      

    Avez-vous d’autres projets en vue, à part l’album de Nouara ?

    Je vais m’atteler à préparer mon 4ème album pour éditer mes nouvelles chansons que j’ai en réserve depuis plus de 10 ans pour me consacrer plus tard à un 5ème album avec d’autres nouvelles chansons avec une recherche plus accentuée afin de profiter de la nouvelle technologie.
     
     Vous ne participez pas à beaucoup de spectacles à l’étranger, pour quelle raison ?
     
    Il est vrai que cette question est à sa place. J’ai un problème de musiciens, mes chansons demandent un ensemble orchestral qui exige beaucoup de répétitions pour un spectacle de grande qualité car tout le monde sait que je ne fais pas de la chansonnette.
    J’aime la perfection, le public aussi aime la perfection et je ne veux pas le décevoir et aussi longtemps que ces exigences ne sont pas remplies, je ne me hasarderai pas à détruire ce que je construis depuis 40 ans. D’ailleurs (la preuve) vous avez sûrement remarqué que le public qui est venu me voir à Montréal n’est pas venu pour danser bien au contraire, il est venu pour me voir et surtout m’écouter. Ce public mérite mon profond respect , ma gratitude et mes sincères remerciements. De l’avoir vu m’accueillir à mon entrée sur scène, se mettre debout, j’ai su que j’avais eu raison d’avoir eu peur de le décevoir..
     
    Quand reviendrez-vous à Montréal ?
     
    Je voudrais dire à tout le public venu, les amis que j’ai rencontré, que je repars en Algérie heureux et que je leur promets de revenir si l’occasion m’est permise pour les rencontrer de nouveau. Ce public est cultivé. Un public pareil est malheureusement rare de nos jours. Je lui renouvelle mes remerciements du fond du cœur – Tanemirt.
     
     
    Quelques questions à Mme Medjahed Farida :
     
    T. Ould-Hamouda : Mme Medjahed, comment était M. Medjahed avant de venir à Montréal pour le spectacle ?
     
    Mme Medjahed : Il a beaucoup travaillé avec son musicien Zaher Adjou. Il s’est  beaucoup inquiété quant au déroulement du spectacle avec les autres musiciens qu’il ne connaissait pas (ceux de Montréal), il s’est fait du mauvais sang aussi pour la sono
    La veille du gala, il était très stressé. Lors des répétitions il a vu les musiciens, il a travaillé avec eux et pour lui ce n’était pas suffisant les 2 répétitions faites.
     
    Malgré toutes les difficultés, tout l’orchestre a compris les directives et le courant est vite passé entre eux. Ils se sont bien entendu sur le déroulement du spectacle.
     
    Mme Medjahed, avez-vous l’habitude de voir les spectacles de votre époux ?
     
    C’est la première fois que j’assiste à un spectacle de Medjahed Hamid, jes suis très contente de voir l’accueil chaleureux qui lui a été réservé par le public. J’ai constaté aussi le grand respect que le public porte à mon époux. J’ai ressenti qu’il était en symbiose avec son public., ceci lui a permis de réussir son spectacle et d’être très à l’aise sur scène.
     
     
    Entrevue réalisée le dimanche 11 mai 2009 à Montréal KABYLE.COM D.R.
    par T. Ould-Hamouda
     

     






    ÉCOUTER MEDJAHED HAMID SUR TIMLILIT N IMAZIGHEN

    10/05/2009 17:51

    ÉCOUTER MEDJAHED HAMID SUR TIMLILIT N IMAZIGHEN


    05/09/2009 09:58     14,719,075 2009-05-09_2058.wma

    05/09/2009 10:58 14,720,593 2009-05-09_2158.wma


    05/09/2009 11:57     14,720,593 2009-05-09_2258.wma

    ftp://ftp.cfmb.ca/CFMB%20Audio%20Archives/






    De Paris à Marseille pour voir Ait-Menguellet

    10/05/2009 16:57

    De Paris à Marseille pour voir Ait-Menguellet


    A vrai dire, le voyage a commencé au départ d'Alger. Mercredi dernier, aux alentours de 18 heures. Aéroport Houari Boumediène. La voix de l'hôtesse annonce l'embarquement des passagers du vol de la compagnie aérienne Aigle Azur en partance pour la capitale française.

