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TAFSUT AUX WEEK-ENDS DU MONDE
10/07/2010 20:19
TAFSUT AUX WEEK-ENDS DU MONDE : SAMEDI 17 JUILLET 2010 À 16 H00 ET À 17H00
PARC JEAN-DRAPEAU
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TAFSUT À LA FÊTE DES ENFANTS DE MONTRÉAL
10/07/2010 20:17
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TAFSUT AUX WEEK-ENDS DU MONDE
10/07/2010 20:13
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FÊTE DES ENFANTS DE MONTRÉAL LE 15 AOÛT 2010
10/07/2010 20:11
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Evocation Zerrouki Allaoua / Un dandy à la voix sublime
07/07/2010 04:26
Surnommé le rossignol de la chanson kabyle par la maison Pathé Marconi, qualifié de chanteur de charme par Rachid Mokhtari, Zerrouki Allaoua fait quasiment l’unanimité autour de sa personne et de son art : il est considéré par tous comme un grand monsieur de la chanson kabyle.
La voix, le style, le look de jeune premier qui lui sont particuliers, font de lui, un artiste entier qui a marqué d’une empreinte indélébile son époque et qui continue encore à impressionner bon nombre de mélomanes. Issu d’une famille pieuse, Zerrouki Allaoua voit le jour un certain 5 juillet 1915 au village Akrouma, dans la région de Seddouk. Son père, Seghir Ben Arezki, du village Izerrouken d’El Flaye, Imam à Aït Aïdel, et sa mère, Azzoug Ouardia du village Amalou de Seddouk qui ne badinaient pas avec la tradition, refusèrent de l’inscrire dans les écoles publiques ouvertes par le colonisateur, encore moins dans les couvents des pères blancs. Voulant par là, le préserver de l’acculturation et lui éviter d’être un renégat, un «m’tourni». Il suivra donc un enseignement traditionnel à la zaouïa de Sidi M’hand Ou Yahia où l’essentiel du programme consistait en l’apprentissage par cœur du coran et de quelques passages de certains grands jurisconsultes, notamment le faqih kabyle, Sidi-Khlil. L’enfance de Allaoua ressemblait, pour ainsi dire, à celle de la majorité des enfants kabyles. La misère qui frappait la Kabylie à cette époque, poussait les familles à faire travailler même leurs petits enfants. Aussi, l’école coranique, il ne la fréquente que quelques temps. C’est un fait qu’à cette époque, un écolier était une charge pénible pour la famille. Son enfance et son adolescence, comme la plupart des garçons de sa région, seront donc naturellement consacrées aux travaux champêtres et au gardiennage du bétail. Commençant très tôt à toucher de la flûte et à chanter les vieux airs kabyles, il développe un penchant pour la chanson. En grandissant, sentant sa vocation artistique prendre peu à peu forme, il décide d’en finir avec la vie de petit paysan que sa famille lui a imposée. Il part chercher fortune dans la ville de Béjaïa où il exercera divers petits métiers. Dans cette ville bouillonnante, «âme des Kabyles», selon l’expression chère à Cherif Kheddam, Zerrouki Allaoua va perfectionner son art, grâce au contact des Cheikh Saddek Abdjaoui, Boudjemaâ Kadim, Mahmoud Baâli et Larbi Abelwahab. Les cours, les conseils et les encouragements que lui prodigueront ces grands noms de la musique andalouse, étonnés et impressionnés par sa voix, seront déterminants pour sa carrière artistique. Il commence donc à chanter, mais il va rapidement déchanter. Car, chanter en kabylie, à cette époque-là, était très mal vu. On chante et on joue des instruments de musique dans des cercles restreints, loin des villages, à l’abri des regards. Des cas de villageois condamnés à payer de fortes amendes, pour avoir traversé le village avec une mandoline ou une guitare, sont légion dans ce triste vieux temps. Mal vu, le musicien ou le chanteur doit se cacher, pour ne pas dire se comporter en paria, pour échapper aux foudres des gardiens de la morale. Zerrouki, élégant, toujours tiré à quatre épingles, de surcroît chanteur, ses retours à son village natal, ne sont pas du goût de sa famille, ni des villageois qui ne voyaient en lui qu’un dandy oisif, pour ne pas dire un bon à rien, qui risque de faire des siennes. Mais, «chanter», pour Zerrouki, contrairement à ce que pense sa société d’alors, n’est pas un sot métier. Pour fuir cette atmosphère suffocante qui l’empêche d’aller au bout de ses rêves, d’exploser, de donner la chance aux chansons, il ne tardera pas à embarquer, au début des années quarante, pour la France. C’est là, qu’il va enfin donner à sa vocation sa pleine mesure. Sa rencontre avec de célèbres artistes comme Mohamad el Kamel el Lili Labassi lui fait pousser carrément des ailes. Si dans son douar, ou à Bougie, il ne chante que de façon marginale, «timidement», en France, tout en exerçant le métier de mineur aux mines de Rochebelle, dans le département du Gard, Il chante superbement à des compatriotes que le