| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://t-ould-hamouda.vip-blog.com


LA KABYLIE
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

LA KABYLIE

VIP-Blog de t-ould-hamouda
archi_yves@yahoo.ca

  • 28 articles publiés dans cette catégorie
  • 74 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

    Fille (0 ans)
    Origine : Montréal
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Octobre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    29300102030405
    06070809101112
    13141516171819
    20212223242526
    272829300102
    [ NOS HOMMES QUI ONT FAIT L'HISTOIRE ] [ MES ENTREVUES ] [ SPECTACLES ] [ TAFSUT MONTREAL ] [ TADDART-IW ] [ POÉSIE ] [ ACTUALITÉS DIVERSES KABYLIE ] [ FERHAT MÉHENNI ] [ AIT-MENGUELLET ] [ G.P.K - GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE KABYLIE ] [ ARTISTES KABYLES ] [ MA CULTURE ]

    AS N UNEJMAA DEMAIN SOIR À MONTRÉAL - SAMEDI 13 FÉVRIER 2010

    12/02/2010 23:48

    AS N UNEJMAA DEMAIN SOIR À MONTRÉAL - SAMEDI 13 FÉVRIER 2010


    Jan 27th, 2010 | By acaoh | Category: Featured Articles

    Le français suit Tamazight…

     AssUnejmaa_620

    Ur tettut ara ttiɛad i nga i wass n sebt 13 di Fuṛaṛ ɣef 19:30 deg Le Patro Le Presvost (7355 Christophe- Colomb , coin Everett) di Montréal.

    Nessaram ad-truḥem ad twalim taceqquft n wAss Unejmaa, ma uraad ur tt-twalam ara, neɣ tebɣam ad ass-tɛawdem tamuɣli. Ma fiḥel…ihi ad nessuter deg-wen ad taagnem i wid neɣ tid  tesnem.Impressions du publique au sujet de la pièceenvoyé par awali. - Futurs lauréats du Sundance. ————————————————————————————————————————————-

    Bonjour,

    assunejma_600

    N’oubliez pas notre rendez-vous du samedi 13 février à 19 :30 au Patro Le Prevost ((7355 Christophe- Colomb , coin Everett) à Montréal.

    Nous espérons que vous alllez venir voir la pièce ‘’Ass n unejmaa’’ si vous ne l’avez pas encore revue ou vous voulez la revoir, sinon, nous vous serons très reconnaissants de diffuser cette nouvelle.

    lahya (pudeur) zik akwed tura.envoyé par awali. - Futurs lauréats du Sundance.Nous espérons vous accueillir en grand nombre. Merci.Mourad Mohand-SaidTRA-AAA.com

    Tags: , ,




    IDIR CHANTERA AVEC AZNAVOUR ET CABREL SUR SON NOUVEL ALBUM

    26/01/2010 22:45

    IDIR CHANTERA AVEC AZNAVOUR ET CABREL SUR SON NOUVEL ALBUM


    Exclusif
    “Chanter en Algérie, oui mais en toute liberté !”

    Dans cet entretien exclusif accordé à la Dépêche de Kabylie, le chanteur Idir parle de son nouvel album auquel il associe Charles Aznavour et Francis Cabrel et qui est attendu pour cette année, de la tournée qu’il aimerait faire en Algérie, de la Kabylie, du débat portant sur l’identité en vogue en France, et plein d’autres sujets. Notre reporter l’avait accroché lors de la récente cérémonie offerte par la mairie de Paris à l’occasion du Nouvel an berbère.

    Entretien réalisé à Paris par Djaffar Chilab

     

    La Dépêche de Kabylie : Vous avez toujours été de ces rencontres instaurées par la mairie de Paris en partenariat avec BRTV. Qu’est-ce que cela vous procure ?

    C’est important, car la mairie de Paris est un lieu symbolique, un endroit important de l’institution républicaine et en plus, c’est une capitale désignée comme la plus belle ville du monde. Et puis en nous invitant ici, ils tiennent compte de notre existence en tant que Berbères. Et à travers Yennayer, ils reconnaissent notre particularité, nos us, ce qui fait de cette rencontre un événement empreint d’une grande symbolique. Car il y a déjà ce côté officiel venant d’une institution qu’est la mairie de Paris, mais aussi ce côté émotionnel né de ce partage avec l’autre. Maintenant, à nous de leur montrer qu’être berbère n’est pas une fin en soi, dans la vie mais d’essayer de faire en sorte que l’identité berbère peut s’inscrire avec d’autres identités.

