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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

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    Recueil rétro sur quarante ans de carrière d’un poète né

    02/03/2009 17:45

    Recueil rétro sur quarante ans de carrière d’un poète né


    LIBERTÉ 28/12/2008
    “Lounis Aït Menguellet, poésie et pensée, de 1967 à 2007” est un recueil de 150 textes élaboré et traduit par Belkacem Saâdouni, qui retrace le parcours de quarante ans du troubadour des temps modernes, Lounis Aït Menguellet. De son village natal à ses années d’errance, en passant par son engagement par et pour le verbe.

     

    L’œuvre de Lounis Aït Menguellet, outre qu’elle est poétique, est une révolution même de la poésie post-Indépendance. C’est ainsi qu’elle mérite plus qu’une traduction, une adaptation ou un arrangement à faire valoir dans d’autres langues pour d’autres univers. En texte bilingue (Tamazigh et arabe classique), Belkacem Saâdouni, inspecteur de l’éducation nationale, présente un travail intéressant grâce à de fastidieuses adaptations pour ne pas dire “traductions”. Ne dit-on pas que “traduire c’est trahir quelque part” ? Le passage de la langue berbère à la langue arabe classique serait, dans ce cas, faire don d’un Mutanabbi au répertoire de la poésie universelle. Lounis Aït Menguellet, poésie et pensées, de 1967 à 2007 est le livre qui vient enrichir l’anthologie poétique algérienne bilingue avec la caution indéfectible de Belkacem Saâdouni. Un projet datant de quelques décades. Celui-ci nous révéle : “J’ai toujours été à l’écoute du poète, notamment lorsqu’il exhortait ses auditeurs : prends un stylo, je te parle et écris (…) Je te parle en kabyle, transcris dans la langue de ton choix. Et c’est ainsi que j’ai voulu toucher un autre public qui adore notre artiste sans toutefois saisir le message”. Le livre s’articule d’abord autour d’une biographie concise de Lounis Aït Menguellet. Né à Ighil Bouamas, dans la commune d’Iboudraren en 1950, Lounis n’avait que 4 ans lors du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Tout le village et toute la région subiront les affres de la colonisation et de la guerre.

    La situation géographique, le relief ainsi que l’engagement des enfants d’Iboudraren feront payer un lourd tribut à toute la population. Cette situation de misère, de tyrannie, de crimes… n’a fait que cimenter le socle du combat. Un combat valorisé par Lounis Aït Menguellet à ses débuts dans la chanson Amjahed (le maquisard) qui assume la fonction héroïque de la libération du pays.

    Le livre de Belkacem Saâdouni retrace également le parcours artistique du barde allant de 1966/1967 jusqu’à 2007. Quarante ans de carrière artistique, résumé en plus de 150 textes admirablement bien adaptés en arabe classique. Dans sa première partie, l’auteur s’ingénie même à tenter une réponse à l’artiste en proposant “Tu es bon !” en guise de réponse au texte original Dhiriyi (je suis mauvais). En fait, c’est la conception de l’homme communautaire, fraternel, philosophe et poète qui guide l’auteur à choisir les thèmes, à faire partager à d’autres auditeurs jusque-là inhabituels. “Ce sont mes amis et collègues arabophones qui m’ont mis le pied à l’étrier en m’incitant à entreprendre ce travail d’adaptation en écoutant un des textes de Lounis intitulé Wali kan wid irouhen (Va voir qui nous rend visite), texte que j’ai fredonné lors d’une kermesse”, nous apprend encore Saâdouni. Essayant de faire des va-et-vient entre les textes kabyles et arabes parfaitement interposés sur une même page, l’auteur a osé sacrifier la rime au service de la thématique pour transmettre la beauté intérieure, la contextualité au détriment de l’architecture poétique. Sans vouloir trop plaire par la forme. Le fond est le message sacré qu’a voulu offrir Belkacem Saâdouni au lectorat arabophone.

    Ce livre tend à faire découvrir et redécouvrir l’homme, Lounis Aït Menguellet, à travers ses chansons. Ce qui ressort, et ce que l’on retiendra, est que Aït Menguellet est un poète-compositeur attaché à sa montagne et “nationaliste jusqu’à la moelle”. Un ouvrage valable et intéressant à plus d’un titre, compte tenu de sa richesse, pouvant même servir à la recherche universitaire. Lounis Aït Menguellet, Poésie et Pensées… une création qui en appellera sans doute d’autres. Hormis quelques petites coquilles (150 textes édités), les lecteurs n’auront que l’avantage d’une beauté à découvrir.
     

    par Limara B.

