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LA KABYLIE
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Catégorie : ARTISTES KABYLES

LA KABYLIE
VIP-Blog de t-ould-hamouda
archi_yves@yahoo.ca

  • 31 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

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    NOUVEL ALBUM DE DJAFFAR AÏT MENGUELLET

    31/10/2010 21:51

    NOUVEL ALBUM DE DJAFFAR AÏT MENGUELLET


    NOUVEL ALBUM DE DJAFFAR AÏT MENGUELLET

    La musique...un défi au quotidien 15 Août 2010 - P

    age : 19 Lu 642 fois

     

     Djaffar Aït Menguellet signe avec Tirga n laâqel, son troisième opus. C’est le résultat d’une grande et étrange dévotion pour la musique et les belles-lettres que nous livre Djaffar Aït Menguellet avec son dernier album, Tirga nlaâqel (le rêve de la raison). Ce troisième opus produit par Izem Production et sorti dans les bacs il y a près d’un mois, nous emmène tantôt vers de lointaines contrées avec des morceaux comme Tessaweld et tantôt nous met devant toutes les réalités que l’actualité algérienne nous donne à constater chaque jour. Même s’il s’agit d’un album en solo, Djaffar Aït Menguellet, n’était pas seul dans la réalisation de ce projet musical. Il a trouvé au contraire de fidèles complices, ses accompagnateurs habituels avec lesquels il nous a concocté quelque huit chansons. Belaïd Branis, Mourad Baloul, Mouloud Naït Ali, Tarik Aït Menguellet, Tinhinane Benkoussa, Youve Sid, ainsi que d’autres musiciens de très haut niveau font partie de cette fine équipe avec laquelle Djaffar Aït Menguellet avait collaboré pour mettre au point, Tirga n laâqel, son dernier album.

     L’alchimie entre les différents membres du groupe est facilement remarquable de par l’incroyable qualité des mélodies. Tirga nlaâqel est aussi une rencontre entre deux générations...deux univers.

    En effet, les beaux textes que Djaffar Aït Menguellet nous donne à découvrir dans cet album sont conçus par l’un des plus grands monuments de la chanson kabyle, le grand barde Lounis Aït Menguellet ainsi que par le jeune artiste et parolier Si Moh. Nemnam est une reprise de l’une des chansons de son père, Lounis Aït Menguellet. Nemnam évoque les douleurs suscitées par l’exil et l’émigration. Tous les morceaux sont d’une simplicité déconcertante. Ayant près d’une vingtaine d’années dans le domaine de la musique Djaffar Aït Menguellet n’en démord pas. Seul bémol pour ce musicien ou plutôt le seul défi qu’il doit relever, chaque jour et lors de chaque projet musical, est de se prouver en tant que musicien ayant un grand talent loin des coins ombrageux «qu’impose» la grande notoriété d’un des maîtres incontestés de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet... son père. Il est à noter que la sortie de cet album avait coïncidé avec la sortie du dernier opus du père Tawriqt tacebhant (La feuille blanche). «Pour moi, cette sortie commune est très logique car mon père a terminé la composition de ses chansons au moment où j’allais commencer l’enregistrement», avait alors déclaré Djaffar dans nos colonnes avant d’ajouter au sujet des deux opus: «C’est un travail de famille.» Ce jeune artiste qui fait partie de l’orchestre de Lounis Aït Menguellet avait entamé très jeune sa carrière musicale. En 1991, il était déjà membre de la chorale de l’association M’barek Aït Menguellet. Il avait accompagné son père à Alger pour un concert que celui-ci allait donner à la salle Atlas de Bab El Oued. Dans cette salle, Lounis ne pouvait se produire que dix-neuf ans après, (en février 2010) à cause des années de terreur qui avaient frappé la capitale. Neuf ans plus tard, soit en 2000, Djaffar fait sortir son première opus, Ann Argu (On va rêver). C’est avec tant d’élégance que ce jeune musicien pétri de talent, Djaffar Aït Menguellet, maîtrise plusieurs instruments musicaux parmi lesquels, le piano, la guitare, le synthétiseur, les percussions ou encore la flûte.

    Hadjer GUENANFA






    Retour du grand maestro Chérif Kheddam

    29/07/2010 02:23

    Retour du grand maestro Chérif Kheddam


    Le Maestro Chérif Kheddam, animera un concert le 31 octobre prochain à la coupole sur invitation de l’ONCI. Se produire sur scène en Algérie, l’interprète de la célébrissime «Nadia», ne l’a pas fait depuis 1993. Le 3 juillet exactement.