déracinement a rendus plus réceptifs. Avec d’autres musiciens, il écume les cafés nord-africains et sème ses chansons à tous vents. Son premier disque contenant deux chansons, une en arabe (ya Lahbab elyoum kiffah), et l’autre en kabyle (Tilifoun sonni, sonni), sort en 1948 chez Pathé Marconi. Sentant peut-être que son art peut le nourrir et écœuré par les dures conditions de travail dans les mines, il se consacre désormais totalement à la chanson. Il chante et il enchante ses compatriotes nostalgiques de sa voix envoûtante. Il chante l’exil, la femme aimée, la séparation, le pays natal... Nouara, sa bien-aimée qu’il a laissée au pays natal va devenir son égérie. Son ombre traverse de long en large sa poésie. En 1950, il rentre au pays pour l’épouser et l’emmener avec lui en France. Ayant appris que son mari a une liaison avec une française, elle, la kabyle, intraitable sur ces questions, rompra rapidement avec lui et rentrera au pays, où elle épousera la cause nationale, en rejoignant les rangs de l’ALN. Les brèves retrouvailles de 1955 ne changeront rien à la situation. Le couple se disloquera définitivement et Nouara tombera plus tard, entre 1958 et 1962, en martyre au champ d’honneur. Lui, organisant des galas au profit de la Fédération de France, participe aussi à sa manière, à la Guerre de libération. Continuant à affiner son art et à enregistrer chez Marconi, Zerrouki, en artiste kabyle en avance sur son temps, introduira le piano et le violon dans la chanson kabyle. La tournée qu’il a organisée en 1965, accompagné par l’orchestre de Cheikh Missoum, à travers le pays, était finalement un adieu. L’accident de la route qu’il a eu en France en compagnie de Dahmane El Harrachi, même s’il ne l’a pas tué sur le coup, aura raison de lui. Il meurt le 17 novembre 1968, à 53 ans à l’hôpital Saint André des Arts, à Paris, en France, où il repose au cimetière du Père Lachaise. Son répertoire quoique maigre, - une trentaine de chansons en tout, mais dont seulement 20 chansons (arabe et kabyle), ont été répertoriées dans les archives de la Chaîne II -, est fort parlant. El Babour (le bateau), A tassekurt (ô perdrix), Sidi Aïch, Tskhilek attir (s’il te plait ô oiseau messager !), D acu I guerbeh (qu’a-t-il gagné ?), Lewjab n wassen, ay Aziz attas itezhid, Yougi ad yuyal, Yemma yemma zehriw i mut…chantent encore aujourd’hui la grandeur de ce chanteur immense.
Cet artiste qui apparaît comme un véritable personnage d’une tragédie grecque reste à découvrir et à redécouvrir. Certains de ses poèmes restent à ce jour, inédits. Des bandes d’enregistrement de ses galas, à l’exemple de celui qui s’est produit en 1959, à la salle Ibn Khaldoun, restent à ce jour, introuvables…Si l’on se réjouit du travail de recherche, réalisé sur cet artiste par Rachid Mokhtari et Djilali Boukheddad, (livre pour le premier et film documentaire pour le second), il n’en demeure pas moins que Zerrouki Allaoua restera pour toujours un sujet intarissable.
Boualem Bouahmed
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TAFSUT AUX WEEK-ENDS DU MONDE - HORAIRES
06/07/2010 19:16
Samedi 10 juillet 14 h 30 : Groupe Imahue - musique des Andes 15 h 15 : Groupe folklorique Nadxieli - danse mexicaine 15 h 30 : Bolbo Art - musique africaine 16 h 15 : Salinggawi Philippine Arts Organization - danse philippine 16 h 30 : Groupe folklorique Nadxieli - danse mexicaine 17 h 00 : Salinggawi Philippine Arts Organization - danse philippine
Dimanche 11 juillet 14 h 30 : Barbara et TropiCuba Show - musique latine 15 h 15 : Groupe folklorique Arco-Iris - danse chilienne 15 h 35 : Corps et âme en mouvement - danse et musique du monde 16 h 00 : Groupe folklorique Arco-Iris - danse chilienne 16 h 20 : Corps et âme en mouvement - danse et musique du monde 16 h 45 : Filarmonica Portugaise de Montréal - fanfare portugaise
Samedi 17 juillet 14 h 30 : Chagpic - musique latine 15 h 15 : Troupe Sharkiss - danse orientale (baladi) 15 h 35 : Association de danse écossaise de Montréal 16 h 00 : Tafsut – Chants et danses de Kabylie - danse algérienne (berbère) 16 h 20 : Troupe Sharkiss - danse orientale (baladi) 16 h 45 : Association de danse écossaise de Montréal 17 h 10 : Tafsut - Chants et danses de Kabylie - danse algérienne (berbère)
Dimanche 18 juillet 14 h 30 : Yohualichan - musique mexicaine 15 h 15 : Pamana ng LuzViMinda - danse philippine 15 h 35 : Association de Tambour et Danses Traditionnelles Lac-Viet - musique vietnamienne 16 h 00 : Sattvika Danse - danse indienne 16 h 20 : Pamana ng LuzViMinda - danse philippine 16 h 45 : Association de Tambour et Danses Traditionnelles Lac-Viet - musique vietnamienne 17 h 10 : Sattvika Danse - danse indienne
Pour la programmation complète des Weeks-ends du monde du Parc Jean-Drapeau, visiter le site du Parc Jean-Drapeau.
