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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

VIP-Blog de t-ould-hamouda
archi_yves@yahoo.ca

  • 82 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

    Fille (0 ans)
    Origine : Montréal
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    Medjahed Hamid - Tagugilt

    12/04/2009 22:34










    Medjahed Hamid - D-Kem

    12/04/2009 22:33










    Medjahed Hamid - Imdebren

    12/04/2009 22:30










    LE MAESTRO DE LA CHANSON KABYLE SERA À MONTRÉAL LE 2 MAI

    10/04/2009 19:22

    LE MAESTRO DE LA CHANSON KABYLE SERA À MONTRÉAL LE 2 MAI







    TAFSUT - PHOTOS

    07/04/2009 03:01










    photos shamy à Montréal

    02/04/2009 04:10










    Culture : MEDJAHED HAMID ET ALI IDEFLAWEN, Une complicité et une complémentarité artistique

    26/02/2009 19:37

    Culture : MEDJAHED HAMID ET ALI IDEFLAWEN, Une complicité et une complémentarité artistique


    Medjahed Hamid, un musicien insatiable sur le plan technique, et Ali Idheflawen, un poète engagé qui chante avec ses tripes, ont offert, mercredi 10 septembre, à leurs fans, très nombreux, un bel exemple de complémentarité et de complicité artistique ainsi qu’une convergence idéelle qui transcende les différences ;
    le second étant plus militant et parolier que le premier, les deux jouent de la guitare et du mandole avec passion. Ils ont, en effet, choisi, dérogeant aux habitudes ancrées dans les milieux artistiques, de chanter côte à côte, avec les mêmes accompagnateurs et suivant un arrangement préalable, au lieu de se succéder sur scène avec les pertes de temps dans les intermèdes et les changements scéniques. Ce procédé a permis de rattraper le retard enregistré sur l’horaire prévu et, surtout, de comparer deux styles et deux itinéraires artistiques différents mais complémentaires, d’alterner aussi deux tempéraments et deux sensibilités vis-à-vis des choses de la vie. En dépit de la chaleur qui aurait pu, en d’autres circonstances, décourager nombre de spectateurs les quelque 500 mélomanes présents ce jour-là dans la grande salle de spectacles de la Maison de la culture, non climatisée, ont transpiré à grosses gouttes, à l’instar des artistes contraints de s’essuyer, sans s’ennuyer ni décrocher pour autant. Il ne s’agissait pas simplement pour les présents de passer le temps en cette dixième nuit du ramadan caniculaire dans une ville où l’on meurt d’ennui, mais de renouer, moralement, le contact avec un passé politique et social, avec, aussi, des images poétiques et des émotions sentimentales immortalisées dans les répertoires d’Ali Idheflawen, le plus célèbre des deux complices dans la région, le plus engagé également, et de Medjahed Hamid qui a agréablement surpris les Tizi-Ouzéens, qui ne le connaissaient pas, lors de sa prestation dans le cadre d’une rencontre intitulée «Parole aux artistes» animée par Slimane Belharat et relatée par notre journal. Les mœurs politiques et sociales des années 1970 et 1980 et les espérances pointant à l’horizon du combat pour la liberté et la démocratie caractérisent ouvertement la thématique d’Ali Idheflawen. Ces idéaux sont moins forts et plus nuancés chez Medjahed Hamid qui est, de son propre aveu, plus musicien que parolier, et surtout plus calme que son vis-à-vis bouillonnant. Medjahed Hamid est, rappelons- le, un Kabyle algérois, son retour aux sources il le doit à la chanson kabyle. «Jusqu’à l’âge de 20 ans, je ne connaissais pas un mot de kabyle», disait-il lors de son récent et premier passage à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. Les deux ont suffisamment d’atouts pour ravir à la télévision et à la flânerie en plein air des citoyens fidèles à leurs convictions, partisans d’autres formes d’émotion et amateurs de convivialité. Leur affiche a attiré, en effet, l’une des plus grandes affluence de cette première décade du Ramadan où l’on s’est pas bousculé pour acheter des billets à 200 DA la place. Ce coût du billet d’entrée et les appréhensions d’ordre sécuritaire, notamment sur les routes menant des localités périphériques vers le chef-lieu de wilaya, seraient, d’après certains observateurs, à l’origine de la faible affluence des 10 premiers jours du mois de ramadan où la ville de Tizi affiche, au cours de la nuit, une animation égale à celle de la journée. A partir du samedi 13 septembre où sont programmés une pléiade de chanteurs à grande renommée, à commencer par Lounis Aït Menguellet, on appréciera mieux si la part des facteurs évoqués ci-dessus est supérieure à l’audience personnelle des vedettes en affiche. Les organisateurs s’attendent en tous les cas à un véritable assaut lors des passages, les 13 et 14, de Aït Menguellet, de Yasmina prévue pour les 18 et 19, les 20- 21 et 22 à l’occasion de la prestation de Allaoua entre autres. Le programme d’animation élaboré par la direction de la culture concerne, il est vrai, 20 autres chefs-lieux de daïra dont les structures d’accueil sont trop limitées pour accueillir des chanteurs réputés et satisfaire une jeunesse avide de culture et de loisirs.
    B. T.