     







    AIT-MENGUELLET EN RÉPÉTITION ET UNE PETITE ENTREVUE

    20/02/2009 14:43










    Le poète à la verve intarissable - Ait- Menguellet

    08/02/2009 00:29

    Le poète à la verve intarissable - Ait- Menguellet


    L’œuvre d’Aït Menguellet honorée à Tizi Ouzou

    Le poète à la verve intarissable

     

    L’allure athlétique, le verbe haut et beau, à 59 ans, Lounis Aït Menguellet n’a rien perdu de sa verve. Le sage garde tous ses dons. Ni philosophe ni penseur, tout juste poète, se définit modestement ce ciseleur de mots qui compte à son actif plus de 200 chansons.



    En signe de reconnaissance pour son parcours artistique et pour célébrer son anniversaire (Il est né le 17 janvier 1950), la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou organise une semaine d’activités à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Le coup d’envoi a été donné jeudi 15 janvier par le vernissage d’une exposition de peinture de Hallou Fariza. A travers une trentaine d’aquarelles, cette jeune artiste raconte, selon ses visions, les chansons de Lounis. Lmektub (le destin), Tamurt n tirga (le pays des rêves), Tibratin (les missives), Tafat n ddunitiw (la lumière de ma vie), Ssensla (la chaîne), Tameghra ( la fête), les tableaux exécutés d’une main de maître revisitent, via des couleurs chatoyantes, un pan de l’œuvre titanesque d’Aït Menguellet. La tâche étant des plus ardues.

    « Traduire la poésie relève déjà d’une gageure impossible, peindre les chansons d’Aït Menguellet, une à une, est, soit du domaine divin, ce à quoi seul un ange peut s’y frotter, soit de celui humain, auquel cas, il faut être un demi-dieu tel que fut Hercule pour accomplir un de ces travaux. Celle qui s’y est aventurée, Mlle Hallou Fariza, n’est ni déesse ni surhumaine, mais juste une jeune artiste, pétillante, naïve et foncièrement sincère. « Le défi et la gageure ainsi sont-ils admirablement relevés quand les sentiments cités dessus sont rehaussés par la passion, l’estime… J’allais dire l’amour qu’on éprouve en regardant l’œuvre », fait remarquer à ce sujet Hocine Haroun, un artiste peintre qui a contribué à cet hommage. Dans l’après-midi, le public était convié à une rencontre culturelle autour de l’œuvre de Lounis Aït Menguellet animée par Arezki Azzouz (Chaîne II).

    De nombreux artistes étaient présents. On citera Nouara, Slimane Chabi, Hassan Abassi, Ali Méziane, Djamel Kanoun et Bélaïd Abranis. Il y avait aussi des poètes et des hommes de culture et des amis de Lounis. Ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement ont témoigné par le biais de messages sonores ou écrits. Il s’agit notamment de Chérif Kheddam, Idir, Kamel Hamadi et Mohand Saïd Fellag. Le plateau artistique a été inauguré par Bélaïd Abranis qui a repris avec une touche de modernité Arjuyi (attends-moi), un des chefs-d’œuvre d’Aït Menguellet. La diva Nouara a puisé dans son riche répertoire qui l’a propulsée au firmament.

    La voix chaude et intacte malgré le poids des années, elle a épaté son auditoire. Elle avait chanté, en duo, avec Aït Menguellet il y a ... 40 ans. « J’écoute toujours ses chansons », déclare-t-elle en public. Hassan Abassi, lui, se contentera d’un « achaouik ». Toujours égal à lui-même, Slimane Chabi interprétera des chansons comiques. Djaffar Aït Menguellet rendra hommage à son père. Emouvant. Après le fils, place au papa. Avant même de gratter les fils de sa guitare, la salle s’enflamme. Applaudissements, youyous, hourras. Aït Menguellet est toujours prophète dans son pays.