     

    En parlant d’identité, quel commentaire faites-vous sur le débat instauré ici en France, sur ce sujet, objet de réactions controversées ?

     Qu’ils en parlent, cela pourrait être utile mais pas indispensable. Ce que je relève personnellement, c’est un débat qui a lieu à une période très opportuniste. Même avec la meilleure bonne volonté qui soit, on ne peut pas ne pas penser à des échéances électoralistes. Dans une autre période, il n’y aurait eu aucune réserve. Pour moi, c’est un débat inutile dans la mesure où on ne peut pas définir une identité sachant que celle-là évolue sans cesse. L’instant est vite dépassé par celui qui vient après. Et ce n’est pas évident que les enfants héritent de l’identité de leurs ascendants.

    Il serait impossible d’unir une identité française avec 65 millions de personnes, qui viennent chacune de son côté. Chirac, Zidane, Noah et je ne sais qui encore, à eux seuls, ne forment pas un peuple, chacun a son origine qui lui est propre. Mais une nation oui. Et au sein de cette nation, tout le monde peut se reconnaître à travers les principes républicains de citoyenneté et de laïcité. C’est mon raisonnement, mais je ne peux considérer que sur ce même sol français, qu’un Breton ou quelqu’un qui s’abreuve de cassoulet à Toulouse ou encore un Marseillais, qui se tape de la bouille-à-baisse, dans son coin, ont la même identité. Ce ne sont pas des références d’une identité qu’on voudrait unifier. Car quand on parle d’une identité unique, il y a une assimilation à faire pour uniformiser les gens. Or, on n’en est pas encore là. Et seul le temps pourrait amener les choses dans ce contexte.

     

    Non loin de ce sujet, dans la diversité ambiante, bien des figures kabyles ou elles le sont par origine ont réussi à émerger du lot. Ceci vous procure-t-il satisfaction ?

    D’abord, il faut préciser que ce ne sont pas les Kabyles, dans leur ensemble qui ont émergé. Mais il s’agit de personnes qui ont réussi une certaine ascension. Maintenant, si ces personnes venaient à dire chacune : “Je profite de ma position pour œuvrer pour tamazight”, là oui, je peux être d’accord mais si cette personne se contentait d’entretenir son propre succès, là, je dirais que cela ne fera pas avancer notre cause, car il ne faut pas perdre de vue que c’est malgré elle ou lui qu’il est né kabyle. Il aurait pu naître chinois.

     

    Mais dans tous les cas, ces réussites restent des repères pour le peuple kabyle...

    C’est logique, et je dirais même heureusement d’ailleurs, mais il ne faut pas que l’on reste là.

     

    Et si on en venait maintenant aux nouvelles d’Idir ?

    Je suis en plein chantier de mon nouvel album.

     

    Parlons-en de cette production…

    Je suis en plein dedans.

     

    Comptez-vous associer de grands noms de la chanson française ? Vous confirmez ?

    Tout à fait, il y en aura un ou deux.

     

    Est-ce vrai que Charles Aznavour en fait partie ?

    Normalement oui. On s’est déjà vus, on a pris des cafés ensemble, pour la petite histoire, c’est  même lui qui a payé (rire !). Il m’a proposé de m’en faire un texte. Alors, je lui ai dit : “L’idéal serait que tu le chantes aussi.” Maintenant, tout dépendra du fait s’il parviend à assimiler la mélodie qu’on mettra dessus. On verra le moment venu.

     

    Et l’autre ?

    C’est Francis Cabrel.

     

    Il composera également son texte ?

     Non. Lui, il souhaite que ce soit à nous de lui composer tout, le texte et la mélodie. Donc, c’est pour cela que je dois justement voir ces jours-ci un poète qu’on appelle ici le “Grand corps malade”, pour parler de tout ça, et préparer quelque chose à Francis.

     

    Vous y avez sans doute déjà pensé. Mais qu’est-ce qui pourrait réunir Idir et Aznavour ou Cabrel dans une chanson ?

    Pour Aznavour, on a convenu qu’il fasse un texte en français sur le temps qui passe. Pour Francis, je serais fixé d’ici le 19 de ce mois. C’est à cette date que j’ai rendez-vous avec le poète dont je parlais tout à l’heure. Mais mon souhait en faite, c’est de replonger dans ce nouvel album de manière générale dans les chants anciens du terroir.