    n  De notre envoyé spécial à Paris, Djaffar Chilab

     

    A bord de l'Airbus 321, l 'accueil et le service sont très aimables et courtois. Un décollage sans heurts, près de deux heures de vol tranquille, durant lesquelles on vous sert à satiété des sourires sincères, une disponibilité continue, un dîner chaud... puis un atterrissage en douceur, et tout le monde débarque avec soulagement à l'aéroport d'Orly. L'heure indiquait 21 heures passées... La nuit à Paris n'est pas forcement ce que l'on pense.

    Elle est mouvementée, grouillante, et à la fois tout ce qu'il y'a de plus terne. Enfin, tout dépend de... Paris où on est. Paris de Montreuil, Paris Ile-de-France, et Paris de Barbès ne sont pas du tout les mêmes... C'est comme dans un cursus scolaire: c'est des...classes. Le temps aussi passe à rythme différents. C'est selon... Bref. Le lendemain, jeudi à la mi-journée. La gare de Lyon grouille de monde. On y voit et on entend de toutes les couleurs. Y a tout de même moins de Chinois qu'à... Alger ou Tizi. Au milieu de la foule, un personnage peu ordinaire attire son entourage. C'est Jean Dujardin accompagné de la fameuse fille, Alexandra Lamy. Le couple célèbre des écrans de la télévision française, Un gars et une fille pressait le pas derrière un chariot bien chargé. Sur les quais, ça va dans les deux sens. Au milieu, les locomotives sifflent sans trop déranger.

     Le départ du TGV en partance pour Marseille est imminent. A 13h15, les haut-parleurs annoncent la fermeture des portes. A l'intérieur des voitures, on annonce les mesures d'usage : Le respect du numéro du siège affecté sur le billet, le téléphone portable est toléré uniquement sur mode silencieux. Pour appeler ou répondre il faut rejoindre les paliers. Les voitures sont en duplexe. Dans le langage de chez nous, c'est des voitures à... 1re étage. L'habillage des salons est luxueux. Tout est clean.

    Tout est à disposition. Les sièges sont des fauteuils, réglables dans tous les sens, équipés individuellement de tablettes et d'une... lampe à cheville.

    La chenille se mouvait à vive allure vers le Sud. A bord, un passager particulier qui a l'habitude des déplacements : le directeur général de Aigle Azur, M. Idjerouidene allait à Marseille pour superviser en personne la tombola prévue en marge du concert de Aït Menguellet. Sa compagnie sponsorise l'évènement initié par la boite ResPublika. Aigle Azur s'est engagé à offrir des billets d'avion aux heureux gagnants tirés au sort.

     

    La rencontre avec Djura dans le TGV

     

     

     Le patron de l'Aigle Azur devisait longuement dans la voiture du restaurant avec Djura (Djouhar du groupe Djurdjura) dont il faisait la rencontre sur place par pur hasard. Elle, elle se rendait dans la ville phocéenne dans le cadre de son travail. Elle prépare un Master classe. Dans la foulée, elle révèle qu'elle est sur plein de projets, comme ce rendez-vous qu'elle projette pour "vraisemblablement fin octobre" à la mythique salle parisienne, L'Olympia pour fêter les 30 ans de carrière du groupe.

    "Chanter éventuellement en Algérie, et pourquoi pas à Tizi-Ouzou, serait un rêve qui se réalisera. Ce serait pour moi une immense consécration, le concert de ma carrière. C'est fou, mais c'est celle-là la réalité : En 30 ans de chants, je n'ai jamais eu ce privilège de me produire chez moi. J'ai pourtant fait presque tous les pays du monde...".