    Par Ahcène Tahraoui






    Les 58 ans de Lounis Aït Menguellet fêtés en couleur

    31/01/2009 20:18

    Les 58 ans de Lounis Aït Menguellet fêtés en couleur


        Abelqas  - Kabyle.com

    Pour le 58ème anniversaire de Lounis Aït Menguellet, la Maison de la Culture Mouloud MAMMERI de Tizi Ouzou rendait hommage à l'homme de culture, musicien, directeur des Editions Izem, de la revue Passerelles et parrain de très nombreux festivals.
    Les toiles de la jeune artiste peintre Hallou Fariza sur la thématique des stances et chansons menguelletiennes ont attiré une foule rarement vue dans une salle de spectacles de la ville archicomble. Entre toutes ses peintures, Kabyle.com vous en fait partager quelques unes parmi les plus expressives.

    Lounis Aït Menguellet, a qui on a vraisemblablement voulu faire une surprise, a été à la fois surpris, ému et heureux par cette action que lui a concocté la Direction de la Culture de Tizi-Ouzou, il s’est dit « étonné et ne s’attendait pas du tout à une action d’une telle ampleur. »

    En effet, beaucoup d’artistes ont tenu à être de la partie, il s’agit, entre autres, de : Nouara, Slimane Chabi, Ali Meziane, Hacene Abassi ainsi que d’autres qui ont témoigné à travers des appels téléphoniques à l’image de : Idir et de Fellag, tout ceci sous la houlette de l’animateur Arezki Azouz de la Chaîne 2.

    Puisqu’il n’était pas au courant de l’événement, pourquoi Lounis Aït Menguellet était-il au rendez-vous, me diriez-vous ? Et ben, tout simplement pour le vernissage d’une exposition de peintures ayant pour thème quelques-unes de ses chansons.

    Pour l’occasion, la jeune ariste-peintre Hallou Fariza, en collaboration avec la Direction de la Culture de Tizi-Ouzou, a réalisé une série de tableaux de peinture traitant des œuvres d’Aït Menguellet, ceux-ci ont été exposés à la Maison de la Culture Mouloud MAMMERI de Tizi Ouzou, du 15 au 22 janvier dernier et feront l’objet d’une exposition itinérante à travers le pays voir même à l’étranger.

    A noter que la prochaine personnalité à qui la Direction de la Culture de Tizi Ouzou compte rendre hommage à travers une émission similaire est le grand Cherif Khedam, celle-ci interviendra au même lieu à la fin du mois de février si l’état de santé de l’artiste le permet.

    Kabyle.com – Tizi Ouzou






    SPECTACLE DE LOUNIS LE 17 MAI 2009 AU ZÉNITH

    26/01/2009 14:37

    SPECTACLE DE LOUNIS LE 17 MAI 2009 AU ZÉNITH


     
    à Paris (75) - Zenith De Paris
    le Dimanche 17 Mai 2009 à 16h00





    Ait Menguellet : « Autant le ciel à besoin d'étoiles, autant le peuple à besoin d'artistes

    26/01/2009 00:38

    Ait Menguellet : « Autant le ciel à besoin d'étoiles, autant le peuple à besoin d'artistes


    Le poète-chanteur Lounis Aït Menguellat termine en apothéose l'hommage qui lui a été rendu le 15 janvier 2009 à la Maison de la Culture de Tizi Ouzou, Algérie.