     

    Où en êtes-vous, dans la préparation du reste de l’album ?

    J’en ai déjà des titres, quelques musiques pour ne pas dire des chansons prêtes. Mais tant que ce n’est pas finalisé, le travail est soumis à de perpétuels perfectionnements.

     

    Du slow ? Du rythmé ?

    Pas nécessairement. Chaque texte a sa meilleure convenance en notes musicales, on essayera de s’en approcher le plus possible pour avoir de belles chansons. Maintenant, pour le rythmé, je pense qu’il y a bien des gens, qui le font beaucoup mieux que moi. Cela dit, j’essaye d’en faire aussi. Il y a bien eu Zwit Rwit, qui n’est pas la meilleure chanson à écouter en attendant le sommeil sur un lit. Il y a eu aussi Urar, Azwaw…

     

    Combien de titres cet album contient-il?

     Très probablement entre douze et quatorze chansons en kabyle bien sûr, en dehors de ce que vont chanter Aznavour et Cabrel.

     

    Les sujets ? C’est une suite naturelle de ce qu’a toujours été Idir ?

     Exactement. Je continuerais à être témoin de mon temps. Cela me tient à cœur de faire revivre ce côté traditionnel qu’on a quelque peu délaissé.  Et dans ce contexte l’album Chasseurs de lumières constitue une référence à éveiller. Voilà ! Au jour d’aujourd’hui, ceci avance bien, nous en sommes à mettre au point les maquettes avant d’entamer prochainement l’enregistrement. Probablement, dès février.

     

     

     

    Peut-on retrouver cet album bientôt dans les bacs ?

    Dans tous les cas, sa sortie est prévue pour bien avant la fin de l’année.

     

    Idir et la Kabylie ?

    C’est mon plus bel amour.

     

    Vous y allez ?

     Oui. De temps à autre, pour deux, trois jours. J’en profite pour saluer tout le monde là-bas.

     

    On ne peut pas finir cet entretien sans évoquer vos autres projets. A quand cette tournée en Algérie que vous avez déjà évoquée, par le passé. Est-elle sérieusement envisagée ?

     Moi, quand je m’avance sur une chose, je suis toujours sérieux. J’en ai répondu à plusieurs organisateurs, qui m’ont sollicité mais sans suite.

     

    Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces interlocuteurs ?

    Ils sont plusieurs.

     

    Et si c’est le ministère, une institution de l’Etat, qui viendrait vous solliciter. Vous répondrez avec la même disponibilité ?

     A la limite, je voudrais m’y rendre pour chanter en toute liberté à qui voudrait bien m’écouter. Je ne suis avec aucun parti, ni au pouvoir ni dans l’opposition.

    Je suis un artiste libre, qui dit ce qu’il pense, sans que personne vienne me signifier : “Ne dis pas cela parce que ça nuirait à notre parti qui prendrait en charge votre tournée.”

    Mais sinon que l’invitation me parvienne de telle ou telle institution, ça ne fera pas de moi un complexé, je suis Algérien de nationalité avant tout. Même si je ne suis pas d’accord avec certains objectifs du pouvoir, je les combats, et ça ne fait pas de moi un Algérien moins que les autres.

    Je ne veux pas aller sous l’égide d’un ministère ou d’un pouvoir officiel quelconque, si je dois remettre en question mes principes selon lesquels je combats, mais si je pouvais aller en toute liberté pourquoi pas. Si j’ai bien répondu aux ministères canadien, américain et j’en passe alors, il serait illogique de ma part de ne pas répondre à un ministère de mon pays. Mais au risque de me répéter, il faudrait que cela se fasse en toute liberté. J’ai déjà eu à recevoir une invitation me proposant de chanter dans le cadre de l’Algérie, capitale de la culture arabe, mais...

     

    Tout le monde sait que vous n’y êtes pas allé. Mais comment avez-vous pris la chose ?

     Eh bien, je me suis posé une seule question en fait pour trouver ma réponse.

     

    Quelle est cette question ?

     Je me suis interrogé sur ma propre définition dans un festival qui s’intitule “Alger, capitale de la culture arabe” ? 

    Je suis Algérien, je le sais, j’ai une double culture berbère et arabophone, je le sais aussi. Mais ça s’arrête là. Donc, il m’était illogique de cautionner plus. Mais je précise que si une telle manifestation avait eu lieu à Dubaï par exemple, et qu’on m’avait invité en tant qu’artiste, j’aurais pu partir avec bonheur. Je ne suis pas contre la culture arabe, elle est belle, je dirais même magnifique. Mais essayer de me projeter dans un truc qui ne me rend plus moi-même, en agissant sur l’opération, je dis non.