    Il est revenu ! Il est là ! Le compositeur de génie, le Beethoven de la musique kabyle : Chérif Kheddam. Après un «exil» artistique de plus de 10 ans, celui à qui la musique kabyle doit ses titres de noblesse, son accession à l’universalité, celui qui a tout donné à la musique algérienne en lui ouvrant grandes les portes de la modernité, de l’immortalité, fait son come-back dans son pays natal. Il est revenu le temps d’un concert. Un concert qui promet d’être mémorable. Le Maestro Chérif Kheddam, animera un concert le 31 octobre prochain à la coupole sur invitation de l’ONCI. Se produire sur scène en Algérie, l’interprète de la célébrissime «Nadia», ne l’a pas fait depuis 1993. Le 3 juillet exactement. C’était à la salle Atlas à Bab El Oued. Un concert en guise d’ «adieu», à l’aube d’une époque de deuil, où l’art, le vrai nous a tourné le dos, en faisant de nous des orphelins inconsolables. Nous qui étions tant abreuvés de mielleuses, envoûtantes, magiques et combien suaves mélodies dont “Da Chrif”, seul avait le secret. Ce concert donc, est celui des retrouvailles. Il est revenu nous bercer, nous consoler et nous faire goûter aux joies simples d’une musique kabyle, à laquelle il a, à force de dur labeur et de persévérance, guidé par une exigence artistique quasi-obsessionnelle, insufflé une fraîcheur nouvelle, salvatrice. Il a réussi à l’arracher à son folklore fossile, à la transcrire, la rénover et lui donner une assise musicale plus rigoureuse, plus moderne et surtout plus ouverte à l’universalité. «En agissant de la sorte, je ne cherche rien d’autre qu’à porter le plus loin possible la musique algérienne, et de la faire partager par le plus grand nombre d’adeptes possible», a-t-il un jour avoué. Ce retour, marquera aussi la célébration d’un demi-siècle d’une carrière. 50 ans de “donation” prolifique et de travail incessant, qui sont aujourd’hui un apport inestimable pour la culture algérienne. Lors de la conférence de presse, avant-hier soir au siége de l’ENTV, c’est un Chérif Kheddam débonnaire, alerte et toujours aussi souriant que nous avons retrouvé. Egal à lui-même, humble et généreux. Le poids des ans et de la maladie, ne semblent entamer en rien son légendaire enthousiasme, et sa disposition à écouter et à se mettre en quatre pour les autres. «J’ai beaucoup donné aux autres, même au détriment de ma personne», reconnaît-il. Et ce n’est pas Nouara, qui viendra le démentir. Chérif Kheddam est resté simple, accessible. La renommée, il semble ne pas s’en soucier. Il s’excusera devant l’assistance de ne pouvoir s’exprimer qu’en kabyle. Comment va sa santé ? «Vous savez, avec la santé on ne peut faire que ce qu’on peut. Mais je vais bien», répond-il. Justement c’est en quête de santé, et pour des soins que Chérif Kheddam, a quitté son pays natal pour regagner la France. «C’est ma santé qui m’a fait émigrer», rappelle-t-il. A quelque chose malheur est bon, serions nous tentés de dire. C’est aussi cette condition physique qui désormais dictera ses projets à venir. «Une tournée après ce concert ? Je le voudrais bien si ma santé me le permet». Il y a quelques années déjà, l’artiste disait : «je continue à travailler, à réaliser toujours quelque chose, tant que je me sens apte à le faire». On n’en attend pas moins de ce monstre sacré de la musique algérienne. Des musiciens de sa trempe, il y’y en a malheureusement pas à la pelle.    Depuis le mois de septembre, “Da Chrif” a effectué une tournée à travers les villages et les régions de Kabylie, histoire de se «ressourcer» et de humer l’air revigorant des montagnes. «J’ai fait un tour à radio Soummam à Béjaia, j’ai visité quelques villages», précisera-t-il. Avant d’avouer qu’il acheté de l’huile d’olive à Ath Sidi Brahem.On l’invitera ensuite à se replonger dans ses souvenirs et à les partager avec l’assistance. Particulièrement, ceux datant de l’époque où il était directeur de la Chaîne II, et animateur de la célébrissime émission, «Ighnayen Ouzekka» (Les chanteurs de demain). Comment s’est faite la rencontre avec l’autre grande figure de la chanson kabyle, Lewnis Aït Menguellet, qui a fait ses premiers pas dans cette émission en 1969 ?«Je me souviens de la première fois où il était venu. Je me souviens comme aujourd’hui, de cette belle petite voix. Celle-ci a fait du chemin depuis. Beaucoup de chemin», se remémore l’artiste. Non sans souligner que Aït Menguellet a énormément apporté à la musique kabyle, «surtout sur le plan de la poésie». D’autres grosses pointures sont également passés par l’émission : Idir, Ferhat Mehenni… «La plupart des gens que l’on a encouragés ont réussi à percer», dira-t-il encore. Mais alors que pense-t-il de la jeune génération actuelle de chanteurs ? «Il y a de très belles voix aussi bien ici qu’en France. Mais elles manquent de travail», estime-t-il. Et de prodiguer ses précieux conseils, qui sont sûrement tombés dans de bonnes oreilles, celles entre autres de Ferhat, Idir et Aït Menguellet, à leurs débuts : «Il faut se mettre au travail. Allez au conservatoire. Apprenez la musique. Soyez à la hauteur des autres grands chanteurs. Et cessez de dire que celui là est favori et l’autre non». Et de conclure par un «les meilleurs s’imposeront et les autres resteront derrière».   «Mazal Lkhir ar zath» (le meilleur est à venir) Apparemment et pour notre plus grand bonheur et celui des passionnés de belles mélodies, Chérif Kheddam, promet de nous réserver de belles surprises avec une pléiade de projets qui verront prochainement le jour. Serions-nous patients jusqu’au bout ?  En réponse à notre question sur la quasi-indisponibilité de ses albums sur le marché algérien, “Da Chrif” fera part de la difficulté de faire éditer ses œuvres en Algérie. Une chose apparemment réglée : «nos amis nous aident à faire valoir notre musique». Un nouveau producteur, “Antinea”, prendra en charge désormais l’édition et la distribution des œuvres de Kheddam en Algérie. Son représentant, Tahar Boudjeli, fera part des projets en gestation ou en attente de lancement. Ainsi, il est attendu la sortie d’un DVD et d’un CD audio du concert donné lors de la célébration des 40 ans de carrière de l’artiste, en 1996, au 31 octobre prochain, soit le jour même du concert. Il y a ensuite une série de compilation, dont la sortie est prévue sur une période de six mois, à raison d’une œuvre par deux mois. Et la cerise sur le gâteau, mieux, la cuillérée d’huile d’olive sur le couscous, un nouvel album avec une dizaine de titres. «La musique orchestrale est enregistrée. Il ne reste plus qu’à apposer les voix de l’artiste et celles de la chorale», précisera le producteur. Il y a aussi un DVD retraçant la vie de l’artiste en préparation. Ce n’est pas tout. Le prochain album de Karima sortira dans deux mois. Et bien sûr c’est notre Chérif Kheddam national qui en a composé la musique. On est déjà curieux et impatient de voir ce que ça donne.  Le 31 octobre 2005, une date dans les annales de la musique algérienne Le concert de Chérif Kheddam sera à coup sûr un événement. Bien sûr l’artiste lui-même suffit amplement à tenir cette promesse. Mais voilà que d’autres artistes algériens de renom, assure-t-il, seront avec lui sur scène.  Qui sont-il ? «Je ne voudrais pas divulguer leurs noms, pour éviter tout désagrément en cas de désistement». Le mystère amplifie à coup sûr l’importance de l’événement. Pour l’orchestre, 9/10 des musiciens, dira “Da Chrif”, sont algériens. Ils seront dirigés par le chef d’orchestre connu et reconnu, Bachir Bradaï. Quels genres de musique seront au menu ? «Ce ne sera pas de la musique classique. Ce n’est pas un orchestre symphonique. Il y aura pas mal de styles. Je dirais que ce sera de la musique méditerranéenne», notera-t-il. Occasion de la célébration du 51éme anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne oblige, deux titres ont été prévus, et pour mieux éclairer les présents, pour la plupart profanes en musique «Kheddamienne», le concerné soulignera qu’il a toujours fait une musique à large inspiration des divers et riches styles algériens : constantinois, oranais, sahraoui et autres. «J’ai beaucoup  travaillé les mélodies et la voix, le texte un peu moins. Mais je voudrais souligner que jamais je n’ai écrit des textes qui peuvent susciter des reproches par leur contenu», tient-il à affirmer en direction peut être des ces chanteurs “new age” qui érigent l’insipidité verbale en porte-étendard.  Quelle est la préférée des chansons de son vaste répertoire ?  «Je les aimes toutes. On ne peut dire à un père quel est le préfèré de ses enfants», se contente-t-il de dire. Après le concert d’Alger, Chérif Kheddam se produira sur la scène parisienne, au Zénith, selon son producteur. Rendez-vous donc le 31 octobre à Alger. Un rendez-vous à ne pas manquer …

