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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

VIP-Blog de t-ould-hamouda
archi_yves@yahoo.ca

  • 20 articles publiés dans cette catégorie
  • 74 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

    Fille (0 ans)
    Origine : Montréal
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    TADDART-IW

    18/04/2009 01:59

    TADDART-IW







    BELKACEM MESSAOUDI,

    10/12/2008 02:20



    17 novembre 2008

    Belkacem MESSAOUDI, un poète de Tassaft

    Belkacem MESSAOUDI est né le 05 octobre 1942. Aprés les études primaires au village et secondaires à Alger où il fréquente pendant une année l’école des beaux arts, il entre en qualité de journaliste à la radio, chaîne II et animera plusieurs émissions dont la plus célèbre : Nouva Ighriven.

    Il compose son premier poème à l’âge de 16 ans. Son œuvre poétique comprend plus de cinq cent pièces dont certaines sont chantées par Mouloud HABIB et Boualem CHAKER entre autres.

    TAHBULT

    Tahbult nni bw-3rum
    Tinna ken teggwa yemma
    Yemm3ed fell as lqum
    Ihewsasen t id ay athma
    Lukan di gehdeq xersum
    Ula y3er yerna rregma

    Ikecm I y id 3er w xxam
    Yufa-d tahbult tehma
    Ur ifhim ur issefham
    Yerna i3il d nneqma
    Ièèa ahric iw s ttmam
    Bla ccert bla ssuma

    Akka id lqum yerkan
    Fell i itεeggid isnuffus
    Issekr i y i s gw-mkan
    Ikkes i yi tij3welt s gw-fus
    Iccadd ifassen iw wqaan
    Azelmad akw d uyeffus

    Yeqqim yerbeh yufa t
    Tisegsa id yessa usu s
    Yehrem fell I tafat
    Itett dgi am ssus
    Aseksut d yufa yerba t
    S zzur ig-èèa seksu s

    LA GALETTE

    Cette fameuse galette-là
    Celle que ma mère a pétri
    Des sauvages sont venus mes frères
    Et l’ont emportée de force
    Si du moins ils étaient polis
    Ils n’y ajouteraient pas d’insultes.

    L’intrus est entré chez moi
    Et a trouvé chaude ma galette
    Il ne comprend ni n’explique
    Utilisant la seule violence
    Il a mangé ma part entière
    Sans autre forme de procès

    Ainsi est le malpropre
    Qui m’invective en criant
    Il me fait lever de ma place
    Et me prend la cuillère de la main
    Et il me ligote mes mains ensemble
    La gauche et la droite liées.

    Il s’assied et se restaure
    Se ménageant sa literie
    Alors qu’il m’enlève la lumière
    Il me ronge comme un ver
    Il posa le couscoussier sur ses genoux
    Et de force il en mangea le couscous.
    Tahbult nni bw-3rum Tinna ken teggwa yemmaYemm3ed fell as lqumIhewsasen t id ay athmaLukan di gehdeq xersumUla y3er yerna rregmaIkecm I y id 3er w xxamYufa-d tahbult tehmaUr ifhim ur issefham Yerna i3il d nneqmaIèèa ahric iw s ttmamBla ccert bla ssuma Akka id lqum yerkanFell i itεeggid isnuffusIssekr i y i s gw-mkanIkkes i yi tij3welt s gw-fusIccadd ifassen iw wqaanAzelmad akw d uyeffusYeqqim yerbeh yufa tTisegsa id yessa usu sYehrem fell I tafat Itett dgi am ssus Aseksut d yufa yerba t S zzur ig-èèa seksu s Cette fameuse galette-là Celle que ma mère a pétriDes sauvages sont venus mes frèresEt l’ont emportée de force Si du moins ils étaient polisIls n’y ajouteraient pas d’insultes.L’intrus est entré chez moiEt a trouvé chaude ma galette Il ne comprend ni n’expliqueUtilisant la seule violenceIl a mangé ma part entièreSans autre forme de procèsAinsi est le malpropreQui m’invective en criant Il me fait lever de ma placeEt me prend la cuillère de la mainEt il me ligote mes mains ensembleLa gauche et la droite liées.Il s’assied et se restaureSe ménageant sa literieAlors qu’il m’enlève la lumièreIl me ronge comme un ver Il posa le couscoussier sur ses genouxEt de force il en mangea le couscous.

    Source: Youssef NACIB, Anthologie de la poésie kabyle, Editions Andalouses, Alger, 1993.