    D. C.

    revenir à la rubrique "Entretien"




    CONFÉRENCE À L'UQAM DE M. MÉHENNI

    26/01/2010 22:26

    CONFÉRENCE À L'UQAM DE M. MÉHENNI


    Construction d’un État kabyle

    19 janvier 2010
    AddThis

     

    Les étapes nécessaires.

    Avant de parler des étapes de la construction d’un État, parlons d’abord de l’État lui-même. Qu’est-ce que c’est ? Sommairement, l’État est un ensemble d’institutions coiffées par un gouvernement disposant de la puissance publique. Celle-ci est incarnée par une armée et une administration. Il poursuit des objectifs différents selon sa nature. Protéger un peuple ou un pouvoir.

     

    Les étapes nécessaires.

    Avant de parler des étapes de la construction d’un État, parlons d’abord de l’État lui-même. Qu’est-ce que c’est ? Sommairement, l’État est un ensemble d’institutions coiffées par un gouvernement disposant de la puissance publique. Celle-ci est incarnée par une armée et une administration. Il poursuit des objectifs différents selon sa nature. Protéger un peuple ou un pouvoir. Il ya des États qui asservissent les peuples et ceux qui les libèrent et les épanouissent. Les États de l’antiquité et du Moyen âge étaient ceux de l’esclavage et de l’asservissement. Les États coloniaux dont nous avons hérité prolongent toujours des pratiques aux antipodes de la démocratie et des droits humains.

    Pour un peuple, la mise sur pied d’un État répond à une nécessité vitale : être maître de son propre destin, s’autogouverner et cesser d’être malmené par un État qui lui est hostile et étranger. L’État est au peuple ce que la maison est à la famille. C’est un espace de vie organisé, mettant ses membres à l’abri des éléments et des prédateurs, un havre dédié au confort et l’intimité. Un peuple sans État est de nos jours, un peuple orphelin, un peuple colonisé. C’est le cas des Kabyles.

    Le peuple kabyle est encore un peuple colonisé.

    Après la colonisation française, le peuple kabyle croyait enfin pouvoir accéder à son propre État. Il s’était gravement trompé en ayant pris l’État algérien pour le sien. Celui-ci s’est avéré être son pire ennemi. À travers le soulèvement armé derrière le FFS (29 septembre 1963 au 14 mars 1964), la Kabylie avait perdu son ultime bataille pour le contrôle de l’État algérien. Les tentatives du néo FFS et de son clone RCD pour le récupérer apparaissent de ce fait bien dérisoires, voire puériles au regard de cette impossible entreprise. En tant que partis « kabyles », ces deux formations ne sont en fait que des Don Quichotte des temps modernes !

    En tant qu’Algériens, les Kabyles n’ont même pas la reconnaissance officielle en tant que « minorité nationale ». Le peuple kabyle est nié dans son existence et vit sous la menace de sa disparition à travers la politique de dépersonnalisation à laquelle le soumet l’État algérien par le biais de l’école, de l’administration et des médias. N’ayant pas d’État qui lui soit propre, la Kabylie est colonisée par un autre. L’État algérien n’est pas celui de la Kabylie, mais son fossoyeur, son assassin déclaré. C’est ce qui explique pourquoi, depuis 1962, l’affrontement ouvert ou sournois a toujours caractérisé leurs relations. L’occupation militaire de la Kabylie depuis 2004 est là pour nous rappeler au moins deux choses :

    1) l’État algérien a pour objectif de nous tirer dessus et non de nous protéger.

    2) Lui qui n’a jamais eu confiance en nous, redouble plus que jamais de méfiance et de haine à notre encontre. Il nous a toujours surveillés comme du lait sur du feu. Il n’a pas hésité à tirer sur nos enfants et à assassiner nos élites quand il n’a pas pu les corrompre. Il n’hésitera jamais à le refaire chaque fois qu’il en sentira la nécessité. Par la répression et l’absence de débouchés, il a poussé la plupart des Kabyles à l’exil. Par la fiscalité il s’entête à essorer l’économie kabyle jusqu’à l’étouffement. En s’érigeant en tant que seul banquier et seul patron de l’Algérie, il fait du chantage à nos municipalités devenues des relais de la misère et de la corruption, de la dictature et des passe-droits. Par la mosquée, il réhabilite des assassins qui tentent d’imposer l’islamisme et l’intolérance dans les têtes de nos jeunes et des villageois illettrés... C’est dire combien la Kabylie est politiquement, militairement et culturellement colonisée.