    Elias Ben

    Un parcours légendaire pour un artiste hors paiChérif Kheddam est de cette race d’artiste qui ont su sortir des chemins battus, pour aller s’aventurer dans les vastes contrées du génie et de la création humaine. Les territoires défrichés par ce virtuose sont insoupçonnables. Il est le musicien qui a introduit le quart de note dans la musique kabyle.  Rien que cela. Pourtant, le jeune Chérif était destiné à épouser une toute autre carrière. Celle de Muezzin, en remplacement de son père. Mais comme les voies du destin sont impénétrables, et les abysses de l’âme humaine insoupçonnés, il en fut autrement. C’est à l’age de 12 ans que Chérif Kheddam quitta sa Kabylie natale, pour travailler à Alger d’abord, puis en France pour se soigner. C’est à l’age de 21 ans qu’il succomba aux charmes envoûtants de la musique arabe, maghrébine et occidentale. «J’ai eu comme maitres Mohamed Bedri, Abderrahmane Aziz, Ahmed Ouahbi et bien sur Slimane Azem», se rappelle-t-il. Et c’est par passion pour cet art qu’il acquiert au début des années 50 un piano et un luth (celui là même qui l’accompagnera pendant plus de 40 ans). Il fera avec ses instruments ses premiers pas dans la musique en composant ses premières chansons. Toutefois, conscient qu’un vrai musicien passe inéluctablement par l’apprentissage et l’écriture de la musique, il prit donc la décision d’apprendre le solfège et la mélodie chez un grand professeur. Il a par ailleurs acquis les bases fondamentales de la musique arabe auprès du célèbre compositeur Mohamed El Djamoussi. Et c’est grâce à l’enseignement de ce dernier que Chérif Kheddam, a introduit le quart de note dans la musique kabyle. Ainsi, ces nouvelles acquisitions musicales lui permirent de mieux construire, élaborer et enrichir ses mélodies et ses compositions. En 1955, il enregistre sa première chanson, «Yellis N tmurtiw» (fille de mon pays). Ce fut là le coup d’envoi d’une fabuleuse carrière artistique riche en expériences diverses, qui le propulsera au firmament de l’art. La suite appartient évidemment à la légende : un répertoire qui s’enrichit d’année en année, des collaborations fructueuses avec de grands artistes, sans oublier le rôle de conseiller et découvreur de futurs talents dans son émission à la Chaîne II.  Ses compositions, véritables perles de mélodies et de finesses, sont dignes des plus grands noms de la musique classique. «Nadia», «Lukan Ig Kheddem Oumdhan», «Thulawin», «Lukan itsughal Themzi», «Lemri»… sont autant de melodies qui ont bercé notre existence…Chérif Kheddam est à la musique kabyle ce que Beethoven est à la musique classique : un virtuose et un immortel.   