    De confidence en confidence, Djura finira par lâcher une autre tentation qui lui tient à cœur: Bien assurer la réussite du grand Zénith qui serait projeté pour le 28 juin prochain en hommage à Matoub Lounès. Elle dit qu'elle a accepté la mission de directrice artistique qu'on lui a confiée. “Ça sera un grand évènement, et tous les grands noms de la chanson kabyle seront là. Ferhat, D'da Cherif (Cherif Kheddam), Akli D... ont déjà confirmé leur présence, comme d'autres dont je n'ai pas les noms”.

    En attendant, Djura promet de faire de son mieux pour ne pas rater le concert d’Aït Menguellet de la soirée. Le TGV avait abouti à la gare Saint Charles de Marseille peu après 16h30. Dehors, les drapeaux sont en bleu blanc rouge, les voitures quasiment toutes immatriculées 13 mais ça sent trop le bled... C'est un autre Alger. Et ce n'est pas exagéré, surtout aux environs du marché aux puces. On ne se sent nullement dépaysé. "La chique en pochette" est abondamment proposée, Rym aussi…

    On y vend à la criée, comme au square. Les enseignes des boutiques agrémentent le reste. C’est du "Hallal" partout. Mais ça ne vous prémuni en rien de la grippe porcine… Sur place, l'on comprend mieux pourquoi on la désigne de la...49ème wilaya d'Algérie. Ou encore quand certains qui embarquent dans le TGV pour Paris avancent qu'ils "montent"... en France.

     

    Marseille, cette ville bleu, blanc, rouge aux allures d’Alger

     

     

    Des jeunes Kabyles rencontrés à la Canebière évoquent déjà le prochain OM - JSK projeté dans le cadre d'un nouveau tournoi méditerranéen prévu cet été au Vélodrome. Pour eux, le départ scellé de Gerets et l'arrivée annoncée de Deschamps ne les passionnent pas trop. A la Madrague, chez d'autres ça commente plus sur le dernier spectacle de Fellag qui se produit actuellement dans la ville. Certains laissent parraître une certaine  frustration vis-à-vis de l'artiste : "On ne sent plus qu’il s’adresse à nous les Algériens. D'ailleurs c'est les autres qui vont le voir", assène Amirouche. "Il est en train de changer de public. Et si on le boude, c'est que quelque part même si ce qu’il fait, fait toujours rire mais ça ne nous amuse plus. Ça nous frustre plus que ça nous fait éclater. Hier, par exemple, il n’y avait que les gens du 8ème, en plus c’est des vieux (8ème Arrondissement : un quartier typiquement français) qui sortaient de la salle en fin de spectacle…"

    Des commentaires qui résument en somme la polémique que soulève ce dernier spectacle de Fellag, Tous les Algériens sont des mécaniciens  au sein d’une frange de la communauté émigrée sur le sol français. Cela dit, Fellag fait toujours recette. Quasiment tous ces spectacles affichent complet. A Paris, il s'est produit pendant plusieurs soirées, et à chaque fois ce fut à guichets fermés. Mais là n’est pas le sujet non plus.

    La suite, elle se passe du côté de la salle de spectacle du palais des expositions. C’est là que Lounis Aït Menguellet est à l’affiche. Le concert était prévu à 20h30. Il n’était pas encore temps, mais cela faisait déjà un moment que les fans commençaient à rallier les lieux.

    On arrive en familles et entre potes. Kamel est venu de Montpelier : "Le verbe d’Aït Menguellet n’a pas d’égal. Cela fait longtemps depuis que je ne l’ai pas vu sur scène. Je suis parti du pays depuis maintenant bientôt trois ans et je n’ai pas encore mes papiers. Mais je m’en fous, je suis venu".