     
     





    TASSAFT, MON VILLAGE

    09/12/2008 01:59

    TASSAFT, MON VILLAGE


    http://tassaft15251.afrikblog.com/albums/souvenirs__/photos/999556-ouacifs_depuis_tassaft.html

    Un lien pour visualiser les paysages de mon village :

    TADDART-IW  -- MON VILLAGE



    On le voit de tous les horizons
    Perché sur une colline, entouré de monts
    Plus on se rapproche, (plus) il est fascinant
    Il est si beau et impressionnant
    Le village de mon père et de mes grands parents
    Il est tellement loin, il me manque tant.

    Je garde encore en moi, les souvenirs d'été
    où soeurs, frères, cousins, la famille réunie
    Dans la cour, à l'air pur, on restait pour veiller
    Se raconter des blagues, discussions infinies
    des rires, des chants, des "ourars", on improvisait
    C'était le bon temps, qui ne reviendra jamais.

    Je le revois encore en hiver, enneigé
    Sous un manteau blanc, ses arbres alourdis
    Le Djurdjura autour, lui donnant ses reflets
    Les ravins, les rivières, au bas à son chevet
    Ce beau panorama n'existe dans nul pays
    Je donnerai cher pour le retrouver.


    Tassadit Ould Hamouda





    Tassaft Ou Guemoun

    05/12/2008 04:20



    Tassaft Ou Guemoun

    Pays : Algérie
    Type : Endroit habité
    Latitude : 36.5413
    Longitude : 4.2422

    La carte suivante est centrée sur Tassaft Ou Guemoun. Vous pouvez vous déplacer et zoomer avec la souris et les outils de navigation affichés sur la carte. Découvrez aussi des endroits et activités (hôtels, restaurants, musées) autour de Tassaft Ou Guemoun en cliquant sur les visoterres (petites icônes bleu, jaune et orange). Bonne visite de Tassaft Ou Guemoun!

    http://www.visomap.com/place-fr/Tassaft+Ou+Guemoun/-697697

    Pour voir la carte.

     

    Gagnez un week-end à Rome en vous inscrivant à Visoterra. Cliquer ici pour s'inscrire!






    Timgharin di tmurt

    04/12/2008 02:56

    Timgharin di tmurt







    Tassaft : Le village de Tassaft

    01/12/2008 17:32

    Tassaft : Le village de Tassaft


     

    tassaft

    Si l'on survole la Kabylie caméra au poing, et en prenant des vues en plongée, les images reçues devraient être aussi belles que tourmentées.
    La Kabylie c'est une suite presque ininterrompue de creux et de pics, de chemins qui montent et qui descendent, de proéminences et d'anfractuosités. C'est un peu l'épiderme vu en gros plan d'un gigantesque dinosaure.

    Si le vol se fait de Tizi-Ouzou, vers le Sud, en passant par Takhoukht et Beni-Yeni et en se dirigeant sur le col de Tizi-N'kouilal, on verrait, si l'avion perdait de l'altitude, trois chapelets de villages en forme de colonnes vertébrales : à gauche le "chapelet" des Yatafen, à droite celui des Ait Ouacifs et au centre, Iboudraren.

    Si la caméra se concentre sur le "chapelet" du centre et si elle cherche quelque part entre les épines (dorsales dirions-nous) formées par Ait Ali Ouharzoune et Ait Eurvah, elle verrait une autre épine : c'est Tassaft-Ouguemoun.

    En rapprochant le plan doucement, comme  cela se fait dans certains films, on se rendrait compte que cette "épine" est un agglutinement de maisons plutôt "out" que "in", cachet propre à la plupart des villages kabyles des temps présents. Maintenant si le film est tourné un vendredi, à la veille de l'Aid, et si la caméra fouillait les ruelles sombres du village, elle serait attirée par une modeste "place" enguirlandée… et là, la fiction rejoindrait la réalité puisque ….
    Vers 21h 30mn du 21 juin dernier, Tajemaât N'Tassaft est inhabituellement animée, toute la journée, le bruit a couru "qu'il y aura spectacle ce soir". C'est ainsi que dès la nuit tombante, les gens commencent à affluer, les hommes s'asseyant sur les bancs de pierre, ou s'adossant aux murs, les femmes accroupies en demi-cercle devant l'estrade de fortune confectionnée pour la circonstance. Entre les deux, les enfants vont et viennent avec plus ou moins de chahut.

    La température est tiède comme peut être un début de soirée d'été. Les cigales se sont tues, mais des "éphémères" tournoient autour des lampes incandescentes. Tout le monde attend le spectacle promis par l'association culturelle "Amar ATH HAMOUDA", association créée en mars 1989 et qui a déjà à son actif plusieurs "shows" culturels dont une bonne exposition sur la révolution jumelée avec une "culturelle", le 29 mars dernier à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'AMIROUCHE.