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    diaporama Tafsut

    21/02/2009 17:30










    ICÔNE DE TAFSUT

    08/01/2009 04:46

    ICÔNE DE TAFSUT







    NOUARA, chanteuse Kabyle

    06/01/2009 01:03

    NOUARA, chanteuse Kabyle



    jeudi 27 décembre 2007, a 21:30
    Une des plus grande chanteuse kabyle : Nouara

     

     
    848_1535.jpg La chanteuse kabyle a exprimé par sa voix, depuis qu'elle a pu le faire publiquement, la condition de la femme de Kabylie reléguée par l'ordre patriarcal dans un statut social subalterne, transmis depuis toujours par la coutume jusqu'à ce que l'Etat codifie en 1984 cette oppression dans un texte, le Code de la famille.

    De l'Algérienne des années 50, paysanne, épouse d'émigré, gardienne des valeurs qui organisaient sa propre sujétion, jusqu'à la femme lettrée du 21e siècle qui se bat pour être légale de l'homme en droits et en devoirs dans une société démocratique, un demi-siècle d'évolution et de luttes féminines  est passé. Un ouvrage en apparence anodin, mais néanmoins précieux, paru en 2001 aux éditions Akili de Tizi Ouzou, sous le titre La chanteuse kabyle, retrace sur cinq décennies à travers le corpus des chants de six femmes, les jalons et les repères de cet itinéraire libérateur. Dans notre société à culture orale, c'est la chanson qui a déchiré le voile du silence.
    La femme n'avait que ses cordes vocales pour fredonner les inénarrables douleurs de l'oppression, et dire avec de simples mots, les maux qui lui rongent l'âme  et le corps. Les chanteuses ont porté dans la rue et diffusé sur les ondes, ce cri solitaire murmuré en sourdine, ce "chant de la meule et du berceau" comme le désignait la grande cantatrice Marguerite Taos Amrouche.
    Depuis le fameux "Bqa âla khir a y Akbou" de Chérifa, cri de rupture symbolique avec le monde médiéval où la femme valait souvent moins cher qu'une vache jusqu'au "Voile du silence" le brûlot de la chanteuse Djura, travail pour lequel entre autres, elle reçut l'insigne de Chevalier de l'Ordre du mérite de l'Etat français, la chanson kabyle a constitué le principal aliment de la mémoire culturelle locale. Par son interprétation, sa voix, son engagement, la chanteuse kabyle a été le témoin privilégié et souvent l'acteur de cette évolution. Réalisée, à l'origine dans le cadre d'une recherche pour l'obtention du magister de langue et culture amazighes, la thèse de Hassina Kherdouci, chargée de cours à l'université de Tizi Ouzou, est finalement parue en livre au grand bonheur des amoureux de la poésie féminine d'expression kabyle. Cette compilation constitue déjà un incontournable document pour les artistes et les chercheurs dans le monde de l'art.
    L'universitaire a donc choisi six figures emblématiques de la chanson kabyle, six femmes qui chacune à sa façon, à des périodes différentes mais complémentaires se sont réappropriées le pouvoir de dire, traditionnellement réservé à l'homme, en dénonçant le statut d'infériorité dans lequel était tenue la femme.
    Hnifa et Cherifa, sont choisies parmi les nombreuses pionnières de la chanson féminine qui ont réussi le tour de force de se faire une place en tant qu'artistes à la radio parmi les hommes dans les années 50. Nouara, la chanteuse des années 60, a prêté sa voix au message féministe de l'après-guerre, au moment où les esprits rétrogrades voulait remettre entre les murs la femme qui venait, aux côtés de l'homme, de libérer la nation de 130 années de colonisation.
    Malika Domrane, la femme révoltée contre un ordre familial rigoriste, bravant la mise en quarantaine de son père, incarne le "Je" féminin, la femme qui a désacralisé l'espace masculin en osant s'asseoir dans Tajmaât, l'agora des hommes, et prendre place à la table d'un café avec les jeunes du village kabyle. Le choix de la chercheuse universitaire s'est porté sur la chanteuse Djura, l'aînée des sœurs du groupe "Djurdjura", ces chanteuses de l'émigration algérienne en France qui affrontent d'autres contradictions, d'autres valeurs dans un mode de vie où le chant féminin porte pourtant le même message libérateur. Dans les années 90 Massa Bouchafa, avec sa chanson engagée, s'inscrit dans la lignée des pionnières qui ont arraché le droit d'exister en tant qu'artiste, en tant que femme libre.