    E. B

    DÉPÊCHE DE KABYLIE






    Musique Nouveauté 2010 / Mumu Bwalniw le nouvel album de Mourad GUERBAS - dêpeche de Kabylie

    18/07/2010 04:33

    Musique Nouveauté 2010 / Mumu Bwalniw le nouvel album de Mourad GUERBAS  - dêpeche de Kabylie


    Le chanteur Mourad GUERBAS qui, n’est plus à présenter, n’a pas dérogé à la règle qu’il s’est imposée depuis le début de sa carrière
    musicale : celle de régulièrement mettre sur le marché, au grand bonheur de ses nombreux fans, de nouveaux produits, immédiatement voués au succès. Cette fois il s’est voulu surprenant en confirmant une tendance pour le Chaâbi avec deux superbes titres

    En effet, depuis que le grand public l’a découvert après la sortie de son premier album Je pense à toi, je pense, qui continue de faire un tabac au point qu’il est incontournable dans toutes les fêtes, Mourad n’a pas cessé de rééditer l’exploit.
    Son album Que des promesses, dont la chanson Ardjouyi, interprétée en duo, a été sacrée tube de l’été 2009, n’est pas de moindre valeur que le premier. C’est donc, en toute logique que son dernier album, Mumu Bwalniw, «prunelles de mes yeux», disponible depuis le 2 juin dernier, a vite été apprécié, les DJ lui réservant dans les fêtes, une place privilégiée.
    L’innovation dans ce dernier né de Mourad est l’introduction de deux chansons en chaâbi sur les neufs titres qui le composent. Une initiative qui se veut un hommage aux grands artistes de ce style de musique algérienne, dont le maître feu Hadj M’hamed El-Anka.
    Lors d’une visite à notre bureau de Tizi, Mourad nous confiera : « J’espère être toujours à la hauteur des attentes de mon public». Grâce à sa musique au rythme irrésistiblement dansant, Mourad peut se targuer d’être reconnu, en l’espace de quelques années, comme le chanteur «spécial fête», par excellence. La chanson succès Mumu Bwalniw, de sa dernière œuvre, reprise d’ailleurs en instrumentale pour clôturer l’album, en est la meilleure preuve.
    L’artiste qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, nous a fait part de son intention de varier à l’avenir, son style musical, dont l’expérience des deux chansons chaâbi du dernier album ne sont qu’un début.

    B. R

    http://www.depechedekabylie.com/cuture/84628-musique-nouveaute-2010-mumu-bwalniw-nouvel-album-mourad-guerbas.html






    Evocation Zerrouki Allaoua / Un dandy à la voix sublime

    07/07/2010 04:26

    Evocation Zerrouki Allaoua / Un dandy à la voix sublime


    Surnommé le rossignol de la chanson kabyle par la maison Pathé Marconi, qualifié de chanteur de charme par Rachid Mokhtari, Zerrouki Allaoua fait quasiment l’unanimité autour de sa personne et de son art : il est considéré par tous comme un grand monsieur de la chanson kabyle.

