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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

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    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS

    24/05/2009 03:19

    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS


    Il animera aujourd’hui un concert au Zénith

    Aït Menguellet à la rencontre de ses fans à Paris

     

    Après le récital à guichets fermés, donné à l’Olympia en octobre 2008, où de nombreux spectateurs n’ont pu l’écouter et les récents spectacles réussis à Lyon et à Marseille, Lounis Aït Menguellet retrouve à nouveau, aujourd’hui à 16h, la grande salle du Zénith (19e arrondissement de Paris), pour un concert rare.



    Paris. De notre bureau

    Celui-ci ne manquera pas, sans aucun doute, de faire le bonheur des milliers de fidèles qui le suivent maintenant depuis des années et tous ceux qui aiment la poésie propre et truffée de sens. Un concert unique considéré par l’artiste comme « une sorte de rétrospective qui répondra aux attentes de chacun ». Et Dieu seul sait combien sont distinctes les attentes de tous ceux qui ont pris l’habitude de « boire » ses mots et de « voyager » à travers les images que son cerveau façonne depuis près de quarante ans. Entre chansons d’amour, chansons à connotations sociétale ou politique, tout le monde trouvera, à coup sûr, son compte.

    Aït Menguellet a promis de « régaler » ses admirateurs avec un programme varié comprenant une bonne trentaine de chansons choisies d’une façon objective, mais retraçant, au final, les différentes étapes de sa carrière artistique. « Chaque chanson est un coup de cœur », a avoué l’artiste dans une conférence de presse tenue quelques jours avant le concert. Aït Menguellet sera accompagné sur scène de cinq musiciens dont son fils Djaâfar, qui joue aussi le rôle de chef d’orchestre. Excellent instrumentiste, doué musicalement, ce dernier a enrichi les chansons du père avec de nouvelles sonorités, grâce notamment à l’introduction de nouveaux instruments, comme la flûte, le banjo ou le gumbri, comme ce fut le cas lors de l’avant-dernier album. Lounis se dit fier de travailler avec son fils : « Je suis ravi qu’il ait choisi la chanson. Je lui écris les textes. Je suis content de la voie qu’il s’est tracée et il réussit bien. »

    Symbole de toute la Kabylie, respecté et aimé au-delà, l’artiste refuse toutefois le titre de chanteur engagé. « C’est un titre qui m’a été imposé. Mes chansons parlent des choses de la vie, de l’amour, pas seulement ce sentiment que l’on éprouve pour une femme, mais aussi pour les siens, pour sa culture, pour son pays. Mes textes sont des cris d’amour. » Loin de la politique et de ses tourments, le concert d’Aït Menguellet promet d’être dégoulinant de bonheur et de poésie. Un moment intense et exceptionnel qui maintient toujours tendu ce fil invisible qui lie ce monument de la chanson kabyle à ses millions d’admirateurs.



    Par Yacine FaraH






    HOMMAGE À BENMOHAMED PAR LA CHAINE 2

    24/05/2009 03:16

    HOMMAGE À BENMOHAMED  PAR LA CHAINE 2


    Soirée poétique à l’auditorium Aïssa Messaoudi de la radio nationale

    Le parolier Ben Mohamed à l’honneur


    Par Salah Benreguia

    L’émission live Ighzif à Yidh de la Chaîne II ne cesse de revisiter le patrimoine algérien, pour parler dignement et fièrement de ceux qui ont laissé leur empreinte notamment sur le tableau de la culture kabyle. Après le talentueux cinéaste algérien, Abderrahmane Bouguermouh, réalisateur du film la Colline oubliée, c’est au tour du grand poète Ben Mohamed d’être à l’honneur.  En effet, l’un des meilleurs ciseleurs de mots en langue kabyle a eu droit, durant toute la soirée de mercredi dernier, à un hommage digne d’un grand poète. Un statut que personne ne peut lui contester d’ailleurs puisqu’il a composé des poèmes pour Idir, Matoub, Takfarinas, Nouara, Djamel Allam, Mdjahed Hamid… Bref, les piliers de la chanson kabyle. 20 heures passées, l’auditorium Aïssa Massoudi est déjà plein à craquer. Ils étaient nombreux, hommes de culture, chanteurs et anonymes à
    l’ovationner à tout rompre.


    Commençant par une émouvante prise de parole, Ben, comme on le surnomme dans le monde artistique, a indiqué que la poésie est «sa thérapie, la façon de se soigner quand il se sent mal». Egalement animateur de plusieurs émissions radiophoniques durant les années 1970, Ben Mohamed a fait savoir que le premier poème écrit datait des années 1960, traite «le regard d’un enfant sur un homme en état d’ébriété».  Et son inspiration ne s’arrête pas de sitôt, d’autant que Ben a même propulsé Idir et Nouara au sommet de la musique universelle. En effet, il est l’auteur de Vava Inouva et des chansons mythiques de Idir, et l’immortelle chanson Je vous ai pardonné, interprétée magistralement par Matoub et Nouara. L’hommage rendu à ce grand poète, a été ponctué par des prises des paroles, et d’interprétation des chansons écrites par ce dernier. Mais, incontestablement,  l’intervention d’Aït Menguellet, présent à cette soirée, en a marqué plus d’un. Son hommage à son «ami» Ben a montré à quel point les deux poètes sont profondément liés. A ce propos, il dira qu’ils se rencontrent régulièrement pour débattre de la poésie et de son mode opératoire.
    «C’est un hommage très mérité. Je suis venu directement de France pour assister à cette rencontre. Je suis très content d’être là, car après tout c’est un ami», dira Lounis avec sa timidité légendaire. Et de gratifier plus loin le public par une chanson Ayarach nagh, Dzaïr Tamourthengh, (O les jeunes, l’Algérie est notre patrie).