    Cela commence par une "musique d'entrée" improvisée par des jeunes de l'association. Ensuite il y eut la troupe folklorique "Tizemarine" qui est aux gens de Tassaft ce qu'est la madeleine" à Marcel Proust, puisque autant que je m'en souvienne, "Tizemarine" (sorte de hautbois maison, fait avec 2 bouts de roseaux troués) ont toujours été de la fête à Tassaft même si l'on a la chance de disposer de deux chanteurs "attirés", ce qui est le  cas présentement. Les dernières notes de ce "récital" se perdent dans les informations d'un poème émouvant : "yemma" écrit et lu par Mr BEDAD Boudjemaa, poème qui a titillé les glandes lacrymales de bon nombre de femmes présentes.

    Vient le tour de la chorale composée de fillettes superbement habillées à la traditionnelle et de garçonnets qui exécutent quelques chants légers mais non démunis de charme.
     La troupe théâtrale "AGRAW IMAZIGHEN", issue de l'association, profite de l'occasion pour livrer son dernier produit : il s'agit de "FIYITA", pièce écrite et mise en scène par BEDAD Boudjemaa, auteur en même temps du rôle  principal et visiblement un des membres les plus actifs de l'association. "TIYITA" est, somme toute, un travail théâtral d'assez bonne facture et qui traite de la situation "socio- politico culturelle du moment, comme le dit M. Ait Mouloud Hmimiche, président de l'association.

     Enfin, la soirée plutôt consistance, est relevée par l'apparition des deux chanteurs du "terroir" en l'occurrence BENAMER Arab et OUAHIOUNE Hocine qui, chacun dans son style, égaye la foule, le tout saupoudré de quelques poèmes retentissants de M. AIT MOULOUD Mohammed.
     Avant l'aube d'une autre journée, "Tajemaât n'Tassaft" replonge dans l'obscurité des autres ruelles. Mais le temps d'une soirée, le cœur des "Tassaftis", a battu au rythme de "Yemma", "TIYITA", les voix mélodieuses des enfants de la chorale, les sons des mandolines : le temps d'une soirée, les cœurs ont battu à l'unisson. Puissent-ils le faire à l'instar des autres villages d'Algérie aussi longtemps  que possible! Je dis bien à l'unisson et non à "l'unicité".

    Source : tassaft.vip-blog.com






    YOUCEF AÏT MOULOUD, CADRE DIRIGEANT, AU THÉÂTRE RÉGIONAL DE TIZI OUZOU

    22/11/2008 01:55



    Le théâtre qu’il a découvert dans le scoutisme, en 1963, a été pour lui l’exutoire.

    En tant qu’enfant de la guerre et orphelin, il ne pouvait que grandir avec la révolte dans les tripes, le théâtre qu’il a découvert dans le scoutisme en 1963 a été pour lui l’exutoire. Mouloud avait vite compris que c’était sa vocation pour exprimer la douleur qui le rongeait. En 1968, en compagnie de son camarade de collège Moh Saïd Fellag, ils se sont inscrits à l’Institut des arts dramatiques et chorégraphiques de Bordj El Kiffan. Exclu de l’Institut pour agitation politique, la rencontre avec Kateb Yacine, en 1970, a été décisive pour lui. Grâce au concours de Ali Zammoum, Kateb, débarquant d’exil, voulant un théâtre qui s’adresserait aux ouvriers et aux paysans, dans leur langue de tous les jours en l’occurrence l’arabe dialectal et le tamazight, a rencontré la troupe du Théâtre de la Mer et lui a proposé de rejoindre l’équipe pour participer au travail de création collective de la pièce Mohamed prends ta valise ainsi que sa traduction en kabyle. Cette pièce qu’ils ont montée pour la première fois dans l’histoire du théâtre algérien, avec un groupe d’étudiants de Ben Aknoun et qu’ils ont présentée au Festival universitaire de Carthage a remporté le deuxième Prix. En juillet 1972, la troupe du Théâtre de la Mer s’est disloquée après une tournée de six mois en France.1972, naissance de 1’Action culturelle des travailleurs (ACT), sous 1’égide du ministère du Travail. Après avoir sillonné l’Algérie pendant une décennie avec des pièces à succès telles La Guerre de deux Mille ans, Mohamed prends ta valise, Le roi de l’Ouest, La Kahina, etc, la troupe s’est retrouvée exilée en 1978 à Sidi Bel Abbès. C’était le début de la fin d’un théâtre d’actualité et d’agitation. 1980 à 1990, une autre expérience a vu le jour avec des jeunes amateurs. 1990 à l997, la tragédie nationale. Menacé à maintes reprises, Aït Mouloud échappe à une tentative d’assassinat en août 1995. Janvier 1996, victime de la purge opérée par la nouvelle direction du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès en tant qu’ancien responsable de la troupe de Kateb Yacine pour services rendus à la culture nationale. Janvier 2008, Mme Fouzia Aït El Hadj l’a sollicité pour mettre son expérience au profit de la nouvelle génération après une traversée du désert dans le cadre de 1’ouverture du Théâtre régional de Tizi Ouzou. De qui s’agit-il? Cet homme de l’ombre, au riche parcours, dont les parents sont originaires de Tassaft Ouguemoun, dans la haute-Kabylie, ne laisse personne indifférent. Mouloud, de son vrai nom Youcef Aït Mouloud, est né en 1930 à Tizi Ouzou. Il était l’un des membres fondateurs de l’ACT avec Kateb Yacine.

