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Concert unique d’Aït Menguelet à l’Olympia
18/11/2008 02:33
Il se produira demain en france
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Concert unique d’Aït Menguelet à l’Olympia |
EL WATAN 25/10/2008 |
Le choix de cette citadelle de la musique n’est pas fortuit. « J’ai choisi l’Olympia, car c’est une salle intimiste, pleine de chaleur et qui rapproche le public de l’artiste. » Il ajoute au téléphone : « Il y a une forme de communion dans ce lieu. Il est tout naturellement indiqué pour moi. D’ailleurs, si j’avais eu le choix, j’aurais toujours choisi des endroits du même genre. » Le « Brassens » kabyle, comme le surnomment ceux qui l’écoutent avec fidélité depuis des années, interprétera diverses œuvres qui ont marqué son riche et inépuisable itinéraire artistique.
Des années 1970 avec une poésie dédiée aux tourments du cœur en passant ensuite aux revendications sociales et identitaires qui ont longtemps secoué les montagnes kabyles jusqu’aux cris de colère au profit d’une Algérie meurtrie, malmenée et trahie, le public aura droit à tous les registres. Grâce à un spectacle savamment orchestré. « Je chante un répertoire bien rodé. J’ai eu à le faire durant de nombreux spectacles en Algérie. Je suis à l’aise et je veux donc reproduire le même à l’Olympia », explique Aït Menguelet, visiblement content de retrouver son public.
Cependant, il avertit : « ce n’est pas un retour, puisque je n’ai pas quitté la scène. Pour moi, c’est une continuité. Quand on me propose des concerts, je les fais. D’ailleurs, je me suis produit récemment à Aulnay-sous-Bois (banlieue nord de paris), à Roubaix (nord de la France) et le 30 octobre à Saint- Etienne (centre de la France). » Si dans le passé, les concerts d’Aït Menguelet en France avaient un cachet assez particulier à cause notamment de la présence de vieux immigrés esseulés parmi les spectateurs, aujourd’hui, cette différence s’est estompée avec le temps.
Grâce aux nouvelles technologies de communication, le lien entre la rive sud et la rive nord se sont raffermis et la communauté immigrée n’est plus ce qu’elle était. Pour Aït Menguelet, chanter en Algérie ou en France, c’est désormais pareil. « Je ne tiens compte d’aucune différence sur le plan professionnel. Il n’y a pas de distinction entre le public immigré et algérien. Internet et le téléphone ont rapproché les frontières et les immigrés vivent désormais en famille, contrairement au passé où ils étaient seuls. » Idem aussi pour les répertoires.
Avant, le poète kabyle adaptait plus ou moins ses prestations en fonction du public de Paris ou d’Alger, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. « J’essaye juste d’alterner entre les chansons à textes et les chansons d’ambiance pour donner un caractère festif au concert. Le public et moi, nous nous comprenons bien. Quand j’interprète des chansons à textes, il écoute religieusement, à tel point qu’on pourrait entendre des mouches voler et quand je chante des chansons de fête, il se déchaîne et se démène et cela me fait énormément plaisir. » Lounis a-t-il tout dit ? Certainement pas.
« Mais est-ce que j’arriverai à le dire ? » s’interroge-t-il. « Je n’en sais rien. J’attends l’inspiration, je n’ai pas de recette miracle. Les choses évoluent et bougent et chaque jour est une histoire », pense savoir ce versificateur qui symbolise ce fil invisible qui lie les deux rives de la méditerranée.
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par Yacine Farah
Mis en ligne par le webmaster le 25 octobre 2008
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LA RENCONTRE DES TÉNORS
17/11/2008 03:47
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Poésie sentimentale kabyle
17/11/2008 03:41
Les mille et une figures de l’amour contrarié
Mon amour est mort, comme une braise s’éteignant dans l’eau" chantait Malika Doumrane. " Amour, dis-moi pourquoi m’as-tu abandonné à la croisée des chemins ?", interrogeait, dans une belle prosopopée, Lounis Aït Menguellet.
On peut multiplier à l’envi les exemples de descriptions, d’interjections, d’exclamations relatives à un objet et une situation que l’on arrive mal à définir.
Que ce soit en Occident ou en Orient, le mythe de l’amour parfait a nourri l’imaginaire des hommes et des femmes. La communion dans l’amour- platonique ou charnel- constitue une forme, sans doute la plus achevée, de l’instinct de conservation, de la lutte pour le triomphe de la vie sur le néant. La mythologie grecque a bien introduit dans l’homme le principe de la lutte éternelle entre Éros et Thanatos (respectivement, Dieu de l’amour et Dieu de la mort). Tous les éléments de la nature sont invoqués par les poètes pour décrire les sentiments de beauté, les palpitations du cœur, les sensations de la transe amoureuse et les élans irrépressibles de l’âme vers l’âme sœur. C’est à se demander s’il y aurait eu poésie tout court s’il n’y avait pas l’amour.