    La voix, le style, le look de jeune premier qui lui sont particuliers, font de lui, un artiste entier qui a marqué d’une empreinte indélébile son époque et qui continue encore à impressionner bon nombre de mélomanes. Issu d’une famille pieuse, Zerrouki Allaoua voit le jour un certain 5 juillet 1915 au village Akrouma, dans la région de Seddouk. Son père, Seghir Ben Arezki, du village Izerrouken d’El Flaye, Imam à Aït Aïdel, et sa mère, Azzoug Ouardia du village Amalou de Seddouk qui ne badinaient pas avec la tradition, refusèrent de l’inscrire dans les écoles publiques ouvertes par le colonisateur, encore moins dans les couvents des pères blancs. Voulant par là, le préserver de l’acculturation et lui éviter d’être un renégat, un «m’tourni». Il suivra donc un enseignement traditionnel à la zaouïa de Sidi M’hand Ou Yahia où l’essentiel du programme consistait en l’apprentissage par cœur du coran et de quelques passages de certains grands jurisconsultes, notamment le faqih kabyle, Sidi-Khlil. L’enfance de Allaoua ressemblait, pour ainsi dire, à celle de la majorité des enfants kabyles. La misère qui frappait la Kabylie à cette époque, poussait les familles à faire travailler même leurs petits enfants. Aussi, l’école coranique, il ne la fréquente que quelques temps. C’est un fait qu’à cette époque, un écolier était une charge pénible pour la famille. Son enfance et son adolescence, comme la plupart des garçons de sa région, seront donc naturellement consacrées aux travaux champêtres et au gardiennage du bétail. Commençant très tôt à toucher de la flûte et à chanter les vieux airs kabyles, il développe un penchant pour la chanson. En grandissant, sentant sa vocation artistique prendre peu à peu forme, il décide d’en finir avec la vie de petit paysan que sa famille lui a imposée. Il part chercher fortune dans la ville de Béjaïa où il exercera divers petits métiers. Dans cette ville bouillonnante, «âme des Kabyles», selon l’expression chère à Cherif Kheddam, Zerrouki Allaoua va perfectionner son art, grâce au contact des Cheikh Saddek Abdjaoui, Boudjemaâ Kadim, Mahmoud Baâli et Larbi Abelwahab. Les cours, les conseils et les encouragements que lui prodigueront ces grands noms de la musique andalouse, étonnés et impressionnés par sa voix, seront déterminants pour sa carrière artistique. Il commence donc à chanter, mais il va rapidement déchanter. Car, chanter en kabylie, à cette époque-là, était très mal vu. On chante et on joue des instruments de musique dans des cercles restreints, loin des villages, à l’abri des regards. Des cas de villageois condamnés à payer de fortes amendes, pour avoir traversé le village avec une mandoline ou une guitare, sont légion dans ce triste vieux temps. Mal vu, le musicien ou le chanteur doit se cacher, pour ne pas dire se comporter en paria, pour échapper aux foudres des gardiens de la morale. Zerrouki, élégant, toujours tiré à quatre épingles, de surcroît chanteur, ses retours à son village natal, ne sont pas du goût de sa famille, ni des villageois qui ne voyaient en lui qu’un dandy oisif, pour ne pas dire un bon à rien, qui risque de faire des siennes. Mais, «chanter», pour Zerrouki, contrairement à ce que pense sa société d’alors, n’est pas un sot métier. Pour fuir cette atmosphère suffocante qui l’empêche d’aller au bout de ses rêves, d’exploser, de donner la chance aux chansons, il ne tardera pas à embarquer, au début des années quarante, pour la France. C’est là, qu’il va enfin donner à sa vocation sa pleine mesure. Sa rencontre avec de célèbres artistes comme Mohamad el Kamel el Lili Labassi lui fait pousser carrément des ailes. Si dans son douar, ou à Bougie, il ne chante que de façon marginale, «timidement», en France, tout en exerçant le métier de mineur aux mines de Rochebelle, dans le département du Gard, Il chante superbement à des compatriotes que le déracinement a rendus plus réceptifs. Avec d’autres musiciens, il écume les cafés nord-africains et sème ses chansons à tous vents. Son premier disque contenant deux chansons, une en arabe (ya Lahbab elyoum kiffah), et l’autre en kabyle (Tilifoun sonni, sonni), sort en 1948 chez Pathé Marconi. Sentant peut-être que son art peut le nourrir et écœuré par les dures conditions de travail dans les mines, il se consacre désormais totalement à la chanson. Il chante et il enchante ses compatriotes nostalgiques de sa voix envoûtante. Il chante l’exil, la femme aimée, la séparation, le pays natal...  Nouara, sa bien-aimée qu’il a laissée au pays natal va devenir son égérie. Son ombre traverse de long en large sa poésie. En 1950, il rentre au pays pour l’épouser et l’emmener avec lui en France. Ayant appris que son mari a une liaison avec une française, elle, la kabyle, intraitable sur ces questions, rompra rapidement avec lui et rentrera au pays, où elle épousera la cause nationale, en rejoignant les rangs de l’ALN. Les brèves retrouvailles de 1955 ne changeront rien à la situation. Le couple se disloquera définitivement et Nouara tombera plus tard, entre 1958 et 1962, en martyre au champ d’honneur. Lui, organisant des galas au profit de la Fédération de France, participe aussi à sa manière, à la Guerre de libération. Continuant à affiner son art et à enregistrer chez Marconi, Zerrouki, en artiste kabyle en avance sur son temps, introduira le piano et le violon dans la chanson kabyle. La tournée qu’il a organisée en 1965, accompagné par l’orchestre de Cheikh Missoum, à travers le pays, était finalement un adieu. L’accident de la route qu’il a eu en France en compagnie de Dahmane El Harrachi, même s’il ne l’a pas tué sur le coup, aura raison de lui. Il meurt le 17 novembre 1968, à 53 ans à l’hôpital Saint André des Arts, à Paris, en France, où il repose au cimetière du Père Lachaise. Son répertoire quoique maigre, - une trentaine de chansons en tout, mais dont seulement 20 chansons (arabe et kabyle), ont été répertoriées dans les archives de la Chaîne II -, est fort parlant. El Babour (le bateau), A tassekurt (ô perdrix), Sidi Aïch, Tskhilek attir (s’il te plait ô oiseau messager !), D acu I guerbeh (qu’a-t-il gagné ?), Lewjab n wassen, ay Aziz attas itezhid, Yougi ad yuyal, Yemma yemma zehriw i mut…chantent encore aujourd’hui la grandeur de ce chanteur immense.


    Cet artiste qui apparaît comme un véritable personnage d’une tragédie grecque reste à découvrir et à redécouvrir. Certains de ses poèmes restent à ce jour, inédits. Des bandes d’enregistrement de ses galas, à l’exemple de celui qui s’est produit en 1959, à la salle Ibn Khaldoun, restent à  ce jour, introuvables…Si l’on se réjouit du travail de recherche, réalisé sur cet artiste par Rachid Mokhtari et Djilali Boukheddad, (livre pour le premier et film  documentaire pour le second), il n’en demeure pas moins que Zerrouki Allaoua restera pour toujours un sujet intarissable.