    Ali Ferhati, l’artiste établi depuis peu à Marseille n’a pas aussi laissé passer l’occasion sans venir partager ces joyeuses retrouvailles autour de Lounis Aït Menguellet. L’infatigable Ouahab, cousin de l’artiste était cette fois également là.

     

    Ali Ferhati et… les Zidane étaient là pour Lounis

     

     

     Et puis, attachement aux sources quand tu nous tiens, les Zidane était là. Ami Smaïl (le père de Zénidine), tout le monde l’appelle comme ça affectueusement, a tenu à marquer sa présence en famille s’il vous plait pour faire honneur à l’artiste mais aussi à Meziane Idjerouidene, un ami de la famille, qui leur a lancé l’invitation.

    "On n’a pas chaque jour l’opportunité de voir un chanteur qu’on apprécie, et puis Méziane a de ma part l’affection que j’ai pour mes enfants, donc je suis là avec un plaisir doublé si je peux dire ainsi…" Entre les membres de la famille ça converse le plus normalement du monde en kabyle. Autour d’eux, on réalise ça avec beaucoup de réjouissance. Cela se passait dans le hall de l’entrée, juste avant le coup d’envoi du concert. Djura avait déjà pris place, au milieu du carré des invités. C’est à l’heure indiquée que Kamel Tarwihth fera son apparition sur scène pour lancer la soirée.

    Le début se fera avec la tombola annoncée d’un des sponsors de la soirée, Aigle Azur en l’occurrence. Méziane le directeur général qui avait dans un premier temps prévu de faire gagner deux billets d’avion sur les lignes qu’assure sa compagnie se montrera finalement plus généreux en voyant que les deux gagnants sont toutes les deux des filles.

    Finalement même les deux autres tirages seront avérés à l'actif de deux autres filles... "Que voulez vous que je fasse, heureusement que cela s'est fait devant vous...", finira t-il par balancer avec un large sourire en souhaitant à tous les présents un bon spectacle, et surtout de rester fidèles à Aigle Azur... Puis c’est au tour de l'animateur en vue de Berbère TV de reprendre son spetch par un sublime portrait d'annonce de l'artiste vedette de la soirée. Aït Menguelet, précédé de son orchestre, fera alors son apparition sous une musique d'entrée emballée de son répertoire et des you-you qui fusaient de la salle.

    Il enchaîne alors les titres qu'on lui connait. Lounis menait la salle à sa guise, il était maître du rythme.

    A "Mouqlent walen", "Ouryitsadja...", les fans réagissent toujours au succès comme si c'était juste hier. Ce qui a peut-être stimulé l'artiste à faire son show d'un souffle. Pas d'entracte, juste de petites pauses histoire de reprendre le souffle entre deux chansons...

    Il y'avait de la concentration, de l'ambiance, mais surtout de la communion entre l'artiste et son public marseillais qu'il retrouve une année après son dernier passage dans cette ville..."algérienne" régit par la loi française. En fin de spectacle, Lounis a eu plein de surprises : Il ne s'attendait pas par exemple que des membres de la famille Zidane dont le père et le frère Farid le rejoignent sur scène. ça lui a rajouté de l'émotion. Et cette femme qui venait lui présenter son foulard qu'elle garde depuis 20 ans.

    Depuis, Lounis a eu à apposer dessus plusieurs autographes qui renvoient à chacun de ses récitals donnés en France que la bonne femme n'a bien entendu pas ratés. "Je me souviens bien de ce foulard mais franchement pas spécialement de la dame. Oui ça me fait un truc au fond de moi. C'est ce genre de marques qui font que je suis encore là, que je tiens toujours.

    Et ça ce n'est pas propre à Aït Menguellet. Tous les artistes vous diront la même chose", se confiait-il avant de rejoindre la grande foule qui s'agglutinait à la sortie du hall pour la séance souvenir et dédicace... C'était le moment des au revoir... Rendez-vous est désormais pris pour le prochain spectacle du poète : ça sera le 17 mai prochain au Zénith de Paris.