    Le choix de cette chanson est dicté par le fait que Ben Mohamed, selon Lounis, admire la critique constructive. Hadjira Oubachir ou encore Slimane Chabi, poètes dans l’âme, ont abondé dans ce sens. Pour eux, cet autre monstre de la poésie kabyle est réputé pour sa modestie, sa simplicité, et surtout sa poésie profonde. Ayant côtoyé Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Ben Mohamed  a su marquer son époque par des textes poétiques, et surtout sa traduction, avec une fidélité hors pair, des poèmes et des textes des grands hommes de lettres européens et occidentaux. Un exercice, selon les différents intervenants, des plus difficiles. A l’occasion de cette rencontre, Ben Mohammed a gratifié le public d’un bouquet de poèmes en retour au bouquet de fleurs que les organisateurs lui ont offert. Comme revers de la médaille, le grand Idir a brillé par son absence, même par un appel téléphonique direct, du moins enregistré de l’Hexagone. 

    S. B






    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS

    22/05/2009 03:22

    AIT-MENGUELLET AU ZENITH DE PARIS


    Le chanteur Lounis Aït Menguellat était à l’affiche dimanche au Zénith de Paris pour un concert, après ceux qu’il a animés dernièrement à Saint-Etienne et Marseille.

    Le chanteur Lounis Aït Menguellat était à l’affiche  dimanche  au Zénith de Paris pour un concert, après ceux qu’il a animés dernièrement à Saint-Etienne et Marseille.          
    Les représentants de la presse nationale et française qui l’ont rencontré, samedi soir à Paris, ont (re)découvert un homme simple et fortement attaché  aux siens qui croit en toute humilité et modestie à son travail d’artiste.          
    "Je suis un faiseur de chansons. Une sorte de Meddah qui sème la bonne  parole de village en village, de ville en ville, là où ma communauté m’attend  et me réclame", répond-t-il, à une question sur l’un des qualificatifs les plus  utilisés par la critique pour le désigner comme chanteur, poète, sage, philosophe.         
    Ce qui devait être une traditionnelle conférence de presse, avec son  inévitable jeu de questions-réponses, s’est transformée en une discussion à  bâtons rompus conviviale et chaleureuse.         
    L’artiste refuse le titre de chanteur engagé. "C’est un titre qui m’a  été imposé. Mes chansons parlent des choses de la vie, de l’amour, pas seulement  ce sentiment que l’on éprouve pour une femme, mais aussi pour les siens, pour  sa culture, pour son pays. Mes textes sont des cris d’amour", dit-il.               
    Il reconnaît que la question identitaire a bien évolué et que de nombreux  acquis sont à l’actif des artistes de sa génération. "L’engagement du monde  artistique a porté ses fruits. Nos efforts étaient ceux de la reconnaissance  et non du rejet", précise-t-il.            Avec un certain recul, Aït Menguellat regrette un changement de pratiques  et "les calculs égoïstes de certains qui ne cherchent qu’à défendre leurs  intérêts (à)".       
    Le concert du Zénith est le second à être organisé à Paris, après celui  de l’Olympia, qui a eu lieu il y a quelques mois. Pour cette fois-ci, Aït Menguellat  compte "régaler" ses admirateurs avec une bonne trentaine de chansons figurant  au programme.
    "C’est une sorte de rétrospective qui répondra aux attentes de  tout un chacun. Des textes puisés de mon répertoire pour retracer les différentes  étapes de ma carrière artistique. Le choix a été fait d’une manière subjective.  Chaque chanson est un coup de cœur", dira-t-il.
    L’artiste sera accompagné sur scène, comme à l’accoutumée par  son fils Djaffer, qui s’apprête à éditer son troisième album. Le moment fort  sera ce duo "père-fils" qui interprètera "Ammi" (mon fils), une sorte d’adaptation  de l’œuvre-phare du penseur Machiavel "le Prince".         
     Lounis se dit "fier" de son fils Djaffer. "Je suis ravi qu’il ait choisi  la chanson. Je lui écris les textes. Je suis content de la voie qu’il s’est  tracée et il réussit bien", dit-il avec sourire.         
    En plus de la chanson, l’artiste se consacre à la publication d’une  revue, "Passerelles", au sein de laquelle il assure la fonction de conseiller  culturel.
    "Nous nous efforçons d’assurer sa régularité, en dépit des coûts  exorbitants. Nous la publions à perte, mais elle doit exister car elle comble  un vide", a-t-il estimé.          
    Il est également à l’origine de la publication d’un recueil des textes  de ses chansons. 157 au total. L’ouvrage, publié à compte d’auteur est aujourd’hui  épuisé. "Une réédition est en cours de préparation avec une nouvelle maquette", a-t-il indiqué.          
    Toutefois, le nouvel album d’Aït Menguellat tant attendu par ses fans  tarde à venir. "C’est vrai, cela fait cinq ans que je n’ai pas édité de nouvel  album. Je suis en manque d’inspiration. ça viendra au moment opportun. L’inspiration  ne se commande pas", a-t-il assuré.          
    Sur ses rares apparitions sur les scènes nationales, il a expliqué que  cela s’explique par un problème de rentabilité. "Nous ne disposons pas de  salles suffisamment grandes pour accueillir un grand nombre de spectateurs et  qui permettent de réduire les prix du billet. L’organisateur du spectacle veut  rentrer dans ses frais. Il n’est pas question que le prix de la place soit hors  de portée de mon public", a-t-il expliqué.          
    Une consolation pour ses fans : Aït Menguellat est programmé dans le  cadre du festival culturel panafricain, prévu à Alger. L’occasion sera offerte  au chanteur d’aller à la rencontre de son public.




