Une grande Assemblée pour "Ass u nejmâa"

 

La salle « Le-Patro-le-Prévost » ne pouvait suffire pour contenir tout le monde venu voir pour la première fois « As u nejmâa »  à Montréal.
En effet, la pièce d’une durée de 3 heures environ, a fait rire, pleurer et rappeler les nostalgiques au souvenir de la vie villageoise.
 
Après l’ouverture de la pièce par la chanson « Ass u nejmâa » de Lounis Ait-Menguellet, les acteurs firent leur entrée sur scène.
 
La pièce théâtrale « Ass u nejmâa » dont le texte et la répartie poétique sont d’une richesse linguistique d’une grande qualité apporte un nouveau souffle au théâtre amazigh.
 
L’interprétation des personnages a été intelligemment élaborée en attribuant à chacun le rôle qui lui sied le mieux.
 
L’Hadj avec ses manières d’homme conservateur, nous a fait rire aux larmes. Cheikh el djamaa (imam du village) a joué son rôle à merveille avec calme, et sérénité.
Dda Muqran, dans son rôle de directeur de l’école du village reflète
l’authentique intellectuel de l’époque. Mennad, jeune universitaire, nouvellement arrivé à l’assemblée du village voulait insuffler à Tajmâat, une nouvelle vision basée sur la démocratie et l’ouverture aux idées nouvelles.
 
Arab Sekhi, auteur de la pièce a excellé dans son rôle. Dans le personnage de Dda Yidir, propriétaire du café du village, il a su se faire l’interprète de toutes les sensibilités des villageois
 
En fin de compte la pièce a été une réussite totale grâce au sérieux et à la richesse intellectuelle de ses membres. Le public n’a pas tari d’éloges envers eux par des ovations et des applaudissements nourris.
 
Encore une fois, félicitations aux membres du Théâtre du Renouveau Amazigh d’Ottawa qui nous honorent à chacune de ses apparitions.
 
T. Ould-Hamouda - Kabyle.com - Montréal