    Aujourd’hui, elle n’a plus le choix. La Kabylie doit à tout prix se doter de son État si elle veut continuer de vivre, de perpétuer le souffle de ceux qui ont fait son âme depuis la nuit des temps. Elle est arrivée à un point de non-retour pour la construction de son avenir qui passe prioritairement par la construction de son État.

    Première étape : la reconstruction d’une conscience nationale kabyle.

    Restée latente et frileuse des décennies durant, elle commence à avancer à pas de géant. La reconstruction de la conscience nationale kabyle a débuté avec la guerre du FFS. La défaite de 1964 était si amère à digérer que chaque kabyle s’était mis instinctivement à ruminer, seul ou en groupe, un désir de revanche. Faisant face à une répression toujours sauvage, les élites kabyles ont entretenu une conscience qui leur est propre à travers l’avatar amazigh. La générosité dont elles ont toujours fait preuve à travers leurs appels à la fraternité, à la redéfinition de l’algérianité à laquelle elles essayaient vainement d’incorporer la Kabylie, n’était qu’une manière pour elles de légitimer un peu plus notre besoin de conscience nationale kabyle. L’expérience du FFS et du RCD ont fini par produire cette certitude qui se retrouve dans « Aɣurru », la chanson-testament de Matoub Lounès et selon laquelle dès lors que le Kabyle est aussi isolé, il n’a pas d’autre choix que de se construire sa patrie. Le « printemps noir » de 2001 a été le moment où cette conscience est sortie au grand jour. Timidement dans la « plate-forme d’El-Kseur », courageusement avec le MAK. Les dernières marches organisées par ce dernier ont drainé des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la Kabylie en faveur d’un État kabyle.

    Le mouvement associatif kabyle, autrefois tapi derrière l’amazighité commence à basculer dans la revendication d’une identité spécifiquement kabyle. Ainsi, en France, la fédération des ACB (Associations culturelles berbères) s’est rebaptisée en CABIL, un sigle qui réaffirme sa kabylité. Un autre témoin de ce basculement est l’ACB des Kabyles de l’Essonne d’Athis-Mons. Sinon, l’ATKP (Association des Taxis kabyles de Paris) est la première organisation corporatiste à se revendiquer clairement de son appartenance au peuple kabyle, à donner une réalité à sa conscience nationale kabyle. L’Association des Kabyles de Suisse, Solidarité Québec-Kabylie, amitié Allemagne-Kabylie, la radio kabyle-FM… sont autant de bourgeons qui vont amplifier l’émergence de cette conscience nationale kabyle. Ponctuée régulièrement par des marches, des actions quotidiennes sur le terrain, en Kabylie ou à l’étranger, son avenir est garanti. On peut même dire que cette étape est aujourd’hui, en voie d’achèvement. Beaucoup de chanteurs, de poètes, de caricaturistes, d’intellectuels, le peu de cinéastes et d’écrivains actuels commencent à lui dédier leur temps, leurs œuvres et leurs espoirs.

    L’amplification de ce mouvement à travers une plus grande implication des élites et des producteurs culturels est attendue. Le mouvement associatif est appelé à s’élargir autant que faire se peut en faveur de la Kabylie et de son identité. L’aspiration à un destin de liberté du peuple kabyle est de plus en plus massivement partagée.

    À cet effet, je lance un appel à tous ceux qui restent encore en dehors de ce mouvement pour le rejoindre à travers des productions, des prises de position officielles et des cotisations pour conjuguer nos efforts dans la fraternité et la solidarité en vue de l’avenir de paix et de liberté pour notre jeunesse actuelle et nos futures générations, pour les enfants, de nos enfants. Le MAK leur tend la main et leur ouvre ses bras pour qu’ensemble nous remportions très vite cette bataille sans précédent de notre destin commun.

    La deuxième étape : se donner les attributs de la souveraineté.