    Encore un bel après-midi passé jeudi 15 janvier 2009 à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, capitale de la Kabylie. L'hommage organisé en l'honneur de Lounis Aït Menguellet a drainé, comme on s'y attendait, une foule nombreuse. La grande salle de l'établissement était pleine comme un œuf. Ces admirateurs étaient venus « en gros », selon un l'un d'eux. Certains spectateurs et admirateurs de l'Artiste sont venus de différentes régions de Kabylie, mais aussi d'Alger et d'ailleurs. Et un grand nombre d'entre eux, sont ceux-là même qui l'ont vu « naître » artiste au milieu des années 60. Lounis et ses admirateurs ont fait le chemin ensemble, main dans la main, côte à côte, pendant plus de 40 longues années. Certains étaient venus accompagnés de leur progéniture. Une façon pour eux de faire découvrir et aimer à leurs enfants et petits enfants Lounis Aït Menguellet, qui a été et qui est toujours pour eux une sorte de repère, de guide et de référence de certaines valeurs « imes'dourar » (des montagnards).
    Le coup d'envoi de l'homme à débuté vers 11H00 par le vernissage d'une explosion de peinture. Une jeune artiste peintre, Melle Fariza Hallou, a tenté, et réussi peut-on écrire, la gageure de traduire, à travers une série de 25 tableaux, quelques unes des chansons de Lounis Aït Menguellet. « Autant le ciel à besoin d'étoiles, autant le peuple à besoin d'artistes », dit-il dans l'une d'elles.
    Cette fois-ci, la rencontre entre le poète-chanteur et son public, animée par Arezki Azzouz, animateur à la chaîne II, a été conviviale. L'absence d'officiels a donné un cachet « amical » et détendu à la rencontre. Elle a été marquée par la présence, et parfois l'intervention, de quelques amis de l'Artiste, dont Mohamed Guerfi, ancien directeur de la chaîne II, la grande diva de la chanson kabyle Nouara, les chanteurs Hassen Abassi, Slimane Chabi, Amer Sersour, Djamel Kaloun, Ali Meziane, Belaïd Abranis etc.
    Il y avait aussi Boukhalfa Bacha, ancien journaliste et producteur d'émissions à la chaîne II, Abdelmadjid Bali, ancien producteur au sein de la même chaîne, Ahmed Oumaziz de Radio Soummam (Béjaïa), Mazigh Guerfi de la chaîne II et Hacène Halouane, producteur d'émissions et Mouloud Mohia pour ne citer que ceux-là.
    Les chanteurs Kamel Hamadi etChérif Kheddam, l'homme de théâtre Mohand Saïd Fellag et le poète Ben Mohamed ont envoyé des messages soores de sympathie à Lounis Aït Menguellet. Ils ont été diffusés ou cités au moment ou l'artiste se produisait à la Maison de la Culture de Tizi Ouzou.
    L'hommage, qui a duré environ quatre heures, s'est achevé en beauté, par des chansons interprétées par le poète-chanteur Lounis Aït Menguellet, en guise de remerciements aux centaines de personnes qui ont fait le déplacement, parfois de loin, pour assister à l'hommage mais aussi pour souhaiter à l'Artiste un « joyeux anniversaire ». Il a bouclé ses 59 ans ce 17 janvier 2009. L'enfant de Ighil Bouamas, il faut le rappeler, a donné plus de 40 ans de sa vie à la chanson kabyle. Et « mazal l'xir ar zdat ».

     

    Publié par arez à 22:23:37 dans LES ARTISTES KABYLES (Algérie) | Commentaires (0) |

     






    HOMMAGE À LOUNIS AÏT MENGUELLET

    17/01/2009 03:57

    HOMMAGE À LOUNIS AÏT MENGUELLET


    La Maison de la culture a vibré ce jeudi
    17 Janvier 2009 - Page : 20
    Lu 41 fois 

     

    Lounis Aït Menguellet

    Nouara apparaissait comme une étoile dans le firmament et Lounis ne s’était nullement trompé en lui embrassant la tête, un geste que d’aucuns ont apprécié et jugé à sa juste valeur comme l’hommage rendu à la femme.