    Boualem Bouahmed






    ENTREVUE AVEC RABAH INASLIYEN

    24/05/2010 23:30

    ENTREVUE AVEC RABAH INASLIYEN


     

    Inasliyen est un groupe de chants et musique modernes. Émergé durant les années 70, Inasliyen ont porté haut la chanson moderne engagée Kabyle.

     

    La chanson mythe de ce groupe est "Ay idurar n leqvayel", qui les a fait connaître du grand public. D'autres succès sont venus par la suite, telles que les chansons "Tafsut umazigh", "Tilufa", "Vrigh awen", etc...

     

    Nous avons rencontré Rabah Inasliyen, lors de son passage à Montréal et lui avons posé quelques questions :

     

     

    T.Ould-Hamouda : Azul a Rabah, bienvenue au Canada et à Kabyle.com.

     

     

    Rabah Inasliyen : Tanemirt. Azul à tous nos compatriotes d'ici.

     

     

    T.Ould-Hamouda : Vous venez de donner un spectacle fabuleux et bien apprécié du public canadien, êtes-vous satisfait ?

     

     

    Rabah Inasliyen : Oui bien sûr. Si on fait un spectacle réussi, il est tout à fait normal que l’on soit heureux. Le bonheur du public ravit l’artiste.

     

     

    T.Ould-Hamouda : Notre communauté est venue nombreuse redécouvrir l’artiste des années "70 - 80" et surtout l’auteur de «Ay idurar", chanson mythe d’Inasliyen, êtes-vous ému par cet accueil ?

     

     

    Rabah Inasliyen :Oui, je suis très ému par l’accueil du public. Ce qui m’a encore fait chaud au coeur, c’est lorsqu’à la fin du spectacle, plusieurs personnes sont venues me rencontrer, me féliciter et me faire rappeler certains spectacles donnés par ci par là, des faits vécus au pays et que je n’ai plus en mémoire. Ce qui m’a encore le plus touché c’était le respect affiché par le grand nombre de spectacteurs, l’écoute attentive du public.

     

     

    T.Ould-Hamouda : Pour vous le spectacle était une grande réussite ?

     

     

    Rabah Inasliyen : Oui, le public a répondu présent et a apprécié, l’organisation était au rendez-vous, Hafid Djemaï a fait un travail digne des grands chefs d’orchestre, du point de vue musical. C’était un spectacle de qualité.

     

     

    T.Ould-Hamouda : Nous allons revenir maintenant à votre travail d’artiste : avez-vous des nouveaux albums ?

     

     

    Rabah Inasliyen :  Il y aura dans un avenir proche 1 album. Il y aura aussi des contes pour enfants :

     

    une opportunité s’est présentée :  Deux  françaises dont l’une d’elles est éditrice, m’ont sollicité pour réaliser un travail :  complainte, poésie, et illustration musicale.

     

    Un contrat d’un an est déjà signé pour 4 contes : serbe, croate, etc...

     

     

    T.Ould-Hamouda : Pouvez-vous nous parler de toutes vos réalisations depuis vos débuts ?

     

     

    Rabah Inasliyen : Comment pouvez-vous de tout le travail accompli durant une quarantaine d’années ? Si vous posez cette question à des fans d’Inasliyen, ils pourront vous répondre mieux que moi car il y a des situations vécues dont moi, je ne me souviens plus et qu’ils ont gardé en mémoire, heureusement d’ailleurs.

     

    Nous avons fait des enregistrements en 1970 de «Tagmast", «Ay idurar", passés à la radio mais restés inédits.

     

     

    En 1979, on a fait un spectacle à Roubaix.

     

     

    On a enregistré un 33 tours avec un éditeur espagnol "en live" à la salle El-Muggar d’Alger qui n’a jamais vu le jour.

     

     

    En 1983, pendant une tournée dans le Nord de la France , nous avons profité de l’occasion pour enregistrer dans un studio qui répondait aux normes «Tafsut umazigh".

     

     

    En 1992, on a fait l’album «Issiakhem" que nous avons cédé à un éditeur en France et on a jamais rien touhé pour ce produit.

     

     

    En 2007, on a fait un autre album "Vrigh awnen" qui a vu le jour grâce à l’aide d’amis que je remercie au passage (B.S, Y.A et B.M)

     

     

    À temps perdu, je suis en train d’écrire la biographie du groupe.

    T.Ould-Hamouda : Le mot de la fin a Rabah ?

     

     

    Rabah Inasliyen : Mes vifs remerciements vont à Salem Aïbeche et Karim Rabhi qui ont pensé à nous inviter à Montréal pour pouvoir nous produire.

     

    Je remercie aussi tous les gens qui étaient autour  (Nadir, qu a pris en charge mon assurance, etc...) les musiciens, les compatriotes et les gens d’Ottawa qui pensent déjà à nous faire revenir.

     

     

    Tanemirt à Kabyle.com pour l’intérêt  qu’il nous porte en nous accordant cette entrevue.