    En 1972, après une «formation» à l’Inadc (1968) et un passage au Théâtre de la Mer (1971) en raison de son abnégation dans son travail, Mouloud s’est retrouvé membre responsable de l’ACT et assistant de Kateb Yacine (1971 à 1977), ensuite administrateur du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès (1978 à 1981), régisseur général (1982 à 1986), comédien et metteur en scène (1986 à 1996).

    Idir AMMOUR

    Journal: 
    L'Expression
    Edition: 
    11/21/2008





    LE THASSAFTH RESTAURANT

    02/10/2008 04:09

    LE THASSAFTH RESTAURANT


    13 août 2008

    LE THASSAFTH RESTAURANT, pour séjourner et découvrir Tassaft & sa région

    2100610141.jpg LE THASSAFTH RESTAURANT
    Tél: 213 20 66 97 21
    Fax: 213 26 29 61 56
    Email: lethassafthrestaurant@live.fr

    Le Thassafth Restaurant » est un restaurant touristique de montagne situé en Kabylie (Algérie) dans le massif du Djurdjura. Il a ouvert ses portes en juin 2007 et tire son nom du village de Tassaft où il est situé et qui signifie "Chêne". Il est situé au pied du Djurdjura, dans la commune d'Iboudrarene, à 45 mn de Tizi-Ouzou.

    Niché dans un cadre enchanteur fait de verdure et de calme, dans une région où chaque saison a son charme, « le Thassafth Restaurant » dont l'architecture s'intègre dans une parfaite harmonie au paysage, vous accueillera dans un cadre familial fait de convivialité où le client se sent chez lui.

    Il est composé d'une salle principale de 34 couverts et d'une terrasse de 90 couverts qui donne sur le merveilleux parc national du Djurdjura.

    Conçu dans un esprit de maison d'hôtes, il peut proposer aussi trois chambres d'une capacité totale de 15 lits conçus pour des groupes, familles, etc.

    Des randonnées vous seront proposées pour vous faire découvrir les innombrables richesses de la région, ses sources thermales:Thala-meloulene à Ait Daoud ("Fontaine blanche"), ou sacrée:Thamdhoucht-Ellaz ("Source de la faim").

    On vous fera découvrir aussi l'art et la culture kabyles à travers les fêtes culturelles et artisanales: fête du bijou d'Ath-Yanni (Béni-Yenni) , fête du tapis d'Ath-Hichem, les villages où les vestiges d'une architecture kabyle sont encore visibles comme au village d'Ath Elkadi.

    Vous apprécierez aussi la cuisine kabyle et l’hospitalité sans limites offerte par les gérants.

    Le restaurant vient de feter, le 20 juin dernier, son premier anniversaire.



    IMPRESSIONS DE CERTAINES PERSONNALITES CONNUES:

    BENMOHAMED, Poète kabyle.
    "Quel plaisir de se retrouver dans ce cadre de rêve, face à cet éternel Djurdjura qui se dresse là pour nous rappeler nos valeurs, notre poésie. Merci Mouloud, merci Ouiza."

    Lounis AIT MENGUELLET, Poête & chanteur kabyle.
    "Merci au "THASSAFTH" de rehausser par son existence la beauté proverbiale de notre région. Si la montagne qui nous entoure avait l'inspiration d'accoucher d'un poème, il s'appellerait "LE THASSAFTH". Merci à Mouloud et Ouiza."

    Ali SAYAD-Antropologue, le 24.04.2008.
    "LE THASSAFTH, c'est le dernier retranchement pour se nourrir du gland à cupule préféré au couscous blanc de la vallée. C’est ce qui fait l'honneur kabyle. En réalité, il n'y a plus de gland et la cuisine du "Thassafth" est très bonne, les légumes et la viande sont frais et sont offerts dans un cadre magnifique qui pousse à revenir. On y vient une fois et on revient toujours. L'accueil des OULD-HAMOUDA est fait de simplicité et de chaleur humaine. Ils ont le savoir et le savoir-faire. Ce qui donne un savoir être où on se renouvelle dans une amitié chaque jour plus riche. Le coeur va là où il y'a du coeur."