    D. C.

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    Medjahed Hamid à l'émission Timlilit n Imazighen

    10/05/2009 15:57

    Medjahed Hamid à l'émission Timlilit n Imazighen


    Medjahed Hamid à l'écoute sur Timlilit n Imazighen le 9 mai

    Le magazine culturel Timlilit Imazighenes diffusée chaque samedi de 21 h à minuit sur les ondes 1280 am Montréal ou sur  www.cfmb.ca, consacrera l'émission du samedi 9 Mai au chantre de la chanson kabyle Medjahed Hamid.
    Rencontré par les animateurs de l'émission lors de son grand spectacle du 2 Mai dernier, Medjahed Hamid a donné une longue interview enrichisante sur son parcours de 40 ans dans le domaine de la musique, chant et travail radiophonique.
    Le maestro revient sur l'ensemble de son oeuvre et sur son émission fétiche " Ighennayen uzekka", chanteurs de demain, diffusée sur les ondes de la radio nationale amazighe chaine 2 depuis 1984.
    Medjahed Hamid a revélé d'autres surprises à ses fans sur ses projets à venir.
     
    Soyez à l'écoute sur 1280 am Montréal.

    Commentaires

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    thanmirth a da hamid

    Portrait de Anonyme

    je tiens a remercié hamid pour son gala du 2 mai qui a été exeptionnel et a la hauteur de l`attente du public avec les notes de ta mendole que j`ai bien savouré  c`est du vrais (FEN) je tiens a signalé la chanson qui ma vraiment toucheé AMASSA KOULECHE ADIBANE finallement tu as raison.
    j`éspére que tu reviendras une autre fois inchallah pour un  autre gala. saramghak thoughzi laamar la kabylie a besoin encore de toi .
    afoud igarzen.
    malek de montréal
     
     

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    émission en ligne medjahed hamid

    Portrait de Anonyme

    SVP est ce que on peut avoir l'émission avec Medjahed hamid en ligne sur kabyle.com pour l'enregistrer pour mes archives personnels.  Je vais essayer de l'écouter sur internet le samedi soir sur le site déjà annocé de l'émission thimlith imazighen Montréal, je ne sais pas si je pourais l'enregistrer au meme temps en diffusion . Merci beaucoup de me rendre ce service.
    Hamlat vgayet.

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    azul

    Portrait de Anonyme

     azul i wid illan di latlantic akkin, 
    je souhaite vivement que ceux qui ont eu la chance d'assister au spectacle de medjahed hamid et qui ont eventuellement filmé des séquances , d'avoir la gentillesse de nous faire partager ces moments .
    tanmirt  
    mohand di lparis

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    merci pour Medjahed

    Portrait de Anonyme

    C'était formidable le spectacle de Medjahed Hamid le samedi dernier, quel plaisir d'écouter les notes musicales bien étudiées et on a eu aussi droit à un petit cours de musique durant le spectacle, merci M. Medjahed. Je tiens aussi à remercier l'équipe de thimlilith imazighens pour cet entretien qu'on écoutera avec joie ce samedi 9 mai.
    Yamina une fidele auditrice.

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    Benvenue à Montréal

    Portrait de Anonyme

    Bonjour! Je tiens à remercier le Grand Medjahed pour le gala du 02 mai. C'est réussi à cent pour cent ad-yessughzef rebbi tâamri-k. Aussi, je profite pour rendre un grand hommage au public kabyle qui a écouté Medjahed religieusement durant ce gala. Si medjahed me lit, je lui pose une question qui me tient à coeur depuis déjà plus de 30 ans. J'espère qu'il me répondra lors de l'émission: Comment avez-vous pu faire le montage musical dans la chanson en hommage à Taous Amrouche? Dans cette chanson, en effet, la voix d'outre tombe de Taos Amrouche répondait aux questionnements de Medjahed. 
    Kaci Ait Mellikeche






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