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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

VIP-Blog de t-ould-hamouda
archi_yves@yahoo.ca

  • 421 articles publiés
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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

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    BELKACEM MESSAOUDI,

    10/12/2008 02:20



    17 novembre 2008

    Belkacem MESSAOUDI, un poète de Tassaft

    Belkacem MESSAOUDI est né le 05 octobre 1942. Aprés les études primaires au village et secondaires à Alger où il fréquente pendant une année l’école des beaux arts, il entre en qualité de journaliste à la radio, chaîne II et animera plusieurs émissions dont la plus célèbre : Nouva Ighriven.

    Il compose son premier poème à l’âge de 16 ans. Son œuvre poétique comprend plus de cinq cent pièces dont certaines sont chantées par Mouloud HABIB et Boualem CHAKER entre autres.

    TAHBULT

    Tahbult nni bw-3rum
    Tinna ken teggwa yemma
    Yemm3ed fell as lqum
    Ihewsasen t id ay athma
    Lukan di gehdeq xersum
    Ula y3er yerna rregma

    Ikecm I y id 3er w xxam
    Yufa-d tahbult tehma
    Ur ifhim ur issefham
    Yerna i3il d nneqma
    Ièèa ahric iw s ttmam
    Bla ccert bla ssuma

    Akka id lqum yerkan
    Fell i itεeggid isnuffus
    Issekr i y i s gw-mkan
    Ikkes i yi tij3welt s gw-fus
    Iccadd ifassen iw wqaan
    Azelmad akw d uyeffus

    Yeqqim yerbeh yufa t
    Tisegsa id yessa usu s
    Yehrem fell I tafat
    Itett dgi am ssus
    Aseksut d yufa yerba t
    S zzur ig-èèa seksu s

    LA GALETTE

    Cette fameuse galette-là
    Celle que ma mère a pétri
    Des sauvages sont venus mes frères
    Et l’ont emportée de force
    Si du moins ils étaient polis
    Ils n’y ajouteraient pas d’insultes.

    L’intrus est entré chez moi
    Et a trouvé chaude ma galette
    Il ne comprend ni n’explique
    Utilisant la seule violence
    Il a mangé ma part entière
    Sans autre forme de procès

    Ainsi est le malpropre
    Qui m’invective en criant
    Il me fait lever de ma place
    Et me prend la cuillère de la main
    Et il me ligote mes mains ensemble
    La gauche et la droite liées.

    Il s’assied et se restaure
    Se ménageant sa literie
    Alors qu’il m’enlève la lumière
    Il me ronge comme un ver
    Il posa le couscoussier sur ses genoux
    Et de force il en mangea le couscous.
    Tahbult nni bw-3rum Tinna ken teggwa yemmaYemm3ed fell as lqumIhewsasen t id ay athmaLukan di gehdeq xersumUla y3er yerna rregmaIkecm I y id 3er w xxamYufa-d tahbult tehmaUr ifhim ur issefham Yerna i3il d nneqmaIèèa ahric iw s ttmamBla ccert bla ssuma Akka id lqum yerkanFell i itεeggid isnuffusIssekr i y i s gw-mkanIkkes i yi tij3welt s gw-fusIccadd ifassen iw wqaanAzelmad akw d uyeffusYeqqim yerbeh yufa tTisegsa id yessa usu sYehrem fell I tafat Itett dgi am ssus Aseksut d yufa yerba t S zzur ig-èèa seksu s Cette fameuse galette-là Celle que ma mère a pétriDes sauvages sont venus mes frèresEt l’ont emportée de force Si du moins ils étaient polisIls n’y ajouteraient pas d’insultes.L’intrus est entré chez moiEt a trouvé chaude ma galette Il ne comprend ni n’expliqueUtilisant la seule violenceIl a mangé ma part entièreSans autre forme de procèsAinsi est le malpropreQui m’invective en criant Il me fait lever de ma placeEt me prend la cuillère de la mainEt il me ligote mes mains ensembleLa gauche et la droite liées.Il s’assied et se restaureSe ménageant sa literieAlors qu’il m’enlève la lumièreIl me ronge comme un ver Il posa le couscoussier sur ses genouxEt de force il en mangea le couscous.

    Source: Youssef NACIB, Anthologie de la poésie kabyle, Editions Andalouses, Alger, 1993.

     
     





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