     

     

    Réalisée le 16 mai 2010 par T.Ould-Hamouda

     






    HACENE AHRES, LE VERBE HAUT

    21/02/2010 10:13



    Ahrès Hacène : Le verbe haut

     

    Toujours fidèle à son répertoire et à l’équipe de musiciens qui l’accompagne dans l’auditorium, Hacène Ahrès a su plaire au rare public venu, jeudi dernier, l’écouter au théâtre de Verdure.



    Son répertoire ancien, réclamé et répété de vive voix par le public est, à l’occasion, revisité, avec toutefois des sonorités musicales toutes nouvelles. Le mot bien senti et la mise guindée, rappelant à beaucoup les galas des années 1980 et 1990, Ahrès reste cet éternel jeune qui fait la cour à sa dulcinée sans être à court d’idées. Pas la moindre ride ni même un soupçon d’hésitation. L’artiste kabyle a de qui tenir, la poésie, il s’y est imprégné tout petit dans une famille où l’on se pique à faire de la rime. Même parcours pour Ahrès, natif de Larbaâ Nath Irathen, à Tizi Ouzou : il chantera l’amour dans une société kabyle qui ne s’est jamais départie de tout conformisme. L’artiste a su plaire, à ses débuts, à une jeunesse pas toujours assouvie dans son désir de liberté.

    Avec quelques artistes qui ont vite fait de s’éclipser ou de choisir d’autres genres musicaux, il chantera l’amour comme personne. Se succéderont alors plusieurs albums dans la même étoffe, avant qu’il ne décide de s’arrêter après la sortie de son album dédié aux événements qu’a connus la Kabylie... plus de quatre ans, au bout desquels il sortira un nouvel album tout aussi inspiré que les précédents et bien reçu par le public. L’impression qui se dégage pourtant de la soirée est que la musique et les textes auquels elle se rattache ne sauraient faire concurrence à la « nouvelle vague » de chanteurs qui, assure-t-on, ont perverti la musique kabyle. Qu’à cela ne tienne, des artistes comme Ahrès font toujours de la résistance. Il ponctuera la soirée par des chansons de Matoub Lounès, auquel il a consacré des textes.



    Par Nadir Iddir






    SI-MOH

    08/02/2010 12:04



    Si Moh
    « Yelha cdeh n teqbaylit, acu kan taqbaylit mačči d cdeh…»

    Achal d amdan i yessaramen ad issinen udem n Si Moh, ladγa ilmeyen-agi n tura, imi ulac teswira-s di tesfifin i d-yessufeγ, ulac diγ timeγriwen am netta am yicennayen-nnien.  Xas akken tizlatin-is suznent u suzunent ulawen, bab-nsent yeqqim d netta i d netta ; ur t-isuzen wau n cciεa, ur d-icligg ma d « lweda neγ zzuğ.»   Iwakken ad ner sser n « tuffra-a ines », nerza γur-s mi aγ-d-yewwi umeddakel-is, Said Ait Mouhoub yiwen seg wid ukked yesseklas u ixeddem-as diγ kra n tezlatin, asiher (rendez-vous) yid-s ; wissen amek yeqbel !!! Ad tafe « yeεya di lesab yuγal yessesab.» Mi newwe γer tanut-is, iqublaγ-d s yiwen wudem dayen kan ; yessen acal teswa lqima n yinebgawen γer leqbayel, netta ‘’yesεan taqbaylit deg wul’’. Syin inecdaγ γer texxam n usekles (studio d’enregistrement) anda i d-nufa iman-nneγ gar yimeddakal-is inauren nezzin-d i latay d lqahwa d agraw  iwakken ad nsel i tezlatin-is timaynutin ara d-yeffγen aseggas-a. Gar yisental i yefren i tezlatin-a, ad naf : tamuγli (d isem diγ n lalbum), juge, Martin (isem n userdun), aγerda, amedda, lewcam, adrar, lğehd n tizit…llant 11 n tezlatin.  Deg wakken yesserqas taqbaylit, ur nebγi ara ad nebdu srid adewenni, nenna-as : ‘’mi yers leεqel ad nwali’’, nugad diγ, imi i aγ-d-yettban d amγar azemni n lweqt-a, ad aγ-teru am wakken :  ‘’yekker γer ccix ad as-yini !!!’’. Neğğa-t yettmeslay : awal yettawi-d waye, asentel ijebbed-d gma-s. Nuγal nesteqsa-t γef wamek i d-yefren isental deg ujdid-agi i d-ihegga :   Si Moh : ass-a, neγ di tallit-a yewεer ad d-temmeslaye γef usentel. Yewεer ad tessiwe izen i yimdanen akken tebγi. Lewqat mxalafen ; ayen yellan zik muhab, tura yuγal dayen-nnien. Ma nefka-d kan lγerba d amedya ; zik ttγennin lγerba tewεer axater yal yiwen d acu n uγbel i t-yettawin γer din, zyada γef wanect-a, ur tettwali imawlan ur asen-tesselle alamma yezzi-d useggas, akken wissen. Tura, lγerba ur tessewac ara imi anda tebγu tili ad d-tqerbettawilat-agi n usiwe, yerna tuγal d asirem i wacal d ilemi ; lγerba ass-a, nezmer ad d-nini, d tagi n zdat n tewwura-nneγ, mi ara nwali wid yettqemmiren s

     terwien-nsen di lebar.

    I wacuγer teqqime kan di tuffirt ? 