    Ali SAYAD-Antropologue, le 20.06.2008.
    "Depuis son inauguration à son premier anniversaire, "Au Thassafth", je vais et je viens, parce qu'on y est bien et bien reçu par ce sympathique couple OULD-HAMOUDA. Bien reçu par leur accueil, leur cuisine, le cadre magnifique, le sens de l'hospitalité, leur poésie. "Le Thassafth" est un chant qui vient du coeur et va au coeur.


    FLORA, Cantatrice en chants rituels berbères.
    ourdi2000@yahoo.fr
    Blog : www.fatmafloramouheb.musicblog.fr

    "C'est avec une grande surprise que je découvre l'existence de ces lieux. Je ne savais pas que pareil endroit pouvait exister. Merci pour votre générosité, merci d'avoir su allier passé, présent et futur pour encenser votre culture. "Nous ne sommes pas simplement témoins du passé mais aussi des générations à venir" (Taos Amrouche). Bien à vous, fraternellement, bonne continuation."

     

    22:39 Publié dans Séjours | Lien permanent | Commentaires






    UN ENFANT DE TASSAFT: Said OUAHIOUNE

    02/10/2008 04:03

    UN ENFANT DE TASSAFT: Said OUAHIOUNE


    UN ENFANT DE TASSAFT: Said OUAHIOUNE

    "Saïd OUAHIOUNE, pour tes quarante jours je n’y étais pas, mais je sais que tu as ressuscité".

    "Toi, tu auras des étoiles
    comme personne n’en a...
    Quand tu regarderas le ciel, la nuit,
    puisque j’habiterai dans l’une d’elles,
    puisque je rirai dans l’une d’elles,
    alors ce sera pour toi
    comme si riaient toutes les étoiles...
    Tu auras envie de rire avec moi."


    A. de SAINT-EXUPERY, « Le Petit Prince ».


    Ça fait plus de quarante jours que tu es parti. Tu t’en es allé lundi 1er mars à 18 heures 30. Trois quarts d’heure avant, tu me téléphonais au bureau depuis ton portable, tu me disais : « Ali, je ne me sens pas bien. Peux-tu venir ? » Le temps d’éteindre mon ordinateur et de monter à Longwy Haut où je venais d’emménager. J’errais à travers les pièces, vides de toi, pour te trouver. Je t’appelais en vain. Seule ma voix me répondait en écho. Je vais chez Mastan, mon fils, croyant que tu t’y es rendu. Hélas ! tu n’y étais pas. Je retournais chez moi pour t’attendre. En chemin, sur le trottoir longeant l’avenue André Malraux, côté parc, à hauteur du Centre des impôts, des curieux essayaient de savoir l’identité de la personne allongée devant l’ambulance du Samu. Ma gorge sèche pressentait déjà le malheur. Je garais ma vieille Opel plus bas pour ne pas gêner la circulation. Un officier de police, une jeune femme, venait à ma rencontre pour me dire :

    « - Ce n’est pas un spectacle, monsieur, circulez !
    « - C’est peut-être mon ami. Il m’a téléphoné il y a un peu plus d’un quart d’heure pour me dire qu’il se sentait mal, lui répondis-je.
    « - Il s’appelle comment votre ami ?
    « - Ouahioune. Saïd Ouahioune.
    « - C’est lui. Pouvez-vous le reconnaître de loin pour ne pas gêner les réanimateurs ? »
    Je m’approchais, je reconnaissais Saïd, mais pour mieux m’approcher, je répondis :
    « - D’ici, je ne saurai le reconnaître. »


    J’avançais à hauteur du véhicule des pompiers qui, avec le médecin du SAMU, tentaient en vain de te ramener à la vie : on a exploré toutes les techniques de réanimation. Dernière tentative, le simulateur cardiaque. Une décharge électrique. Un sursaut. Comme pour me faire, une dernière fois, tes adieux. Puis, plus rien tu t’es raidi à jamais. On m’a laissé t’approcher, te toucher, te fermer les yeux et la bouche. On t’a recouvert d’un drap, on t’a chargé dans le fourgon. Je ne te revoyais que le surlendemain au moment de ta toilette.