    De Paris à Marseille pour voir Ait-Menguellet

    10/05/2009 16:57

    De Paris à Marseille pour voir Ait-Menguellet


    A vrai dire, le voyage a commencé au départ d'Alger. Mercredi dernier, aux alentours de 18 heures. Aéroport Houari Boumediène. La voix de l'hôtesse annonce l'embarquement des passagers du vol de la compagnie aérienne Aigle Azur en partance pour la capitale française.

    n  De notre envoyé spécial à Paris, Djaffar Chilab

     

    A bord de l'Airbus 321, l 'accueil et le service sont très aimables et courtois. Un décollage sans heurts, près de deux heures de vol tranquille, durant lesquelles on vous sert à satiété des sourires sincères, une disponibilité continue, un dîner chaud... puis un atterrissage en douceur, et tout le monde débarque avec soulagement à l'aéroport d'Orly. L'heure indiquait 21 heures passées... La nuit à Paris n'est pas forcement ce que l'on pense.

    Elle est mouvementée, grouillante, et à la fois tout ce qu'il y'a de plus terne. Enfin, tout dépend de... Paris où on est. Paris de Montreuil, Paris Ile-de-France, et Paris de Barbès ne sont pas du tout les mêmes... C'est comme dans un cursus scolaire: c'est des...classes. Le temps aussi passe à rythme différents. C'est selon... Bref. Le lendemain, jeudi à la mi-journée. La gare de Lyon grouille de monde. On y voit et on entend de toutes les couleurs. Y a tout de même moins de Chinois qu'à... Alger ou Tizi. Au milieu de la foule, un personnage peu ordinaire attire son entourage. C'est Jean Dujardin accompagné de la fameuse fille, Alexandra Lamy. Le couple célèbre des écrans de la télévision française, Un gars et une fille pressait le pas derrière un chariot bien chargé. Sur les quais, ça va dans les deux sens. Au milieu, les locomotives sifflent sans trop déranger.

     Le départ du TGV en partance pour Marseille est imminent. A 13h15, les haut-parleurs annoncent la fermeture des portes. A l'intérieur des voitures, on annonce les mesures d'usage : Le respect du numéro du siège affecté sur le billet, le téléphone portable est toléré uniquement sur mode silencieux. Pour appeler ou répondre il faut rejoindre les paliers. Les voitures sont en duplexe. Dans le langage de chez nous, c'est des voitures à... 1re étage. L'habillage des salons est luxueux. Tout est clean.

    Tout est à disposition. Les sièges sont des fauteuils, réglables dans tous les sens, équipés individuellement de tablettes et d'une... lampe à cheville.

    La chenille se mouvait à vive allure vers le Sud. A bord, un passager particulier qui a l'habitude des déplacements : le directeur général de Aigle Azur, M. Idjerouidene allait à Marseille pour superviser en personne la tombola prévue en marge du concert de Aït Menguellet. Sa compagnie sponsorise l'évènement initié par la boite ResPublika. Aigle Azur s'est engagé à offrir des billets d'avion aux heureux gagnants tirés au sort.

     

    La rencontre avec Djura dans le TGV

     

     

     Le patron de l'Aigle Azur devisait longuement dans la voiture du restaurant avec Djura (Djouhar du groupe Djurdjura) dont il faisait la rencontre sur place par pur hasard. Elle, elle se rendait dans la ville phocéenne dans le cadre de son travail. Elle prépare un Master classe. Dans la foulée, elle révèle qu'elle est sur plein de projets, comme ce rendez-vous qu'elle projette pour "vraisemblablement fin octobre" à la mythique salle parisienne, L'Olympia pour fêter les 30 ans de carrière du groupe.

    "Chanter éventuellement en Algérie, et pourquoi pas à Tizi-Ouzou, serait un rêve qui se réalisera. Ce serait pour moi une immense consécration, le concert de ma carrière. C'est fou, mais c'est celle-là la réalité : En 30 ans de chants, je n'ai jamais eu ce privilège de me produire chez moi. J'ai pourtant fait presque tous les pays du monde...".

    De confidence en confidence, Djura finira par lâcher une autre tentation qui lui tient à cœur: Bien assurer la réussite du grand Zénith qui serait projeté pour le 28 juin prochain en hommage à Matoub Lounès. Elle dit qu'elle a accepté la mission de directrice artistique qu'on lui a confiée. “Ça sera un grand évènement, et tous les grands noms de la chanson kabyle seront là. Ferhat, D'da Cherif (Cherif Kheddam), Akli D... ont déjà confirmé leur présence, comme d'autres dont je n'ai pas les noms”.

