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LA KABYLIE
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LA KABYLIE

VIP-Blog de t-ould-hamouda
archi_yves@yahoo.ca

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  • Créé le : 15/09/2008 03:13
    Modifié : 12/08/2013 15:11

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    ENTREVUE AVEC HACÈNE ZENNIA

    15/09/2008 05:10

    ENTREVUE AVEC HACÈNE ZENNIA


    Entrevue avec Hacène Zennia réalisateur du film « Ansi dekkigh, anda teddugh » Entrevue extraite de www.kabyle.com Amérique du Nord

    T.Ould-Hamouda : Azul Hacène, Bienvenue à Kabyle.com

    H.Zennia : Azul a Tassadit, Azul à tous les lecteurs de Kabyle.com.

    T.Ould-Hamouda : Vous venez de réaliser votre premier film-documentaire qui est extraordinaire « Ansi dekkigh, anda teddugh », pouvez-vous nous en parler?

    H.Zennia : J'ai réalisé ce film documentaire depuis maintenant 2 ans environ. C'est dans le cadre de ma soutenance pour un Master en réalisation de Film « 2004 – 2006 » à l'Université de Washington DC, que ce documentaire a été conçu. Il a été projeté devant un Jury et une audience au sein de cette Université sous le titre “The Berbers of Djurdjura”. Il a reçu un écho favorable alors que la majorité ignorait jusqu'à l'existence de notre culture. Mon but était, dans un premier temps : faire connaître notre existence millénaire, par la suite, sensibiliser les berbères en général et les Kabyles en particulier, à sauvegarder notre culture et nos traditions. L'avancée de la technologie ne doit pas occulter nos racines et on ne doit jamais oublier d'où l'on vient.

     T.Ould-Hamouda : Les figurants sont des gens de votre famille : votre mère, votre oncle, etc… Ils ont interprété leurs rôles à la perfection, les avez-vous initié au théâtre ?

    H.Zennia : Pas du tout, j'ai seulement informé ma mère de mon projet quelques temps avant mon arrivée au village : je lui ai fait savoir que je voulais filmer pour faire un petit documentaire sur notre région dans le cadre de mes études et possiblement le faire passer à la télévision plus tard. Elle a été magnifique, les autres aussi : ils étaient dans leur milieu avec leurs tâches quotidiennes et c'était exactement le but recherché. Je voulais qu'ils se comportent le plus naturellement possible et qu'ils oublient la camera. La seule instruction que je leur ai donné était de s'occuper de leurs travaux et moi je m'occuperai de la camera et ils ont bien assumé leurs rôles.

    T.Ould-Hamouda : Vous avez choisi votre région comme lieu du tournage et c'est tout à fait normal quand on sait que le documentaire retrace un peu votre vie. Comment avez-vous réussi à convaincre votre famille quand on sait que chez nous : Il y a beaucoup de choses dont on n'aime pas parler en public ?

    H.Zennia : J'ai choisi de faire un petit portrait de la société kabyle avec une approche très personnelle car je savais que si je réussis à montrer ma famille à Tigzirt et Taksebt, le village de mon père, toutes les familles kabyles s'identifieront. Nos familles ont toutes vécu la même histoire, dans les mêmes conditions, les mêmes coutumes, que ce soit à Azazga, Taksebt ou Ighil-Ali, c'est la même Kabylie. Je n'avais pas vraiment à les convaincre, ils étaient très à l'aise avec moi, ils savaient qu'ils n'avaient rien à craindre, je suis un des leurs et c'est la confiance qui prime. Vous avez vu comment ma mère parlait devant la camera ? Elle était réellement à son aise car elle parlait à son fils avant tout. Cette confiance est très importante entre réalisateur et figurants. Pour les contraintes, quelques personnes qui n'étaient pas de ma famille ne voulaient pas participer au projet car elles ne me connaissaient pas bien et surtout elles ignoraient mes intentions. Je comprends bien leur méfiance et je respecte leur décision, exemple, une jeune Kabyle, avec son bébé dans une “Fouda” sur le dos, arrosait son beau jardin au crépuscule du soir et je l'ai filmée sans lui demander la permission. Elle m'a demandé plus tard de ne pas l'inclure et j'ai respecté, mais j'avoue que j'étais un peu déçu car l'image était superbe et représentait une femme kabyle dans toute sa nature.