    Si Moh : nekk, ttγenniγ i yiman-iw ; xeddmeγ tuγac iwakken ad dduγ di lebγi i lebγi-w. Melmi iyi-teεğeb tezlit, ad tt-skelseγ. Tura ma teεğeb medden, dγa dayen igerrzen.  Aas n yilmeyen i isellen i tezlatin-nni inek n zik akka tura, acu kan ur ak-ssinen ara. Amur ameqqran ur rin ara diγ 9 tesfifin i tesεi. Ilaq ad ak-issinen.  Nekk icebba-yi Rebbi d ayen ixeddem unaur i d ṣṣe mačči d netta  s tidammad-is i teεna temsalt. Nekk ur xeddmeγ ara ccna iwakken ad iyi-issinen medden ; xeddmeγ-t axaer emleγ-t. D wa i d anamek i as-fkiγ i unaur. Wid i ak-iemmlen bγan ad ak-walin di tmeγriwin, yerna d leqq-nsen, anaur mačči n yiman-is kan ‘’iegger-ik-id ccna s annar’’

    Ahat tesεam leqq, maεna lmuhim aql-aγ la

    nessebibir γef yidles-nneγ iwakken ad yili wayen ara d-neğğ i tsuta i d-yettnekkaren.

    Amek tettwali akka tura ccna aqbayli ?

    S umata, ccna deg umaal akk yettwaγ; bdu-tt si Fransa, Legliz neγ Marikan. Amek tebγam ad yaf iman-is ccna aqbayli ? Yerna taqbaylit mačči d ce, xas yelha ce n teqbaylit. Yuγal ccna tura d ‘’self service’‘.

    Di taggara, yedda-aγ di lebγi yecna-d zdat-neγ kra tezlatin tiqdimin. Ahat dγa yera asalu, netta yaqqaren :

    « Hubaγ-kem thuba-iyi di sin nemhuba

    Di sin nhuba tayri tessewac-aγ

    Cubaγ-kem tcuba-iyi di sin nemcuba

    S kra n wid tezza tayri yecba γur-neγ       

    Hubaγ-kem thuba-iyi di sin nemhuba

    Di sin nhuba tayri la aγ-tessewac

    Cubaγ-kem tcuba-iyi di sin nemcuba

    S kra n win tezza tayri yeqqel yettewac.»

    Lhocine Ourezki

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    Hamid Médjahed : Il faut enterrer la médiocrité pour que fleurisse la qualité.

    09/12/2009 23:56

    Hamid Médjahed : Il faut enterrer la médiocrité pour que fleurisse la qualité.


    Hamid Médjahed
    «Il faut enterrer la médiocrité pour que fleurisse la qualité»

    La Dépêche de Kabylie : Quelle conception faites-vous du festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles ?

    Hamid Médjahed : Quand on essaye de faire quelque chose, même sil ya des lacunes, on les oublie et on les met de côté. L’essentiel, c’est de le faire.

    En ce qui me concerne, je suis émerveillé, car, toutes les générations se sont rencontrées, artistes et public. C’est aussi l’occasion pour les jeunes talents qui viennent tenter leur chance. Mais, c’est très bien de renforcer cela par des professionnels : C’est une très bonne idée et moi, je suis pour. Je suis avec tous ceux qui travaillent même s’ils ne réussissent pas à 100%. Ils n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas.

    Ceux qui travaillent, eux, peuvent s’améliorer. J’ajouterai aussi qu’en ce qui concerne la chanson kabyle, ce festival est l’occasion de la montrer aux non kabyles qui seront certainement surpris de sa beauté et sa qualité. Enfin, je suis sûr qu’à ce rythme, il y aura certainement un jour un festival international de la chanson amazighe qui pourrait avoir lieu même en dehors de l’Algérie.

    Que pensez-vous du public que vous avez gratifié d’un « Chdah ulac » ?

    Ah çà, j’y tiens. Avec moi, « Chdah ulac ». Cela s’est très bien passé et le public a été merveilleux : Il était venu nous écouter et non pas pour nous entendre.

     

     

    Le public vous a écouté chanter mais aussi parler durant les conférences du festival. Ne pensez-vous pas que cela devrait être une tradition ?

    Exact. Il ne faudrait pas que cela se limite aux évènements du genre « droits de la femme uniquement le 8 mars » Vous voyez ce que je veux vous dire. Il faut que cela devienne une culture qui permettra à tout le monde d’apprendre et de découvrir. Et cela est valable aussi pour tous les arts.

     

     

    Pour terminer, en matière de travail, vous êtes connu pour être très exigeant et vous avez raison.

    Je suis exigeant parce que je suis pour le peu et le bien. Je suis un fervent supporter du peu et bien. La quantité ne peut pas amener la qualité. Alors, ma dernière phrase sera : Il faut enterrer la médiocrité pour que fleurisse la qualité.

    Propos recueillis par : Amastan S.

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    KAMAL IGMAN À MONTRÉAL AVEC FOUAD ET SAMIR

    22/11/2009 02:22

    KAMAL IGMAN À MONTRÉAL AVEC FOUAD ET SAMIR







    Vidéos de Kamal Igman

    19/11/2009 00:07

    Vidéos de Kamal Igman


    http://www.dailymotion.com/video/x8a5ng_igman-2009-ayen-a-tayriw-sorti-offi_music

    http://www.dailymotion.com/video/x18n7j_kamel-igman-bedel-wayed_music






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