    En attendant, Djura promet de faire de son mieux pour ne pas rater le concert d’Aït Menguellet de la soirée. Le TGV avait abouti à la gare Saint Charles de Marseille peu après 16h30. Dehors, les drapeaux sont en bleu blanc rouge, les voitures quasiment toutes immatriculées 13 mais ça sent trop le bled... C'est un autre Alger. Et ce n'est pas exagéré, surtout aux environs du marché aux puces. On ne se sent nullement dépaysé. "La chique en pochette" est abondamment proposée, Rym aussi…

    On y vend à la criée, comme au square. Les enseignes des boutiques agrémentent le reste. C’est du "Hallal" partout. Mais ça ne vous prémuni en rien de la grippe porcine… Sur place, l'on comprend mieux pourquoi on la désigne de la...49ème wilaya d'Algérie. Ou encore quand certains qui embarquent dans le TGV pour Paris avancent qu'ils "montent"... en France.

     

    Marseille, cette ville bleu, blanc, rouge aux allures d’Alger

     

     

    Des jeunes Kabyles rencontrés à la Canebière évoquent déjà le prochain OM - JSK projeté dans le cadre d'un nouveau tournoi méditerranéen prévu cet été au Vélodrome. Pour eux, le départ scellé de Gerets et l'arrivée annoncée de Deschamps ne les passionnent pas trop. A la Madrague, chez d'autres ça commente plus sur le dernier spectacle de Fellag qui se produit actuellement dans la ville. Certains laissent parraître une certaine  frustration vis-à-vis de l'artiste : "On ne sent plus qu’il s’adresse à nous les Algériens. D'ailleurs c'est les autres qui vont le voir", assène Amirouche. "Il est en train de changer de public. Et si on le boude, c'est que quelque part même si ce qu’il fait, fait toujours rire mais ça ne nous amuse plus. Ça nous frustre plus que ça nous fait éclater. Hier, par exemple, il n’y avait que les gens du 8ème, en plus c’est des vieux (8ème Arrondissement : un quartier typiquement français) qui sortaient de la salle en fin de spectacle…"

    Des commentaires qui résument en somme la polémique que soulève ce dernier spectacle de Fellag, Tous les Algériens sont des mécaniciens  au sein d’une frange de la communauté émigrée sur le sol français. Cela dit, Fellag fait toujours recette. Quasiment tous ces spectacles affichent complet. A Paris, il s'est produit pendant plusieurs soirées, et à chaque fois ce fut à guichets fermés. Mais là n’est pas le sujet non plus.

    La suite, elle se passe du côté de la salle de spectacle du palais des expositions. C’est là que Lounis Aït Menguellet est à l’affiche. Le concert était prévu à 20h30. Il n’était pas encore temps, mais cela faisait déjà un moment que les fans commençaient à rallier les lieux.

    On arrive en familles et entre potes. Kamel est venu de Montpelier : "Le verbe d’Aït Menguellet n’a pas d’égal. Cela fait longtemps depuis que je ne l’ai pas vu sur scène. Je suis parti du pays depuis maintenant bientôt trois ans et je n’ai pas encore mes papiers. Mais je m’en fous, je suis venu".

    Ali Ferhati, l’artiste établi depuis peu à Marseille n’a pas aussi laissé passer l’occasion sans venir partager ces joyeuses retrouvailles autour de Lounis Aït Menguellet. L’infatigable Ouahab, cousin de l’artiste était cette fois également là.

     

    Ali Ferhati et… les Zidane étaient là pour Lounis

     

     

     Et puis, attachement aux sources quand tu nous tiens, les Zidane était là. Ami Smaïl (le père de Zénidine), tout le monde l’appelle comme ça affectueusement, a tenu à marquer sa présence en famille s’il vous plait pour faire honneur à l’artiste mais aussi à Meziane Idjerouidene, un ami de la famille, qui leur a lancé l’invitation.

    "On n’a pas chaque jour l’opportunité de voir un chanteur qu’on apprécie, et puis Méziane a de ma part l’affection que j’ai pour mes enfants, donc je suis là avec un plaisir doublé si je peux dire ainsi…" Entre les membres de la famille ça converse le plus normalement du monde en kabyle. Autour d’eux, on réalise ça avec beaucoup de réjouissance. Cela se passait dans le hall de l’entrée, juste avant le coup d’envoi du concert. Djura avait déjà pris place, au milieu du carré des invités. C’est à l’heure indiquée que Kamel Tarwihth fera son apparition sur scène pour lancer la soirée.

    Le début se fera avec la tombola annoncée d’un des sponsors de la soirée, Aigle Azur en l’occurrence. Méziane le directeur général qui avait dans un premier temps prévu de faire gagner deux billets d’avion sur les lignes qu’assure sa compagnie se montrera finalement plus généreux en voyant que les deux gagnants sont toutes les deux des filles.

    Finalement même les deux autres tirages seront avérés à l'actif de deux autres filles... "Que voulez vous que je fasse, heureusement que cela s'est fait devant vous...", finira t-il par balancer avec un large sourire en souhaitant à tous les présents un bon spectacle, et surtout de rester fidèles à Aigle Azur... Puis c’est au tour de l'animateur en vue de Berbère TV de reprendre son spetch par un sublime portrait d'annonce de l'artiste vedette de la soirée. Aït Menguelet, précédé de son orchestre, fera alors son apparition sous une musique d'entrée emballée de son répertoire et des you-you qui fusaient de la salle.