    T.Ould-Hamouda : Le documentaire a été fait en 3 langues : Tamazight, Français et Anglais, pour quelle raison, est-ce pour plus d'audience ?

    H.Zennia : L'Anglais étant obligatoire puisqu'il s'agit de la langue de mes études et donc de ma soutenance. Par ailleurs pour présenter ou proposer le documentaire aux différents festivals aux Étas-Unis, il fallait cette version. Tamazight étant ma langue maternelle, il va de soi que cette langue puisse paraître comme version d'origine de ce film documentaire. La version française étant nécessaire, étant donné que la majorité des Kabyles vivent dans des pays francophones et de ce fait, ils peuvent le présenter à leurs amis, à leurs enfants qui souvent ont de la misère à parler notre langue. Je pense qu'avec ces trois langues le film aura une plus grande audience internationale et permettra aux gens qui ne connaissent pas notre culture d'apprendre même une fraction de ce que représente la culture Berbère avec toutes sa richesse et sa diversité.

    T.Ould-Hamouda : Pour un premier film documentaire, c'est vraiment une réussite, avez-vous d'autres projets dans le domaine ?

    H.Zennia : Tanmirt. J'espère que les gens auront l'occasion de le voir et de donner leur avis. En effet, j'aimerai bien faire d'autres documentaires, toujours autour de la culture Berbère car le premier film n'a couvert qu'une fraction de toute cette richesse que nous avons. Il y a tellement d'histoires qui ne sont pas encore entendues, des personnages, des paysages, des vieux villages Berbères dans toute leur authenticité et splendeur que j'ai envie de faire découvrir aux autres. J'ai effectué un voyage à l'Ahaggar - Tamanrasset quand j'étais étudiant à l'université de Tizi Ouzou en 1994 avec des amis et j'ai gardé un souvenir impérissable en moi. La mise en scène est prête, « l'Ahaggar »est un lieu de rêve. J'ai eu la chance d'assister à des festivals de musique et danses Touaregs qui racontaient des histoires fascinantes. Je suis à la recherche de mon « personnage » qu'il faudrait suivre afin qu'il me raconte son histoire et je ferai un beau portrait de cette région sacrée. Bien sûr, dans la vie, il n'y a pas que la beauté des choses ou des régions, il y a aussi les sujets de société qu'il faudrait traiter : les difficultés, la jeunesse, le chômage, l'environnement, etc.

    T.Ould-Hamouda : Pour les gens qui veulent acquérir ce film-documentaire, où peuvent-il le trouver ?

    H.Zennia : Il est distribué par une compagnie Internet Américaine: http://www.filmbaby.com/films/3111 . Ils envoient le DVD dans le monde entier par voie postale sans problème. Actuellement, je suis à la recherche de distributeurs en Europe, au Québec et en Kabylie. Ceux qui sont intéressés peuvent m'écrire. Pour toutes suggestions et commentaires, le site du DVD est http://www.zenniastudio.com

    T.Ould-Hamouda : Hacène, votre mot de la fin ?

    H.Zennia : Tanemmirt à Kabyle.com pour m'avoir donné l'occasion de m'exprimer. Je profite de l'occasion qui m'est offerte pour remercier tous ceux qui ont contribué et m'ont aidé à réaliser ce film. Je remercie «Yelas » pour m'avoir permis d'utiliser sa musique dans le documentaire, le musicien qui m'a aidé dans l'instrumental du film. Je remercie également : Rachid At Ali Uqasi qui a programmé ce film dans son émission à Brtv dès sa sortie, l'organisation Tazzla qui a projeté le film lors du premier festival du film Amazigh à Los-Angeles, l'ACAA (l'association Imazighen USA) pour avoir projeté le film à New Jersey lors de la célébration du 20 Avril 2008 et pour le message d'encouragement écrit à propos du DVD à la Une leur site internet. Mes remerciements vont aussi à Hacene Baleh de Sidney qui a voulu distribuer le DVD en Australie et enfin un grand merci à toute ma famille.

    T.Ould-Hamouda : Tanmirt a Hacène Entrevue extraite de www.kabyle.com






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