    Depuis le 22 février, en visite chez moi, nous avons vécu ensemble, intensément. On ne se quittait que pour aller dormir. Ce lundi, tu ne te plaignais de rien. A midi, nous avions déjeuné ensemble, quiche lorraine, rosbif avec des légumes, une tarte. Le tout sobrement arrosé d’une bouteille de bordeaux rouge. Puis, à Auchan, nous avons déambulé entre les rayons jusqu’à trois heures pour trouver un cordon pour le téléviseur. Pendant que nous flânions, tu faisais le tour de nos amis. Madjid Bali avec qui tu animais des émissions radiophoniques sur la chaîne II. Un jour, vous aviez même joué une farce au poète Mohammed Ben Hanafi et pour finir vous l’enleviez pour un restaurant à Blida. Tu passais en revue nos conférences de presse clandestines en 1969 lors du Festival Panafricain, quand le Pouvoir d’alors frappait d’interdit la culture amazighe et refusait la présence de Taos Amrouche dans ce symposium. Pourtant, on lui avait donné un billet de voyage pour y participer. De connivence avec Saïd Sadi et les étudiants bérbérisants, nous lui organisions un mini festival à la Cité universitaire de Ben Aknoun, loin du Pouvoir et de ses courtisans.

    Elle était belle notre Taos. Malgré sa petite taille, ce petit bout de femme occupait toute la scène. Elle avait beaucoup de présence Taos ennegh. Sa voix inégalable, montait jusqu’à l’ut dièse et descendait jusqu’au fa. Chérif Kheddam, dans une improvisation, était le seul à pouvoir donner la réplique en faisant vibrer le bendir, seul instrument capable de révéler les temps et les soupirs, donner un effet de souffle à la voix explosive de Taos qui déchirait le silence d’une salle en recueillement. L’amphi débordait de monde. Ce jour-là, tout le monde avait déserté le festival pour Ben-Ak... Ils étaient tous là Mouloud Mammeri, Youcef Nacib, Mahfoud Keddache, Laceb, Lahlou, Saâdi Fernane, Ben Mohamed, Arezki Si Mohammed, Saïd et Hand Sadi, Saïd Khellil, Madjid Bali, Youcef Sadeg, Amar Zentar, Mustapha Benkhemou... et d’autres... et d’autres... que ma mémoire ne peut retenir et cet espace ne peut contenir. Les ovations, longuement entretenues, étaient notre récompense pour remercier Taos du don qu’elle nous faisait.

    Nos week-end à Tala Guilef, Tigjda, Assouel, le lac de Goulmim, Tamgout, Tipaza, l’Akfadou, Tichi, Arris ou la pentapole mozabite. Nous remplissions deux à trois cars pour nos excursions. Dans ces errances, nous poursuivions les cours de berbères que nous dispensait Dda Lmouloud, aussi des nôtres dans ces sorties. Ben Hanafi récitait ses poèmes, Mhenni chantait son succès « Jeğiga tajeğğigt g-gires » ou nous narrait « Ddunit », une épopée lyrique. Tu te rappelles nos tournées théâtrales aux Ouadhias et aux Aït-Yenni avec les jeunes scouts touaregs, les récitals avec Chérif Kheddam, Idir dans ses débuts, Meziane Rachid, Nouara, Aït-Menguellat, Ben Mohamed... Tu as compris que la culture se nourrit de culture. Madjid Bali était, dans ces moments, la mémoire visuelle avec son appareil photo. Quand en décembre passé à Alger, bien plus de trente ans après, il nous montrait ses clichés souvenirs, tu te rappelais les instants et les lieux que tu faisais habiter de personnages et d’anecdotes rattachées à chacun.

    Dans la contrée kabyle, un village s’est érigé autour d’un chêne au sommet d’une colline, d’où son nom Tassaft Ugemmoun. C’est là que tu naquis, Saïd Ouahioune, un 26 novembre 1946. Après l’olivier et le figuier, c’est sous le chêne qu’on se réfugie dans les moments ultimes, le dernier bastion autour duquel on se défend contre l’adversité. Il est nourricier, il donne des bellut, les glands doux. Symbole de l’honneur, un poète: « bu ivghane al herma ad tagwar, ad yali s adrar, ad yečč abellud » le chanta : « W’ ibγan lh tcaccit ». Qui revendique une dignité tenace, se retire en montagne, se nourrisse de glands à cupule. Tu n’aimes pas la facilité que procure la plaine. Bâti comme un chêne, tu ne te plaignais jamais, aucun mal ne t’atteignait, pas la moindre migraine. C’est du moins notre impression, car la nature aime à se cacher. Tu regardes naïvement en toi et autour de toi, tu vois le monde comme si tu le voyais pour la première fois. C’est là, peut être, que réside ta force. Contre vents et tempêtes, tu parais insensible, impassible, stoïque. Tous nos amis ont changé, muté, se sont métamorphosés. Toi tu restes inflexible, permanent, force tranquille qui réconforte.