    Il enchaîne alors les titres qu'on lui connait. Lounis menait la salle à sa guise, il était maître du rythme.

    A "Mouqlent walen", "Ouryitsadja...", les fans réagissent toujours au succès comme si c'était juste hier. Ce qui a peut-être stimulé l'artiste à faire son show d'un souffle. Pas d'entracte, juste de petites pauses histoire de reprendre le souffle entre deux chansons...

    Il y'avait de la concentration, de l'ambiance, mais surtout de la communion entre l'artiste et son public marseillais qu'il retrouve une année après son dernier passage dans cette ville..."algérienne" régit par la loi française. En fin de spectacle, Lounis a eu plein de surprises : Il ne s'attendait pas par exemple que des membres de la famille Zidane dont le père et le frère Farid le rejoignent sur scène. ça lui a rajouté de l'émotion. Et cette femme qui venait lui présenter son foulard qu'elle garde depuis 20 ans.

    Depuis, Lounis a eu à apposer dessus plusieurs autographes qui renvoient à chacun de ses récitals donnés en France que la bonne femme n'a bien entendu pas ratés. "Je me souviens bien de ce foulard mais franchement pas spécialement de la dame. Oui ça me fait un truc au fond de moi. C'est ce genre de marques qui font que je suis encore là, que je tiens toujours.

    Et ça ce n'est pas propre à Aït Menguellet. Tous les artistes vous diront la même chose", se confiait-il avant de rejoindre la grande foule qui s'agglutinait à la sortie du hall pour la séance souvenir et dédicace... C'était le moment des au revoir... Rendez-vous est désormais pris pour le prochain spectacle du poète : ça sera le 17 mai prochain au Zénith de Paris.

    D. C.

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    AIT-MENGUELLET AU ZÉNITH DE PARIS - DIMANCHE 17 MAI 2009 À 16H00

    17/04/2009 02:24

    AIT-MENGUELLET AU ZÉNITH DE PARIS - DIMANCHE 17 MAI 2009 À 16H00







    TEXTE D'UNE DE LOUNIS AIT-MENGUELLET

    08/03/2009 03:25

    TEXTE D'UNE  DE LOUNIS AIT-MENGUELLET


     

     

    TAMURT ENNAGH  - AIT-MENGUELLET


    Zin-d γres mi luz'en,
    Welγwem nni γef d ttεebbin
    γer tmura i γer i d ttasen,
    siwa ullac i d ttawin
    γelben ajr’ad' ma yawd'en,
    nneεma tenger yisen
    deg wakal i f a εeddin,
    qarren-ak rebbi yidsen,
    nukkwni neqqar kan wisen,
    ma d rebbi i ten-id ittw'es'in…

    Di cetla nsen i t-ufan,
    γer txes’ert i d-ttlalen,
    tazdayt n-ttmar ay sεan,
    wisen alarmi ur tt-snegren,
    is'uγ wallaγ sseh'fan,
    s yir tamusni i s-efkkan,
    armi nγan degs asirem,
    tamurt d-t'arbut yekfan,
    ssendin-tt-id mi tt-èèan,
    d'emεen a-tt-id taèèarem…

    Am ugeruj i-tt-ufan,
    neγ di lwert i sen-d-usa,
    siwa nutni ay d-imawlan,
    nekkwni nerna-d s-ufella,
    megren, srewten, εebban,
    zenzen, èèuren ikufan,
    nebbwed' γer tegwnitt am ta
    tesawed'meγ a ccifan,
    nettegririb di lkkifan,
    wid ur-tettmagger lud'a,

    Lh'ekkm isers akkwersi,
    γef lbat'el igg tekka,
    asmi i t-id-tebda truz'i,
    deg d'aren ur d-igwri wara,
    lh'ekkm nnsen la yneggi,
    iqqers id'elli asaggi,
    amek ara yilli uzekka ?
    d-lesnin n tizelgi,
    di tγanimt ur ittεeddi,
    amek ara ys'eggem tura ?

    Nettnadi w’id as yufan,
    ixef-is and’ igg saw'ad',
    ma cudden-tt wid i tt-ifran,
    wi(n) yesermen, yezgga yettγad',
    a yat iεebbad' yexwan,
    m’ar a sen dekr’en lexwan,
    axam nnsen d-asemad',
    d-amγar neγ d-ll'ufan,
    ur d-yeggwri wi(n) (i)gg stufan,
    siwa wi ddan di leγlad',

     


    Awah aken tettγad'ed',
    ay ah'ecad wer nes'ir,
    tegmid' ur tettwaleqmed',
    siwa ad'u dgek yettef'ir,
    ur teγrid', ur teseγred',
    ur tefhimed', ur tez'ered',
    ted'emεed' di rebbi a k-ixtir,
    lemer s wenyir a tkerzed',
    neγ s tgwecrar a tzerεed',
    tali yemγi d kul lxir,
    Nettlummu (γe)f wiyad' bezaf,
    ayen illan degneγ nefer-it,
    leγlad'-nneγ din a t-naf,
    ur d-ittεawad talalit,
    a nz'ewer a nh'erz ixulaf,
    a d-imγi yiger yufaf,
    limer day nh'ebber i tmeddit,
    maεna iγelli-yaγ welqaf,
    laεqel nezwar-as zεef,
    ay as mi treεd ur tewit !