    Le MAK a déjà entamé la phase d’une carte d’identité kabyle. Un concours est lancé et d’ici le mois de juin, ce document sera opérationnel et mis en circulation pour tous ceux qui le souhaitent. Plus tard, il sera loisible de passer à la confection d’un passeport kabyle. Les Kabyles ont à monter leur propre administration, leur propre économie et leurs propres sphères de concertation et de décision. À cet effet, la mise hors la loi de l’institution judiciaire algérienne est une nécessité. Pour échapper à l’injustice à laquelle le peuple kabyle est soumis, il y a lieu de revenir à la tradition kabyle de résolution des conflits et cesser de s’adresser à l’arbitraire d’une « justice » d’une autre langue, d’une autre jurisprudence et d’un autre code pénal étranger à notre culture et opposé à nos intérêts.

    Des cours de kabyle sont à généraliser à travers un enseignement dans les villages et les quartiers de nos villes, au sein de l’émigration.

    La troisième étape : l’internationalisation de la question kabyle

    Depuis son émergence, le MAK a entrepris des actions auprès des instances internationales. Il a été reçu par des institutions de l’Union Européenne, des parlementaires de nombreux pays, le State-Department aux États-Unis, au Parlement québécois et, le 26 mai 2009 à la tribune de l’ONU dans le cadre du Forum permanent des Nations Unies pour les peuples autochtones. Aujourd’hui, le MAK est représenté dans de nombreux pays occidentaux par des cadres qui démarchent et sensibilisent sur le sort de la Kabylie et de son peuple. Pour en accentuer l’action, disposer de nos propres médias est une nécessité absolue.

    La dernière étape : la mise sur pied d’institutions officielles, dont celle d’un gouvernement kabyle.

    La mise sur pied d’un État et de ses départements articulés sur les instances de la Kabylie viendra parachever ce processus.

    Solennellement, en ce 16 janvier 2010, à partir de Montréal, devant les hommes et devant l’Histoire, je déclare ouverte la construction officielle de l’État kabyle. Elle prendra le temps que les épreuves lui imposeront, mais elle ira jusqu’au bout. C’est ma certitude.

    Communication Donnée à l’Université du Québec À Montréal (UQÀM)

    Le 16 janvier 2010 à 14 :00

    Pavillon de gestion - 315, rue Ste-Catherine Est, (Métro Berri), Montréal






    TAFSUT AUX FOLKLORIES DE MONTRÉAL

    30/12/2009 23:07

    TAFSUT AUX FOLKLORIES DE MONTRÉAL







    KAMAL IGMAN À MONTRÉAL POUR LA 1ÈRE FOIS

    14/11/2009 16:26

    KAMAL IGMAN À MONTRÉAL POUR LA 1ÈRE FOIS







    ASS UNEJMÂA DE RETOUR À MONTRÉAL LE 31 OCTOBRE 2009

    07/10/2009 14:22

    ASS UNEJMÂA DE RETOUR À MONTRÉAL LE 31 OCTOBRE 2009


     

    Une grande Assemblée pour "Ass u nejmâa"

     

    La salle « Le-Patro-le-Prévost » ne pouvait suffire pour contenir tout le monde venu voir pour la première fois « As u nejmâa »  à Montréal.
    En effet, la pièce d’une durée de 3 heures environ, a fait rire, pleurer et rappeler les nostalgiques au souvenir de la vie villageoise.
     
    Après l’ouverture de la pièce par la chanson « Ass u nejmâa » de Lounis Ait-Menguellet, les acteurs firent leur entrée sur scène.
     
    La pièce théâtrale « Ass u nejmâa » dont le texte et la répartie poétique sont d’une richesse linguistique d’une grande qualité apporte un nouveau souffle au théâtre amazigh.
     
    L’interprétation des personnages a été intelligemment élaborée en attribuant à chacun le rôle qui lui sied le mieux.
     
    L’Hadj avec ses manières d’homme conservateur, nous a fait rire aux larmes. Cheikh el djamaa (imam du village) a joué son rôle à merveille avec calme, et sérénité.
    Dda Muqran, dans son rôle de directeur de l’école du village reflète
    l’authentique intellectuel de l’époque. Mennad, jeune universitaire, nouvellement arrivé à l’assemblée du village voulait insuffler à Tajmâat, une nouvelle vision basée sur la démocratie et l’ouverture aux idées nouvelles.
     
    Arab Sekhi, auteur de la pièce a excellé dans son rôle. Dans le personnage de Dda Yidir, propriétaire du café du village, il a su se faire l’interprète de toutes les sensibilités des villageois
     
    En fin de compte la pièce a été une réussite totale grâce au sérieux et à la richesse intellectuelle de ses membres. Le public n’a pas tari d’éloges envers eux par des ovations et des applaudissements nourris.
     