La thématique de l’amour
Néanmoins, ce qui a le plus alimenté la littérature — et particulièrement le genre le plus subtil et le plus éthéré de celle-ci —, ce n’est pas tant l’amour idéal, parfait ou réalisé, mais c’est plutôt les peines des voies qui y mènent, les épines reçues en cours de route, les attentes infinies, les espoirs hypothétiques, les désillusions, les désenchantements et les séparations. En bref, c’est le ‘’non amour’’ qui nourrit l’écrit et le dit, l’imaginé et l’imagé du domaine amoureux. Il s’ensuit que les meilleures allégories lui sont consacrées, les plus subtiles métaphores lui sont destinées et les plus répandus des tropes lui sont réservés. À tel point que l’on peut se demander s’il y aurait eu toute cette floraison de billets doux, de strophes languissantes et de vers émouvants si Roméo a convolé en justes noces avec Juliette, si Tristan et Iseult avaient achevé leur aventure, si Qaïs et Leila avaient emménagé, si le poète andalou Ibn Zeydoun avait à ses côtés Wallada, si May Ziada avait pu rejoindre Khalil Gibrane à New York, si Paul était arrivé à bon port sur l’île Maurice pour revoir Virginie et si Kateb avait eu Nedjma sous son toit.
Depuis les récits bibliques (entre autres Le Cantique des cantiques jusqu’au best-seller américain Love Story d’Erich Segal, en passant par la poésie et les contes de Victor Hugo, Lamartine, Gérard de Nerval, Les Mille et une nuits, la poésie andalouse (Mouwachahat), les Izli de Kabylie, les vers Hawfi, les chansons de Abdelhalim Hafez, El Hasnaoui, Aït Menguellet et Matoub Lounès, l’amour est presque toujours dit et chanté dans ses contrariétés, ses contraintes, ses angoisses, ses tourments, ses aspects inaboutis et ses élans irréalisés.
La chanson kabyle a su trouver sa voie dans le juste milieu par rapport à l’héritage de la poésie jugée marginale des Izli- où l’expression libertaire trouve son terrain de prédilection- et le moralisme (rigorisme?) ambiant de la société confinant à l’étouffement.
Depuis les années cinquante, la chanson d’amour a, peu à peu, imposé sa présence sur la scène artistique. Elle eut affaire à un double défi : casser les tabous du rigorisme social tout en s’efforçant d’élever le niveau du texte de façon à susciter compréhension et adhésion du public.
La thématique de l’amour sera d’autant plus enrichie que ce même rigorisme servira quelque part de moteur et de réservoir d’idées puisqu’il empêchait l’expression de l’amour. El Hasnaoui, Taleb Rabah, Cherif Khedam, Allaoua Zerrouki et bien d’autres chanteurs annonçaient déjà les belles envolées de Youcef Abjaoui, les textes révolutionnaires d’Aït Menguellet, les strophes impétueuses de Matoub et les productions qui feront de la chanson kabyle, à partir du milieu des années 70 du siècle dernier, l’expression des sentiments et des aspirations individuels ainsi que le tremplin et le réceptacle des problèmes et des espoirs de toute la société.
Des maîtres du genre
Cherif Kheddam a écrit et chanté des dizaines de textes traitant de l’amour, des sentiments et de la beauté. Il a su allier les éléments de la nature avec les traits de la beauté féminine. Ses métaphores et ses paraboles ont su transmettre le message du cœur épris de la femme, de l’âme tourmentée par les aléas de l’attachement problématique et des relations impossibles. Ghef l’hub tsbaîdegh, Mannagh ak m saûgh d ldjar, Thin Ihadjène et l’inénarrable A Lamri traduit par Tahar Djaout, sont les quelques morceaux d’un florilège qui s’étend sur cinquante ans d’une carrière bien remplie. Matoub, quant à lui, dans une fougue exceptionnelle que traduit la violence du verbe, aborde la relation avec la femme aimée dans un climat de tension où ne manquent ni ‘’guerre’’ psychologique, ni défi d’amour-propre à relever. Mais, à bien y réfléchir- dans un domaine qui se plie mal à la réflexion raisonnée-, cette impétuosité traduirait une sensibilité à fleur de peau, laquelle dans ses excès irrépressibles, retourne contre elle-même la colère d’un destin sentimental inabouti.