    Ma nebna-d kra nhudd-it,
    armi ur (d)aγ d-ifhem yiwen,
    lefnar usirem ncaεl-it,
    d nekkwni a t-id-isensen,
    lweqt nekker-as xas dir-it,
    s tirugza d ttf'ent'azit,
    armi i d-nrebba ifasen,
    nenna-d az'elmad' dir-it,
    ma d-ayefus negwad-it,
    nebγa ma cudden neγ err’z’en

     

     






    TEXTE D'UNE DE LOUNIS AIT-MENGUELLET

    08/03/2009 03:25

    TEXTE D'UNE  DE LOUNIS AIT-MENGUELLET


     

     

    TAMURT ENNAGH  - AIT-MENGUELLET


    Zin-d γres mi luz'en,
    Welγwem nni γef d ttεebbin
    γer tmura i γer i d ttasen,
    siwa ullac i d ttawin
    γelben ajr’ad' ma yawd'en,
    nneεma tenger yisen
    deg wakal i f a εeddin,
    qarren-ak rebbi yidsen,
    nukkwni neqqar kan wisen,
    ma d rebbi i ten-id ittw'es'in…

    Di cetla nsen i t-ufan,
    γer txes’ert i d-ttlalen,
    tazdayt n-ttmar ay sεan,
    wisen alarmi ur tt-snegren,
    is'uγ wallaγ sseh'fan,
    s yir tamusni i s-efkkan,
    armi nγan degs asirem,
    tamurt d-t'arbut yekfan,
    ssendin-tt-id mi tt-èèan,
    d'emεen a-tt-id taèèarem…

    Am ugeruj i-tt-ufan,
    neγ di lwert i sen-d-usa,
    siwa nutni ay d-imawlan,
    nekkwni nerna-d s-ufella,
    megren, srewten, εebban,
    zenzen, èèuren ikufan,
    nebbwed' γer tegwnitt am ta
    tesawed'meγ a ccifan,
    nettegririb di lkkifan,
    wid ur-tettmagger lud'a,

    Lh'ekkm isers akkwersi,
    γef lbat'el igg tekka,
    asmi i t-id-tebda truz'i,
    deg d'aren ur d-igwri wara,
    lh'ekkm nnsen la yneggi,
    iqqers id'elli asaggi,
    amek ara yilli uzekka ?
    d-lesnin n tizelgi,
    di tγanimt ur ittεeddi,
    amek ara ys'eggem tura ?

    Nettnadi w’id as yufan,
    ixef-is and’ igg saw'ad',
    ma cudden-tt wid i tt-ifran,
    wi(n) yesermen, yezgga yettγad',
    a yat iεebbad' yexwan,
    m’ar a sen dekr’en lexwan,
    axam nnsen d-asemad',
    d-amγar neγ d-ll'ufan,
    ur d-yeggwri wi(n) (i)gg stufan,
    siwa wi ddan di leγlad',

     


    Awah aken tettγad'ed',
    ay ah'ecad wer nes'ir,
    tegmid' ur tettwaleqmed',
    siwa ad'u dgek yettef'ir,
    ur teγrid', ur teseγred',
    ur tefhimed', ur tez'ered',
    ted'emεed' di rebbi a k-ixtir,
    lemer s wenyir a tkerzed',
    neγ s tgwecrar a tzerεed',
    tali yemγi d kul lxir,
    Nettlummu (γe)f wiyad' bezaf,
    ayen illan degneγ nefer-it,
    leγlad'-nneγ din a t-naf,
    ur d-ittεawad talalit,
    a nz'ewer a nh'erz ixulaf,
    a d-imγi yiger yufaf,
    limer day nh'ebber i tmeddit,
    maεna iγelli-yaγ welqaf,
    laεqel nezwar-as zεef,
    ay as mi treεd ur tewit !

    Ma nebna-d kra nhudd-it,
    armi ur (d)aγ d-ifhem yiwen,
    lefnar usirem ncaεl-it,
    d nekkwni a t-id-isensen,
    lweqt nekker-as xas dir-it,
    s tirugza d ttf'ent'azit,
    armi i d-nrebba ifasen,
    nenna-d az'elmad' dir-it,
    ma d-ayefus negwad-it,
    nebγa ma cudden neγ err’z’en

     

     






    TAGMATT - LOUNIS AIT-MENGUELLET

    05/03/2009 03:59

    TAGMATT   - LOUNIS AIT-MENGUELLET


     


    Tagmaţţ

    Anidaten ? neţţnaditen,
    a nesawal neh’wağğiten,
    negredd tiγri,
    andda akkw llan ad as slen,
    mi dd tebbwed’ tizi n-t’iq,
    andda llan a dd-siwd’en,
    tiγri n-tegmaţţ ar d-as nesel,
    di mkkul amkkan i deg a nilli,
    a nseγres yakkw snasel,
    a dd-ncerreg lebh’ar d-igenni,
    az’ar yella yid-nneγ d-arfiq,
    et’fet tisas, lembbat γurwen,
    mi dd tebbwed’ tizi n-t’iq,
    aqlaγ γer yidis nwen,

    ayasa saεd, ayasa,
    ullac igg cban asa…

    nezgga nleh’u mebbla akukru,
    zik naγ tura ur nkennu,
    ansi i dd-tekka taluft,
    akken i dd-teg a-ţţ-nernu,
    yefkayeγ-dd udrar-nneγ,
    ayen is nrefd aqaru,
    si zik ur yelli lxuf deg-nneγ,
    mačči asaggi at i dd-nesnulfu,
    yal tiyita tekka sγur-nneγ,
    nqubel si yal daεewsu,
    aberanni yesla yis-nneγ,
    siwa akkw d-lhiba i nleh’u,
    lhiba bb-wedrar-nneγ,
    yeğğayaγţţid a-ţţ-nesεu,

    ayasa saεd, ayasa,
    ullac igg cban asa…


     