    La Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a organisé une grandiose fête pour rendre hommage au ciseleur du verbe et poète, Lounis Aït Menguellet. L’hommage, tout de sympathie, a commencé par une exposition de peinture de Mlle Hallou qui a réussi en un coup de maître à donner corps à chacune des chansons de Lounis en la représentant par un tableau chargé d’estime, de respect et d’amour pour l’oeuvre du grand poète d’Ighil Bouamas. Il est plus que difficile d’interpréter par une peinture la poésie de Lounis, mais Mlle Hallou a réussi en donnant le maximum d’elle-même et en chargeant ses tableaux de sentiments. Ensuite ce fut l’explosion, avec ce gala organisé dans la grande salle. Les spectateurs plus que nombreux ont noyé au vrai sens du terme la salle, les couloirs et les portes, tant d’accès que de secours, étaient prises d’assaut par la foule.
    Une pléiade de chanteurs parmi lesquels la grande Nouara. Aussi belle que digne, la chanteuse apparaissait comme une étoile dans le firmament et Lounis ne s’était nullement trompé en lui embrassant la tête après une chanson de la diva, un geste que d’aucuns ont apprécié et jugé à sa juste valeur comme l’hommage rendu à la femme qui, malgré les difficultés de la vie, a su prendre et garder une place dans le Panthéon artistique national. Cet hommage de la diva à une autre étoile tout aussi digne et respectable, au ciseleur du verbe et à celui qui a bercé des générations par la douceur de son intonation, la chaleur de sa voix, la musicalité du verbe et aussi la proximité d’avec la réalité souvent brute qu’offre la vie. Beaucoup d’autres chanteurs et artistes étaient là pour signifier à Lounis en guise d’offrande, des sentiments mêlés de respect et d’amitié envers l’artiste qui est à l’écoute de la société. Une société qu’il a su écouter et dont il a su traduire les «grands courants de pensée». Parler de Lounis n’est pas une mince affaire tant l’homme ne s’exprime pas ou plutôt s’exprime surtout par la poésie, et pour le comprendre, il faut sans doute bien suivre ses chansons qui parlent aux coeurs car venant du coeur. Ce jeudi même, le ciel était de la partie en offrant une journée ensoleillée et douce à la mesure du talent de l’homme. Un homme qui a tout donné à son art et que bien des artistes ont su lui rendre, tel Kamel Hamadi empêché de se rendre à Tizi Ouzou car étant au Festival du cinéma amazigh à Bel Abbès et qui est intervenu directement par téléphone pour témoigner de la grandeur de Lounis.
    Enfin, le chanteur a cédé à la pression du public en chantant trois de ses oeuvres, ce qui a soulevé la salle, entrée en transe. Aït Menguellet a eu son hommage mérité, un hommage venu des entrailles de la société, un hommage pour le ciseleur du verbe et aussi pour l’homme qui respecte la société qui le lui rend bien en l’adorant. Aït Menguellet méritait bien cet hommage qui lui est allé droit au coeur et ce ne sera pas les Slimane Chabbi, Ahcène Abassi qui diront le contraire! Des gens réservés, très timides et assez âgés se sont vus entraînés par les chansons d’Aït Menguellet et esquisser des pas de danse! L’hommage coïncidait aussi avec l’anniversaire de Lounis, à cette occasion il est difficile de conclure sans souhaiter bon anniversaire au poète et aussi bon vent et ce pour le plus grand bonheur de ses nombreux fans.

    A. SAÏD






    “Lounis est une légende vivante”

    17/01/2009 03:50

    “Lounis est une légende vivante”


    Ould Ali El Hadi, directeur de la culture de Tizi-Ouzou

    La Dépêche de Kabylie : Que représente pour vous Lounis Aït Menguellet ?

    El Hadi Ould Ali : Vous savez, il y a des poètes, hommes de verbe et bardes à l’inspiration intarissabe qui ne cherchent jamais à gagner une place parmi les étoiles.

    Ils sont ces astres qui guident nos pas dont les nuits et qui inspirent, à leur tour, les œuvres de ceux qui les contemplent Lounis, est de ceux-là. Il est de la trempe des hommes qui ont marqué leur époque, leur génération et surtout la société.

    Lounis est justement le reflet de cette transcendance humaine qui met le poète, le vrai, au summum de l’exemplarité et dans le temple de l’immortalité.

     

     

    Comment voyez-vous l’ensemble de son œuvre ?

    Par son œuvre, Aït Menguellet a su être ce paysan que les temps rudes n’empêchent pas de cultiver ses champs, cet intellectuel dont les aléas de la vie inspirent l’œuvre, cet anonyme qui s’alimente d’espoirs et qui cultive l’amour.

    C’est un artiste qui a su être le représentant des siens, le porteur de leurs rêves, pour chaque génération.

    Il constitue un symbole, un mythe, une légende vivante.

     

     

    Justement, pensez-vous qu’un seul hommage peut lui suffire ?

    Il est vrai que la grandeur de Lounis est incommensurable mais l’hommage que nous lui rendons, nous le voulons modeste, simple et convivial à l’image de l’artiste qui cultive et partage ces valeurs. C’est un geste voulu par la société qui se reconnaît dans ses œuvres.

    Comme vous l’avez vu, des militants, des universitaires, des cadres associatifs, des anonymes ont parlé du poète.

     

     

    Un mot pour Lounis Aït Menguellet...