    Encore une fois, félicitations aux membres du Théâtre du Renouveau Amazigh d’Ottawa qui nous honorent à chacune de ses apparitions.
     
    T. Ould-Hamouda - Kabyle.com - Montréal






    JSK - UN DÉVOIEMENT CRIMINEL

    07/10/2009 13:53

    JSK - UN DÉVOIEMENT CRIMINEL


     

    Depuis que l’actuel président du club a ravi la JSK à la Kabylie (20 ans déjà), cette valeureuse équipe qui était un symbole immanent dans le cœur de chaque citoyen kabyle est transformée en fonds de commerce pour des intérêts personnels et immoraux.

    Souvenons-nous. Il a outrageusement manipulé l’innocence de la mère de Matoub pour l’exhiber comme un trophée – à défaut de conquêtes sportives - à Bouteflika au stade du 5 Juillet.

    Ce personnage, avide d’argent, sans honneur et sans retenue, a fermé la porte à toute prétention sportive de la jeunesse kabyle en recrutant à sa guise, ici et là, des joueurs qu’aucune raison sportive, économique ou culturelle ne justifie.

    D’ailleurs, le pâle palmarès de sa gestion illustre parfaitement le déclin de ce club que les Kabyles ont longtemps considéré comme le catalyseur par excellence des luttes pour l’identité et la démocratie. Avant la mainmise de cet inconscient, la JSK jouissait de ce statut particulier qui l’a transcendée parmi le gotha des élites footballistiques du pays et même du continent africain.

    Son passage sur Berbère-TV, ce 5 octobre 2009 a été un exemple de provocation contre tous les téléspectateurs devant lesquels il a affiché arrogance et mépris en même temps qu'il a étalé toute son ignorance, son manque d'éducation et sa nullité politique.

    Aujourd’hui, par sa faute, elle est devenue une vulgaire marchandise vendue au diable et même au pire ennemi de la Kabylie. Et comme si la situation végétative du club ne suffisait pas, il vient de l’offrir en sandwich à Echorouk, un journal arabophone raciste, spécialisé dans la haine antikabyle. Sans égard pour ses milliers de supporters et pour son histoire qui remonte à 1946 ! L’insulte et le crachat d’Echorouk contre les supporters kabyles sera désormais sur les maillots que portera chaque joueur de la JSK.

    A ce personnage honteux et exécrable, nous disons : Si 1,5 milliard de centimes suffisent à assouvir votre appétit, vous ne saurez jamais vous acquitter moralement de vos dettes envers la Kabylie.

    Nul ne peut impunément disposer à sa guise de ce club qui appartient avant tout à ses supporters. Son président magouilleur est tenu de le savoir.

    A travers cette opération qui lui serait conseillée par les proches de Bouteflika, il y a manipulation politicienne devant conduire à tuer dans le cœur de chaque Kabyle cet autre symbole politique de la Kabylie qu'a continué malgré tout d’incarner ce club.

    Le MAK s’insurge contre le bradage éhonté de la JSK. Il dénonce ce contrat publicitaire contre-nature qui aliène la personnalité du club en même temps qu’il insulte tout le peuple kabyle.

    En tout état de cause, le MAK tient un dossier ouvert relatif à toutes les exactions et leurs auteurs contre la cause kabyle.

    Kabylie, le 7 octobre 2009






    Jeunesse Sportive de Kabylie : Hannachi va-t-il vendre l'âme du club ?

    30/09/2009 13:53

    Jeunesse Sportive de Kabylie : Hannachi va-t-il vendre l'âme du club ?


    Argent sale et criminalité politique

    Selon le magazine sportif Compétition DZ le président Moh-Chérif Hannachi s'apprêterait à signer dans les tous prochains jours un contrat de sponsoring avec le journal arabophone Echourouk.

    Le dirigeant du club de la Jeunesse Sportive de Kabylie prend le risque incommensurable de faire évoluer la JSK la saison prochaine avec le sigle Echourouk, un quotidien arabophone rejeté en bloc par les militants de l'identité berbère, connu pour ses aberrations négationnistes envers le peuple kabyle.

    Ce même journal avait poussé le bouchon trop loin ces derniers mois incitant à la haine interethnique en devenant l'exemplarité même de la haine sioniste en Algérie.

    Une cérémonie sera organisée lors de la signature du contrat qui aura lieu vraisemblablement au début du mois d’octobre.