    Géologue au courant des secrets de la terre, tu sais le langage des pierres, mettre en évidence les plus précieuses. Tu agis de même avec les humains, et tu sais dégager de la foule l’insolite, la perle rare. Tu as l’art de faire rencontrer les hommes porteurs d’idéaux, de concilier les complémentarités, les intelligences. N’est-ce pas toi qui as présenté à Saïd Sadi les Madjid Yousfi, Mustapha et Ahmed Bacha, Nordine Aït-Hamouda ainsi que d’autres bonnes recrues du RCD. Quand Sadi t’appela pour t’occuper de l’administration de son parti, tu n’as pas fui, mais discret, tu es resté l’homme des coulisses. Très au courant des arcanes de la politique, tu restes le plus écouté, l’homme sage. Sans verser dans les cachotteries, tu sais délier les nœuds, tu sais ce que parler veut dire. Ce n’est pas sans raison qu’on t’appelle « ami Saïd ou dda Saïd ». Tu demeures le partisan fidèle, sans l’esprit partisan où l’on vient avec des idées préconçues, tu restes pragmatique, pratique, concret et fonctionnel. Aux titres et aux honneurs du devant de la scène − tu n’as pas le tempérament du carriériste −, tu leur préfères le militant de base. Tu aurais pu devenir député RCD, avoir une bonne retraite, tu le méritais pourtant bien. Militant dans l’ombre ne signifie pas effacé, car tu n’es pas quelconque. Chaque jour tu défiais la mort pour sauver la vie des autres. Tu donnais le sens à la vie où l’on apprend à mourir sans crainte. Remède à toute pensée mortifère, tu étais le chêne enraciné, inébranlable jusqu’à ce premier du mois de mars.

    Yamina, ta mère, trouvera en moi l’ami de toujours de son fils ; Ouerdia, ton épouse, l’ami fidèle et respectueux de son mari ; Madjid, Salim, Ahcène et Djouhra, tes enfants, l’ami attentif et constant de leur père ; Chabane, Farid, Ouali, Hamid et Djamal, tes frères, l’ami dévoué de leur aîné.

    Sur la terre, une étincelle s’est éteinte à jamais. Dans le firmament une étoile s’est allumée pour l’éternité. Eveille encore, Saïd mon ami, nos facultés créatrices et inspire nos actes.

    « Ad ruḥeγ ad kem ğğeγ a yemma
    Je dois te quitter mère
    Γas berra ijeddeb waḍu
    Même si dehors le vent hurle
    Ad ruḥeγ ad kwen ğğeγ a yatma
    Je dois vous quitter frères
    Ad rzeγ lhib’ i wsalu
    Même si dehors la neige est épaisse
    Ad ruḥeγ ad-kem ğğeγ a tala
    Je dois te quitter fontaine
    Ma neswa kra ad-d inulfu.

    Je te lègue ma vertu à ruisseler».


    Amar MEZDAD

    Ali SAYAD, Anthropologue, Longwy (France). Jeudi 15 Avril 2004.






    Images de TASSAFT

    02/10/2008 03:58

    Images de TASSAFT


    Tassaft, mon village

  • Tassaft, mon village
  • Images de TASSAFT, un article de Farid AMMOUR.

    COULEURS LOCALES, IMAGES DE TASSAFT, un article d'un enfant de Tassaft.
    Journal: "LE PAYS" n°12 du 20 au 26 juillet 1991.

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    Si l'on survole la Kabylie caméra au poing, et en prenant des vues en plongée, les images reçues devraient être aussi belles que tourmentées. La Kabylie c'est une suite presque ininterrompue de creux et de pics, de chemins qui montent et qui descendent, de proéminences et d'anfractuosités. C'est un peu l'épiderme vu en gros plan d'un gigantesque dinosaure.

    Si le vol se fait de Tizi-Ouzou, vers le Sud, en passant par Takhoukht et Beni-Yeni et en se dirigeant sur le col de Tizi-N'kouilal, on verrait, si l'avion perdait de l'altitude, trois chapelets de villages en forme de colonnes vertébrales : à gauche le "chapelet" des Yatafen, à droite celui des Ait Ouacifs et au centre, Iboudraren.

    Si la caméra se concentre sur le "chapelet" du centre et si elle cherche quelque part entre les épines (dorsales dirions-nous) formées par Ait Ali Ouharzoune et Ait Eurvah, elle verrait une autre épine : c'est Tassaft-Ouguemoun.

    En rapprochant le plan doucement, comme cela se fait dans certains films, on se rendrait compte que cette "épine" est un agglutinement de maisons plutôt "out" que "in", cachet propre à la plupart des villages kabyles des temps présents. Maintenant si le film est tourné un vendredi, à la veille de l'Aid, et si la caméra fouillait les ruelles sombres du village, elle serait attirée par une modeste "place" enguirlandée… et là, la fiction rejoindrait la réalité puisque ….