Amar Naït Messaoud
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AIT-MENGUELLET - AYGU
15/11/2008 04:45
Lecture de A Yagu d’Aït Menguellet |
A Yagu ou la Révolution qui dévore ses enfants |
La Dépêche de Kabylie 17/10/2007 |
Les aspirations à l’émancipation et au recouvrement des libertés sont énoncés dans A yitij hader atteghlidh et Da nnubak freh.
La chanson d’Aït Mengulelet A Yagu a été éditée en 1979. Elle fait partie d’un album-éponyme qui a succédé à deux autres albums d’un destin exceptionnel : Si lxedma n luzin s axxam ( 1976 ) et Amjahed (1977). Le contexte politique de l’époque, fait de répression des libertés et de règne de la pensée unique, a fait que certaines chansons de notre poète ( à l’exemple de Amjahed ), sans qu’elles aient subi la censure en Algérie, aient été d’abord popularisées par des émission de…Radio Tanger à une année avant l’explosion d’avril 1980, Lounis nous donne les éléments de lecture de ce qui va devenir le destin particulier d’une région, d’une culture.
L’album A Yagu comprend cinq chansons lesquelles constituent un concentré de sensibilité poétique et esthétique de grande facture, une analyse historique et politique de la situation du pays et, enfin, une ébauche de perspective où les aspirations à la liberté et à la citoyenneté sont clairement exprimées.
Nous sommes en 1978. Le Président Boumediène meurt à la fin du mois de décembre. La guerre de succession a valu à la Kabylie la mise en scène de l’avion militaire, Hercule C 130, qui ‘’a déposé des armes’’ à Cap Sigli, dans la wilaya de Béjaïa. L’héritage de la période Boumediène a été très lourd non seulement en matière de déni des droits et de despotisme, mais également par les jeux malsains et dangereux auxquels se sont livrées les autorités sur le plan maghrébin. L’affaire du Sahara Occidental a éclaté en 1975, moins d’une année après le départ des Espagnols de ce territoire peu connu. Il n’y a pas lieu de discuter ici de la légitimité de la lutte des Sahraouis pour rendre effective l’indépendance de leur pays, indépendance non admise par les Marocains. Néanmoins, le degré d’implication de l’Algérie dans ce conflit a fait que des contingents entiers de soldats algériens y furent envoyés. Certains y perdront la vie, d’autres seront faits prisonniers. Même si l’affaire d’Amgala ne fait pas partie de l’historiographie officielle du pays, elle n’en marquera pas moins l’esprit et la mémoire des Algériens.
Dans l’album A Yagu, nous retrouvons l’atmosphère de la guerre des sables à travers la chanson Ardjuyi. À part les indications spatiales précises, ce conflit n’est pas situé temporellement. Mais, il est bien dit que «ceux qui gouvernent m’ont crée des ennemis» et aussi : «Ils m’ont appris que la guerre est prioritaire». Sous forme épistolaire (le soldat du contingent s’exprime dans une lettre à sa femme), Ardjuyi est un chef-d’œuvre en la matière. Outre la dénonciation d’une guerre qui ‘’ne nous regarde pas’’, le poème, conduit à la manière d’une épopée, est un véritable hymne à la paix où le lyrisme a aussi sa place. La fille du soldat, qui naîtra en son absence, sera dénommé Lahna (Paix) sur recommandation de son père posté sur le front et dont le seul souci et que la paix se rétablisse.
La chanson Amcum est un réquisitoire contre la trahison et l’effilochement des amitiés militantes. Le héros est un élément d’un groupe de militants pour la liberté que son destin offrira en hostie, alors que ses anciens amis s’en désolidarisent.
Les aspirations à l’émancipation et au recouvrement des libertés sont énoncés dans A yitij hader atteghlidh et Da nnubak freh.
Quant au titre A Yagu, il renvoie à un exilé dont la patrie subit le règne de l’arbitraire. Dans un prélude où la poésie se mêle à la méditation, il s’adresse à ses anciens amis. Il les hèle vainement. Il les retrouve dans le rêve. Il les considère comme la seule voie de secours pour chasser l’angoisse qui le hante et qui le dévore sur une terre étrangère.
Dans un rappel historique, le poète met en scène un pays innommé, mais il s’agit bien sûr de l’Algérie, où toutes les cartes sont brouillées. Ceux qui, hier, furent du côté de l’ennemi sont aux commandes. Ils ont chassé tous les autres, ceux-là même qui ‘’ont préparé la grenaille de plomb» pour l’ennemi au moment où les autres lui préparaient des ‘’agapes’’.
Mais, la génération d’alors, happée par les nécessités terre à terre d’aujourd’hui, ne se souvient plus. La mémoire de la nouvelle génération ne s’articule sur aucun relais. Il faut bien procéder à un travail de mémoire. Le héros du poème rappelle que, à la fin de cette ‘’malédiction’’ (la guerre), il finit par tomber sous la férule et la protection des anciens félons.