    Je dis à Lounis, merci, pour ce que tu nous procure comme joie et lucidité par tes œuvres immortelles. Apprenons à aimer et à pardonner.

    Propos recueillis par A. Z.

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    LES MOTS DE L'ARTISTE : JE SUIS ÉMU

    17/01/2009 03:30

    LES MOTS DE L'ARTISTE : JE SUIS ÉMU


    Message de Idir pour Aït Menguellet…
    “Ta place est au même niveau que celle de Dda Slimane et Si Mohand”

    l “Rares sont les artistes qui peuvent prétendre toucher aussi profondément leur public, autant que Lounis Aït Menguellet. Rares aussi sont les artistes qui, autant que lui, ont magnifié la langue de nos ancêtres. Rares également sont les artistes qui comme lui ont touché autant de générations... Rares enfin sont les artistes qui, comme lui, ont fait évoluer les idées, débloqué des sentiments enfouis en chacun de nous avec autant de justesse et d’émotion. Pour tout cela cher, maître, nous te remercions et sache que dans notre esprit ta place est au même niveau que celle de Dda Slimane et Si Mohand et que, en ayant entendu tes poèmes, les anges s’inclinent sur ton passage, bon anniversaire.”

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    ...et de Chérif Kheddam

    “Lounis est le symbole du génie kabyle”

    l “L’histoire retiendra que Lounis Aït Menguellet a été, et il l’est toujours, le symbole du génie kabyle amazigh. Je pense que les futures générations doivent lui reconnaître ce travail titanesque fait par l’artiste. Je me souviens de son premier passage à la radio. Il était très timide et ne parlait pas beaucoup. Il était accompagné de Ouahab que j’ai connu en premier. J’ai admiré surtout sa voix je suis convaincu que Lounis a ramené beaucoup de choses à la chanson kabyle, et personne ne peut lui dénier ce fait.”

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    Ils ont dit…

    Hacène Abassi

    “Lounis s’est imposé par son travail”

     

     

    “C’est avec une grande joie que je viens célébrer avec vous tous l’anniversaire de Lounis Aït Menguellet. Ce dernier que j’ai connu durant  les années 60, était quelqu’un de très réservé, qui aimait la tranquillité. Lounis a beaucoup apporté à la chanson kabyle, il s’est imposé grâce à son travail.”

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    Slimane Chabi
    “Aït Menguellet nous a fait découvrir l’amour”

    “Je pense sincèrement que Lounis Aït Menguellet est l’un des premier chanteurs kabyles qui ont ouvert, grandes, les portes de l’amour en Kabylie.

    Lounis nous a fait découvrir l’amour, c’est l’un des monuments de la chanson kabyle.”

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    Hocine Haroune, artiste-peintre
    “On doit sauvegarder l’œuvre de Lounis”

    “Je suis ravi de me retrouver avec mes amis pour fêter l’anniversaire de Lounis. Nous avons la chance de l’avoir, on doit sauvegarder son œuvre.”

    Propos recueillis par A. Z

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    Les mots de l’artiste
    “Je suis ému !”

    La Dépêche de Kabylie : Vous venez, donc, de fêter votre 58 ème anniversaire avec votre public qui vous rend aujourd’hui un vibrant hommage, vos premières impressions...

    Lounis Aït Menguellet : Eh bien ! C’est des impressions de joie d’avoir partagé des instants comme ceux d’aujourd’hui.

    C’est une façon inhabituelle de rentrer en communion avec le public, car j’ai l’habitude beaucoup plus des galas, ça m’apporte quelque chose de formidable.

     

     

    Surtout que cela s’est fait en présence de vos amis artistes, ceux qui vous ont accompagné durant votre carrière...

    Oui ! C’est un plaisir, d’un côté des amis artistes et de l’autre mon ami le public, que demander de plus ?

    Il y a eu également de jeunes chanteurs, la relève...

    Les jeunes qui émergent, j’espère qu’ils apporteront leur contribution, mes chansons, elles sont déjà là.

     

     

    La nouvelle génération vous a rendu un grand hommage, quel a été votre sentiment ?