    Il ne suffisait pas que le football algérien soit lié de près aux maffias locales et au proxénétisme. A quelques mois du mondial en Afrique du Sud, le pouvoir d'Alger réussit là une OPA sur les supporters du club, profitant de l'engouement suscité par les Verts en Kabylie qui voit évoluer dans leur rang de nombreux joueurs kabyles, se servant aussi des groupes de supporters sous étroite surveillance.

    Le souvenir du directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika serrant la cravate à Moh Cherif Hannachi, président de la JSK quelques minutes avant la tenue du meeting de Bouteflika à Tizi-Ouzou était pourtant encore tout frais dans les esprits.

    Stéphane ARRAMI, Kabyle.com

    C'est maintenant officiel, Echorouk devient le nouveau sponsor de la JSK

    Le journal le plus kabylophobe que connaisse l'Algérie vient de signer un accord de partenariat avec la JS Kabylie lors d’une cérémonie organisée le dimanche 27 septembre à l’hôtel Hilton à Alger.

    Moh Chérif Hannachi Président du club, Ali Fodhil Directeur Général du quotidien ont conclu leur partenariat en présence de l’ancien entraîneur de l’équipe nationale de football Mahieddine Khalef.

    El Chorouk El Youmi est un quotidien d’information créé en 1990 sous le nom d’El Chorouk El Arabi (L'Orient Arabe) : çà ne s'invente pas !

    Ali Fodhil a bien indiqué en conférence de presse que cet accord répondait à la politique sportive édictée par l'Etat algérien et la Fédération Nationale du Football algérien.

    Quant à Mohand Chérif Hannachi, il s'est dit heureux de d'engager son club dans un "partenariat multiforme" avec ce journal qu'il considère comme étant le "leader de la presse écrite en Algérie". Il dira que cet accord conforte les liens déjà "existants entre le journal numéro 1 d’Algérie, en l’occurrence Echorouk et le club de football le plus titré du pays, la JS Kabylie."

    Le club kabyle sera désormais frappé des lettres arabes du quotidien et devient sans plus de discrétion un fieffé collaborationniste du régime algérien de Bouteflika. Reste à connaître maintenant l'attitude du peuple kabyle face à cette énième avanie.

    Stéphane ARRAMI,  Kabyle.com

     

    Date de création : 28-09-2009
    Date de clôture : 01-01-2010
    Signataires : 83


    Auteur

    kabyles


    Destinataire

    tout le monde


    Description

    Pétition pour exiger la résiliation du contrat de sponsoring entre la JSK et Echourouk

    Hannachi, président du club phare de la Kabylie, la JSK, vient de franchir le Rubicon, en signant un contrat de sponsoring avec un quotidien intégriste et de surcroît, antikabyle, Echourouk, en l’occurrence.
    Ce porte-voix et confident attitré des intégristes et des racistes antikabyle de tous bords, ne s’est offert au club kabyle en réalité que pour provoquer, davantage, une région qui ne veut pas se plier devant ses desseins obscurantiste.
    Hannachi, fidèle serviteur du pouvoir assassin n’en est pas à sa première traîtrise. Après avoir nommé Bouteflika président d’honneur des Canaris, après avoir offert un burnous kabyle à l’ex-chef du gouvernement islamiste Belkhadem, après ses soutiens inconditionnels et opportunistes au pouvoir, après tant de manipulations de sa part de la JSK à des fins personnelles, d’abord et pro pouvoir ensuite, le voila cette fois-ci qui se met au service des ennemis de la Kabylie.
    Nous fidèles supporters des Canaris symbole des couleurs d’une région à l’opposé des mœurs politiques des Hannachi et ses sponsors de tout acabit, exigeons la résiliation pure et simple du contrat de sponsoring avec ce journal. Exigeons aussi des excuses publiques de Hannachi pour toute la Kabylie, pour cet infâme audace, sous peine d’appeler l’ensemble des amoureux de la JSK à boycotter le club jusqu’au départ de M. Hannachi, désormais seule alternative pour la réhabilitation de cet illustre symbole de réussite, et d’honneur qu’est la JSK.

    Pour votre information : la pétition ci-dessus n'est pas l'oeuvre de pétitionduweb.com, nous sommes uniquement un support de diffusion.









    Début | Page précédente | 1 2 3
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact t-ould-hamouda ]

    © VIP Blog - Signaler un abus