Gardant sa fierté et ne voulant céder à aucun clientélisme, il fait valoir l’authenticité de ses racines : ‘’ C’est du bois de chêne que je suis fait et non de l’engeance du roseau ’’. C’est alors qu’il décide de s’exiler laissant son frère aux commandes ‘’ se livrer à ses lubies ’’ (‘’ labourer et battre le blé ’’, selon le texte kabyle).
Ce sont tous les avatars de l’Algérie indépendante qui sont sériés dans ce texte d’Aït Menguellet. C’est la révolution dévoreuse de ses enfants. Exilés politiques, artistes réduits au silence, exilés de la parole libre, bref, tous ceux qui ont subi le retour de manivelle d’un combat dénaturé et perverti par les ‘’légionnaires’’ de la 25e heure et les médiocres à qui le destin a curieusement et injustement souri. Une vacuité sidérale hante le pays et un malaise indéfinissable habite les esprits.
Le poète y met une poésie d’une rare beauté faisant intervenir un élément du cosmos, la lune, que l’exilé interrogera par une série de questions. Ici, la lune est considéré comme un élément fédérateur observé par l’exilé depuis son lieu d’élection mais aussi par les amis qu’il a laissés au pays. Subitement, un autre élément de la nature survient. C’est le brouillard. L’exilé engagera un dialogue avec cette masse brumeuse. Il la questionnera sur son lieu de provenance. Le brouillard vient du pays du proscrit. Qu’a-t-il vu ?
Il a vu les amis chéris de notre infortuné proscrit. Ce dernier veut savoir si son frère tien toujours les rênes du pouvoir. Le brouillard lui répond par l’affirmative en lui faisant observer que c’est un ‘’pouvoir sans brides’’ qui ne redouterait rien ni personne à vouloir se perpétuer. L’arbitraire continue, lui apprend-t il. Même si, par intermittences, il est mis en veilleuse, il se régénère.
Voulant savoir où se destine exactement le brouillard que ramènent les vents jusqu’au lieu où se trouve le proscrit, cet élément de la nature lui annonce qu’il vient en mission, sur ordre des frères régnant sur le pays, pour voiler le soleil de l’infortune exilé !
Mordante allégorie à la situation d’arbitraire vécue par l’Algérie pendant les années 70 après une révolution sanglante mais prometteuse, A Yagu est l’un des textes d’Aït Menguellet les plus élaborés sur le plan du style, du contenu politique et revendicatif et sur le plan de la ‘’narration’’ si l’on peut se permettre ce concept appliqué à la prose.
( Publié dans ‘’ Passerelles ’’ de juillet 2007 )
La chanson d’Aït Mengulelet A Yagu a été éditée en 1979. Elle fait partie d’un album-éponyme qui a succédé à deux autres albums d’un destin exceptionnel : Si lxedma n luzin s axxam ( 1976 ) et Amjahed (1977). Le contexte politique de l’époque, fait de répression des libertés et de règne de la pensée unique, a fait que certaines chansons de notre poète ( à l’exemple de Amjahed ), sans qu’elles aient subi la censure en Algérie, aient été d’abord popularisées par des émission de…Radio Tanger à une année avant l’explosion d’avril 1980, Lounis nous donne les éléments de lecture de ce qui va devenir le destin particulier d’une région, d’une culture. |
par Amar Naït Messaoud.
Mis en ligne par le webmaster le 17 octobre 2007
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Commentaires |
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par : Rachid |
13 décembre 2007 à 11h25 |
Ait-Menguellat a toujours collé a l'actualité des siens |
Etant ancien étudiant à Tizi-Ouzou (77-80), je vous raconte ces deux événements qui montrent l'immersion totale d'Ait Menguellat dans sa société. Aprés la sortie de prisons de ce qu'on appelait à l'époque les <24 détenus> et l'autorisation donnée à Mouloud Mammeri de tenir sa fameuse conférence sur la poésie kabyle ancienne,un gala fut organisé à l'université de Tizi-Ouzou et bien sur Ait-Menguellat était présent. C'etait au mois juin 80. La preAit-Menguellatmiére chanson qu'il nous offrit fut : Ourgagh amakene dhessah, ehdhergh i wedhrar yukhi. L'année d'aprés en avril 81, un gala d'anniversaire (le premier) fut organnisé mais l'énergie du mouvement de 80 a régressé et cette fois Ait-Menguellat a chanté pour premiére chanson : Ay ittij hadher atseghlidh.
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LOUNIS AIT-MENGUELLET
12/11/2008 23:48
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