    Effectivement, c’est un hommage très touchant. Quand j’ai entendu Belaïd Abranis chanter “Ardjuyi”, j’ai été ému pratiquement jusqu’aux larmes parce qu’il l’a chanté tellement bien. Je rends hommage enfin au directeur de la culture de Tizi-Ouzou qui n’est pas avare de son temps. C’est quelqu’un qui travaille en toute sincérité dans ce domaine.

    Propos recueillis par A.Z.

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    1 000 personnes pour dire bon anniversaire à Aït Menguellet

    17/01/2009 03:17

    1 000 personnes pour dire bon anniversaire à Aït Menguellet


    A l’initiative de la Direction de la culture de Tizi-Ouzou

    Lounis Aït Menguellet a été à la fois ému et heureux de la surprise que lui a réservée la Direction de la culture de Tizi-Ouzou.

    Il a eu ainsi droit à un vibrant hommage à l’occasion de son 58e anniversaire, fêté avant-hier à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri en présence de la famille artistique, d’anciennes figures de la chanson kabyle telles que Hacene Abassi, Slimane Chabi, Ali Meziane, en plus d’un public nombreux que la salle des spectacles n’a pu contenir. “En compagnie de Ouahab, il était, je me souviens très bien, très timide et ne parlait pas trop. J’ai admiré avant tout sa voix qui m’a directement accroché”, dira Cherif Khedam. Pour Ouahab, qui a accompagné Lounis dans sa carrière, ses débuts étaient à la radio, plus précisement dans l’emission “Les Chanteurs de demain”, il a participé avec Ma trud, une chanson d’amour. Pour l’anecdote, certains éditeurs ont proposé à Lounis de reprendre plutôt la chanson d’Awhid Youcef, Serbi Latay, ce qu’il refusé. Aït Menguellet connaîtra, par la suite le succès, en 1972. Ainsi, tous les ingrédients étaient réunis pour honorer celui qui fut et demeure le symbole du combat de plusieurs générations. Plusieurs personnalités se sont relayées pour rendre hommage à Lounis. Ben Mohamed poète Kabyle, dira dans un message adressé à Lounis, que sa poésie a servi “d’éclairage à des générations entières, ses textes étaient des repères”, alors que Cherif Khedam a parlé des débuts d’Aït Menguellet dans la chanson : “il était venu avec les deux chansons qu’il avait composées “Ma Selvegh” et Lwiza.

    “Les années 70 ont été déterminantes pour la carrière de Lounis. En 1978, il, fera son premier passage à l’Olympia puis il passera des chansons dédiées à l’amour et à la femme à des compositions traitant de sujets socio-politiques du pays.” indiquera Haroun, artiste peintre.

     

     

    Nouara...la grande surprise

     

     

    L’enfant d’Iguil Bouamas traversera, selon les témoignages de ses amis, des moments pénibles dans sa carrière. “A chaque fois, il sut rester lui-même”, nous dit notre interlocuteur. Pour cette rencontre hommage, les organisateurs auront donc réussi l’initiative puisqu’elle a permis un grand rassemblement de la famille des artistes. “Je remercie tous ceux qui ont répondu à notre invitation pour honorer Lounis Ait Menguellet. Les artistes Hacene Abassi, Slimane Chabi et tous ceux qui sont là parmi nous. Je remercie aussi Nouara qui a tenu à être présente...”, déclarera M. Ould Ali, directeur de la culture. Le public se lèvera comme un seul homme pour applaudir l’autre monument de la chanson algérienne, Nouara en l’occurrence. Il faut dire qu’en tant d’années de carrière, Nouara n’a jamais chanté à Tizi-Ouzou. “C’est avec une grande joie que je suis là, cela me fait plaisir de rencontrer Aït Menguellet à qui je souhaite longue vie”, dira Nouara. La diva de la chanson kabyle offrira à Lounis un achwiq et une chanson puisés de son répertoire. En guise de remerciements à tous ceux qui ont tenu à être présents pour lui rendre hommage, Ait Menguellet a chanté quelques- unes de ses chansons. “Je suis ému, je vous remercie tous”, dira l’artiste avant que le public ne souhaite d’une seule voix, un joyeux anniversaire au “sage”.

    Enfin, il y a lieu de préciser qu’une exposition de peinture de Hallou Fariza, traitant des œuvres de Lounis, peut être visitée par le public jusqu’au 22 janvier en cours.

    A. Z.

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