     

     

     

     

    kkul mi sawd’en γer lebγi nsen,
    kkul mi teh’la tdukkli nsen,
    a dd-yas kra ay zraεn,
    taεdawt ger-asen,
    neţţuγal ansi dd-nekka,
    nh’ulfa s-tegmaţţ tud’en,
    … lhem yekkfa,
    wayed’ a dd-yellal andda nid’en,
    yir tamuγli felleγ tezgga,
    akka i dd-nann wid dd-isawd’en,
    xas asaggi mazal tella,
    a nsebdded widak yecd’en,
    i wayen igg εeddan necfa,
    a ndawi tagmaţţ yud’nen,

    ayasa saεd, ayasa,
    ullac igg cban asa…

    nella nud’en, neh’la yiswen,
    nefreh’ nerna s-tdukkli nwen,
    imi nez’ra nerz’a daεewsu,
    id aγ yuwten,
    mi tεedda tizi n-t’iq,
    a ndawi tagmaţţ yud’nen,
    mi ţţ i dd-nemger, wiyed’ bbwin,
    neţţwakkellex si zik nez’rat,
    s-tegmaţţ kra bbwayen yemγin,
    ma d-lqella n-tegmaţţ tenγet,
    asa tegmaţţ ur teţţceqiq,
    imi nez’ra ayen i daγ yuγen,
    mi tεedda tizi n-t’iq,
    a ndawi tagmaţţ yud’nen,

    ayasa saεd, ayasa,
    ullac igg cban asa…


    Transcription : Icerfan

     

     

     

     

     






    ÉCOUTER LOUNIS AIT-MENGUELLET

    04/03/2009 19:14

    ÉCOUTER LOUNIS AIT-MENGUELLET


    http://www.musicme.com/#/Ait-Menguellet/

    En cliquant sur ce lien vous trouverez tous les albums de Lounis Ait-Menguellet. Pour écouter des chansons, il suffit de cliquer sur l'album désiré  et bien sûr la chanson, et vous l'entendrez.

    Bonne écouter

    http://www.musicme.com/#/Ait-Menguellet/albums/

     Izurar

    d-dduh’-nneγ (γe)f i ncennu,
    atan di tegnaw yulli,
    d-mmi-s andda yebγa yeddu,
    di t’iq at i dd-yemekti,

    mi ns’ebb(e)h’ γef idurar-im,
    a tamurt-iw,
    ad aγ tiz’id’ tmuγli,
    (a)ruh’ yeččudd s-akal-im,
    a tamurt-iw,
    siwa yes i(gg) yettili,

    mi nebεed fell-am,
    d-lxiq i dd-yerzen degg wulawen,
    wa yettmekt-i-dd acewiq,
    wa yettxayel-dd isafen,

    mi ns’ebbeh’ (γe)f idurar-im,
    a tamurt-iw,
    ttakken-aγ-dd tazmart nsen
    (a)ruh’ yeččud s-akal-im,
    a tamurt-iw,
    akal-nni iγ dd-yesekkren…



    akk awiγ sangga nh’as akk d-dehb mlalen,
    akk awiγ sangga tirugza d lεib ttlalen,
    akk awiγ sangga ur yekkat lmizan s-allen,
    wezn akken ik yehwa, ur tettafed’ lğğiha ay malen,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    ma yella tebγid’ γuresn i wakken a dd-gemd’ lqiq,
    ma yella tebγid’ γuresn i wakken at uzured’ rqiq,
    ma yella tebγid’ at εeddid’ s-tehri di t’iq,
    akk nγen degg id’, sebh’ akk i dd-awin d-acewiq,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at walid’ nnif, winnakken (γe)f id ak h’kkan,
    at walid’ lh’if yettruz’un irggazen ur knan,
    at walid’ asif anddakken ur uzlen waman,
    at walid’ asif anddakken yettazal laman,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at zerd’ udmawen amek i ten qazen wusan,
    at walid’ allen ad ak i dd-yeh’kkun kra yed’ran,
    at zerd’ ifasen andda leh’un idamen yerγan,
    at zerd’ id’aren, wid i kerfen segg wakken lh’an,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    akk awiγ sangga arih’a n-lwerdd d-amkkan-is,
    akk awiγ sangga arih’a n-lbarud’ d-arfiq-is,
    akk awiγ sangga arih’a las’el d-axxam-is,
    akk awiγ sangga arih’a n-tegmatt d-akal-is,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at zerd’ lγaba tinnakken ur nqebb(e)l-ara ad’ar,
    at zerd’ tejra, terγa, tejreh’, tugwi at q’ar,
    at zerd’ tejra, γas tekkfa, yettidir uz’ar,
    γers akkw i dd-nerra, nh’efed’ sekra id aγ tesγar,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan…


    Transcription : Icerfan
     






    AIT-MENGUELLET : L'ARTISTE RALLUME LES FLAMMES

    02/03/2009 18:01

    AIT-MENGUELLET : L'ARTISTE RALLUME LES FLAMMES


       
     
    Édition du Lundi 02 Mars 2009        N° 2054 
     
     
     
     
     
     
        
    Article consulté 1049 fois
    Aït Menguellet
    L’artiste rallume les flammes éteintes

    Quoi de plus normal qu’un artiste s’exprime sur sa condition ? Certains chanteurs, écrivains, acteurs ou peintres ont rempli des pages ou composé une kyrielle de strophes pour dénoncer les conditions de travail qui les entourent et l’incompréhension dont ils font l’objet.