    Vers 21h 30mn du 21 juin dernier, Tajemaât N'Tassaft est inhabituellement animée, toute la journée, le bruit a couru "qu'il y aura spectacle ce soir". C'est ainsi que dès la nuit tombante, les gens commencent à affluer, les hommes s'asseyant sur les bancs de pierre, ou s'adossant aux murs, les femmes accroupies en demi-cercle devant l'estrade de fortune confectionnée pour la circonstance. Entre les deux, les enfants vont et viennent avec plus ou moins de chahut.

    La température est tiède comme peut être un début de soirée d'été. Les cigales se sont tues, mais des "éphémères" tournoient autour des lampes incandescentes. Tout le monde attend le spectacle promis par l'association culturelle "Amar ATH HAMOUDA", association créée en mars 1989 et qui a déjà à son actif plusieurs "shows" culturels dont une bonne exposition sur la révolution jumelée avec une "culturelle", le 29 mars dernier à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'AMIROUCHE.

    Cela commence par une "musique d'entrée" improvisée par des jeunes de l'association. Ensuite il y eut la troupe folklorique "Tizemarine" qui est aux gens de Tassaft ce qu'est la madeleine" à Marcel Proust, puisque autant que je m'en souvienne, "Tizemarine" (sorte de hautbois maison, fait avec 2 bouts de roseaux troués) ont toujours été de la fête à Tassaft même si l'on a la chance de disposer de deux chanteurs "attirés", ce qui est le cas présentement. Les dernières notes de ce "récital" se perdent dans les informations d'un poème émouvant : "yemma" écrit et lu par Mr BEDAD Boudjemaa, poème qui a titillé les glandes lacrymales de bon nombre de femmes présentes.

    Vient le tour de la chorale composée de fillettes superbement habillées à la traditionnelle et de garçonnets qui exécutent quelques chants légers mais non démunis de charme.

    La troupe théâtrale "AGRAW IMAZIGHEN", issue de l'association, profite de l'occasion pour livrer son dernier produit : il s'agit de "FIYITA", pièce écrite et mise en scène par BEDAD Boudjemaa, auteur en même temps du rôle principal et visiblement un des membres les plus actifs de l'association. "TIYITA" est, somme toute, un travail théâtral d'assez bonne facture et qui traite de la situation "socio- politico culturelle du moment, comme le dit M. Ait Mouloud Hmimiche, président de l'association.

    Enfin, la soirée plutôt consistance, est relevée par l'apparition des deux chanteurs du "terroir" en l'occurrence BENAMER Arab et OUAHIOUNE Hocine qui, chacun dans son style, égaye la foule, le tout saupoudré de quelques poèmes retentissants de M. AIT MOULOUD Mohammed.

    Avant l'aube d'une autre journée, "Tajemaât n'Tassaft" replonge dans l'obscurité des autres ruelles. Mais le temps d'une soirée, le cœur des "Tassaftis", a battu au rythme de "Yemma", "TIYITA", les voix mélodieuses des enfants de la chorale, les sons des mandolines : le temps d'une soirée, les cœurs ont battu à l'unisson. Puissent-ils le faire à l'instar des autres villages d'Algérie aussi longtemps que possible! Je dis bien à l'unisson et non à "l'unicité".

    Commentaires récents



    Commentaire de botanique (12/01/2009 20:17) :

    Bonjour, je vous souhaite bonne année , je trouve ce que vous faites pour la kabylie c'est merveilleux , les photos sont magnifiques et je voulais aussi vous annoncer la naissance d'autre blog dédié au village d'ait ali ouharzoune, retour aux sources. Bonne continuation http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/


    Commentaire de Mohand si Ottawa (22/03/2009 15:18) :

    Excellent travail Massa Tassadit. Continuez. Bravo.


    Commentaire de Tassadit (24/03/2009 02:28) :

    Tanemirt à Dda Mohand, d'abord pour ta visite sur ce Blog. C'est un honneur pour moi que d'accueillir des personnalités telles que vous. Je vous remercie aussi pour vos encouragements, ça me va droit au coeur surtout venant de quelqu'un qui a la culture dans l'âme. Tanemirt et Azul à tous les membres de l'Acaoh et tous les Kabyles d'Ottawa-Hull.


    Commentaire de tassaft (06/04/2009 15:06) :

    http://gens15074.skyblog.com Bon surf et bonne continuation.

    http://gens15074.skyblog.com
    tassaft15074@yahoo.fr

    Commentaire de mouloud ait amer (30/04/2009 04:37) :

    salut tassadit negh; bravo et félicitation pour ton prix d'une part et ce superbe blog que je viens de découvrir vraiment par hazard. je t'embrasse et je te dis à bientôt. lmulud n'warduc

    http://tanumi.unblog.fr




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