     

    "Déchirer le voile du silence"


    Au regard du statut social personnel de chacune de ces femmes-artistes, nous mesurons tout le chemin parcouru et les résultats concrets de l'engagement des chanteuses dans la douloureux combat de l'émancipation. Ainsi, Hassina Kherdouci constate que Cherifa l'artiste révoltée des années 50 est une femme divorcée avec un enfant adoptif. Tout comme l'était Hnifa jusqu'à sa mort en exil. Nouara, la diva des années 60, est restée célibataire, alors que les chanteuses des années 80 comme Malika Domrane et Djura sont des mères de familles vivant avec leurs maris.
    L'engagement de ces femmes dans le combat de la dignité a obligé la société à changer de regard par rapport à l'artiste féminin, au point de voir dans le cas de Massa Bouchafa, le mari encourager sa femme dans l'accomplissement de sa vocation de chanteuse. Parmi les premières femmes à casser le tabou des tabous, oser chanter en public dans les années 50, l'auteur a choisi Cherifa et Hnifa, archétype de la marginale qui a défié un ordre social primitif et brutal dans lequel la femme était un véritable animal.
    Pour l'époque faire intrusion dans le monde des hommes et prendre la parole par le chant était inconcevable. Chanter sa condition misérable était un pas de géant accompli par la femme dans la voie de sa libération, et chanter l'amour constituait un coup de semonce pour la société puritaine où le rôle social de la femme n'était surtout pas celui-là ! Dans cette société qui voyait dans l'art une forme de prostitution, dans la chanteuse une débauchée, Cherifa et Hnifa ont su montrer par leurs poèmes, les non-dits et remettre en question une morale puritaine qui justifiait par des arguments sexistes toutes les misères qui frappaient la femme en priorité.
    Durant la décennie 60, Nouara, l'élève de Chérif Khadam et l'interprète de textes révolutionnaires comme ceux du poète Ben Mohamed, demande des comptes à l'homme et surtout aux poètes qui ne voient dans la femme que sa beauté, reproduisant les règles qui enterrent ses droits. "Allume la lampe et regarde-moi, tu m'as longtemps laisse dans l'obscurité", résumera-t-elle dans l'une de ces envoûtantes mélodies. C'est à Malika Domrane qu'échoit le rôle de représentante de la chanson revendicative de la fin des années 70, le temps de l'affirmation identitaire. En s'adressant à l'homme elle dit : "Ö Azouaou, je suis heureuse d'être la fille des Imazighéns, ceux-là dont le nom est célèbre". Elle délivre également, en chantant les textes de Mohia, le message de la femme préoccupée par le sort des siens, de sa langue, de son pays, mais surtout les détails de l'oppression subie par la femme dans la société kabyle qui n'est pas aussi démocratique qu'on a tendance, par une certaine indulgence coupable à le faire croire. Selon H. Kherdouci, la chanson kabyle féminine a connu sa plénitude en exil. Avec le groupe Djurdjura, la chanson porte tous les thèmes du drame culturel vécu par l'émigré en général et la femme ne particulier : le déracinement, le racisme, la déculturation.
    Dans un espace autre que celui de ses origines, la chanteuse dénonce la xénophobie et le statut de femme-objet, tout en exprimant l'appartenance à une culture et des valeurs universelles qui font que la Kabyle est une femme comme toutes les citoyennes du monde. L'ouvrage de Hassina Kherdouci a le mérite de réunir, dans un continuum poétique, cinq générations de chanteuses qui ont bravé chacune dans son contexte, les tabous et les règles qui instituaient l'asservissement de la femme. Elles ont prêté leur voix à l'espérance féminine.
    Elles ont chanté la tendresse et l'amour, mais aussi l'engagement, le sacrifice, le combat pour la liberté. Pour paraphraser Kateb Yacine nous dirons "qu'une femme qui chante sur les femmes vaut son double pesant de poudre".

     

    Source : www.depechedekabylie.com

    Rachid Oulebsir

     

     







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