    Aït Menguellet, dans ces anciens poèmes, a décrit les malaises et l’inconfort de l’artiste que lui ont valu ses amours particulières, l’amour du verbe ciselé et de l’image poétique qui l’accompagne. Les poètes, sous tous les cieux, sont considérés comme des êtres à part, des iconoclastes qui ne cadrent pas toujours avec les données les plus évidentes de la société. C’est un peu l’image que nous fait voir Baudelaire dans ses Fleurs du mal. Le poète maudit par le sort fait parler sa mère qui se plaint d’avoir un enfant de cette “engeance” : «Ah ! Que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères/Plutôt que de nourrir cette dérision !/Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères/Où mon ventre a conçu mon expiation !». Comme Si Mohand U M’hand et les autres troubadours d’antan ou d’aujourd’hui, seul lui, l’artiste, le poète, savoure sa situation, se délecte de la douleur et tire jouissance de son statut peu commun. «Pourtant, sous la tutelle invisible d’un ange/L’enfant déshérité s’enivre de soleil/Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange/Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil», conclut Baudelaire.

    Outre le secret plaisir de faire des vers et de composer des chansons, l’artiste- par un don prophétique peu intelligible et un sens de l’analyse qui n’a rien à voir avec la rationalité arithmétique- insuffle espoir et trace sur un parchemin mystique les sentiers du bonheur et les voies du salut à ses semblables. Trop ambitieux ? Il sent parfaitement les limites de son entreprise : «Si j’étais un savant, peuple, je changerai ta marche. Dieu surgira dans mes rêves et me dira : occupe-toi de tes affaires». Cependant, il veut placer la barre à cette hauteur pour que l’utopie soit un moteur de l’histoire.

    La chanson dont nous tentons la traduction a été chantée pour la première fois par Aït Menguellet le 28 décembre 1988, soit un peu plus de deux mois après les événements d’octobre qui ont fait une victime emblématique en Kabylie, Matoub Lounès. Sur l’esplanade du marché hebdomadaire de Aïn El Hammam, Aït Menguellet a dédié cette chanson à Matoub qui était alité dans la clinique des Orangers à Alger après avoir reçu une rafale de kalachnikov. La chanson n’était pas encore commercialisée ; elle le sera trois mois plus tard. L’occasion de cette manifestation était l’anniversaire de la mort de Si Moh U M’hand qui avait réuni toute l’élite kabyle : Mouloud Mammeri, qui disparaîtra deux mois après, Tahar Djaout, Ferhat Imazighen Imula, Ben Mohamed, Tahar Oussedik et d’autres figures du mouvement berbère.  

     

    Amar Naït Messaoud

     

     

     

    L’Artiste Prélude

     

     

     

    Que reste-t-il sous le bonnet ?

    Une tête désertée par la cervelle.

    Qu’a-t-il laissé pour nous l’esprit de vaillance ?

    Un simple fantôme pour soutenir nos luttes.

    Qu’a pu bien nous léguer notre authenticité ?

    Son simple nom que nous débitons à tout va ;

    Nous en avons perdu même les traits.

     

     

     

    Malheur à nous le jour où nous devînmes

    Simple troupeau de moutons !

    Affluant de partout,

    Ils sont au chaud tant qu’ils sont réunis serrés.

    Le chacal fait incursion en leur sein,

    Et les moutons dans la débandade n’ont pu

    Ni se repaître ni regagner la bergerie.

     

     

     

     

     

     

    O toi colporteur de courroux,

    Ne te présente plus devant notre seuil !

    Nous sommes las de l’infortune des jours

    Qui ne nous laissent aucun choix.

    Assez de nous débarrasser des épines

    Qui jonchent le parterre

    Du chemin qu’emprunteront nos pieds.

     

     

     

    Chant

     

     

     

    Si ton cœur veut déborder

    Ouvre-lui grandes les portes.

    Avec tes paroles et les fils de ta guitare

    Tu berceras le monde.

    Tant que le ciel a besoin de toutes ses étoiles,

    Les hommes aussi ont besoin de l’artiste.

    …………

    Même si des gens te raillent,

    Tu  es bien au-dessus.

    Même si on te couvre de médisances,

    Même si des paroles malencontreuses te sont adressées,

    Ceux qui t’admirent

    Et ceux qui te comprennent,

    D’eux tu es issu ;

    Nul n’osera t’offenser.

    ………….. 

    Tu as vu l’arbitraire

    Et ton soupir s’éleva.

    Dans le soupir, il vit le jour,

    Et chacun l’a entendu.

    Tu l’as dénudé et pétri ;

    Tout le monde l’a vu.

    Tu as dénoncé l’arbitraire devant le brave homme

    Qui s’est retourné contre lui pour l’éliminer.

    …………………

    Tu as entendu les lamentations

    De celui qui a vécu toujours dans les malheurs.






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