Activités en patrimoine d'expression: Festivals et soirées de danse Vous cherchez des activités à voir en patrimoine d'expression? Consulter le calendrier des activités en patrimoine d'expression préparé par la SPEQ: Calendrier de juin à décembre 2010 Dernière mise à jour du calendrier: 5 juillet 2010.
Abonnez-vous au bulletin d’information La Lignée Aujourd’hui, l’information joue un rôle important dans le développement des idées en montrant ce que les autres réalisent et comment ils s‘organisent. Elle permet de partager les passions pour le patrimoine d’expression, la danse, la musique et la chanson. Ces connaissances favorisent aussi la cohésion et les échanges. L’information permet de développer des réseaux et de savoir ce qui se passe au Québec.
La Lignée, le bulletin d'information de la SPEQ, est publiée trois fois par année. Il contient des photos et des textes dans un feuillet d’un minimun de 8 pages, présenté sous une forme attrayante et moderne. La version papier est envoyée par la poste aux membres de l'organisme ainsi qu’à ceux et celles qui s’abonnent annuellement pour la modique somme de 15$.
Des formulaires sont disponibles sur le site web de la SPEQ (aller à la section La Lignée) ou par téléphone au 514-524-8552 begin_of_the_skype_highlighting 514-524-8552 end_of_the_skype_highlighting.
La dernière édition de la Lignée en ligne: Juin 2010 - Volume 11 Numéro 3 Aller à la section du bulletin de la Lignée
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TAFSUT AUX WEEK-ENDS DU MONDE
04/07/2010 06:46
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LA KABYLIE A CÉLÈBRÉ LA FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC
28/06/2010 07:54
Malgré la météo qui a annoncé un temps pluvieux, Tafsut n'a pas annulé son évènement et à partir de 9h00 du matin le travail d'installation a commencé : scène, décoration du parc, installation système de son, etc...
Heureusement que la pluie n'a duré qu'environ 2 heures et tout a été remis en place rapidement pour que la fête ait lieu.
L'ouverture officielle a eu lieu vers 17h00 en présence de nos invités d'honneur : M. Gilles Duceppe, Chef du Bloc Québecois, le représentant du Parti Québécois, et les membres du comité d’accueil formé de M. le Ministre de l'éducation du G.P.K, de la Responsable de Tafsut ainsi que plusieurs membres et militants Kabyles du Mak, de Solidarité Québec Kabylie et bien sûr de Tafsut, structure organisatrice.
Après la levée du drapeau Québécois et du drapeau Kabyle, deux hymnes patriotiques ont suivi : “Gens du Pays” et “Ass n tlelli".
Une minute de silence a été observée à la mémoire de Matoub Lounès,de Améziane Méhenni et de tous les démocrates assassinés. Des chansons du chantre kabyle ont résonné au Parc Lahaie.
Le groupe Tafsut a ouvert la fête avec 3 danses du terroir, il sera suivi par le groupe "les Oeuvriers". Le groupe Héliotrope a complété avec un programme du terroir québecois.
D'autres danses du groupe Tafsut ont suivi. La prestation de la jeune artiste Imane, accompagnée de Ahmed au clavier et de la chorale de Tafsut, a fait secouer les spectateurs du parc Lahaie avec diverses chansons de notre folklore kabyle. Elle a fait danser grands et petits, vieux et jeunes, femmes et hommes.
Fouad Yalaoui, comme toujours, a fait une prestation digne des grands artistes. Avec aisance, accompagné du célèbre clavieriste Samir Harfi, il a fait danser et délirer la foule.
Le duo Domlebo a suivi avec des chants modernes du Québec. Arezki Grim nous a replongé dans le temps avec le titre ayant eu un grand succès “Aqlalas” de l’artiste Mouloud Assam.
M. Itim a chanté en solo, la chanson pour enfants, ayant pour thème “Noel” en kabyle.
Un jeune groupe formé de Yazid et ses amis ont marqué la fin de la soiré avec une chanson rap très applaudie par le public.
La tempête de pluie nous a causé un léger retard dans le déroulement de notre programmation. Nous nous excusons auprès des artistes qui n’ont pas pu chanter en raison de la fermeture du parc à 23h00.
Nous tenons vivement à remercier tous les bénévoles venus nous aider tout au long de la journée. Merci aux artistes qui ont été à la hauteur et qui ont attendu leur tour malgré le retard.
Tassadit Ould-Hamouda
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TAFSUT CÉLÈBRE LA FÊTE NATIONALE
12/06/2010 15:43
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